Octopus (fichier) — Wikipédia
Octopus est une banque de données informatiques, créée en 2008 par la Préfecture de police de Paris, qui répertorie les auteurs de tags selon leur signature[1].
Objet
[modifier | modifier le code]Octopus signifie « outil de centralisation et de traitement opérationnel des procédures et des utilisateurs de signatures »[2].
Il fiche les personnes coupables d'infraction à l'article R. 635-1 du code pénal, c'est-à-dire les auteurs de tags et autres graffitis dans l'espace public, sur des véhicules ou le mobilier urbain[2].
Il est constitué à partir de données fournies par la RATP, la SNCF et les services de police.
Polémique
[modifier | modifier le code]En , un rapport parlementaire étudiant les fichiers de police révéla l'existence de ce fichier, qui, comme une douzaine d'autres existait sans aucune base légale[3]
Il présente le problème particulier de ficher des mineurs, quel que soit leur âge[4]. Une déclaration à la CNIL était envisagée en 2009.
Selon un rapport parlementaire publié fin 2011, l'existence du fichier ne s'appuyait toujours sur aucun texte, un projet d’arrêté serait en cours de rédaction[5],[6].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Le Canard enchaîné, Didier Hassoux, 22 juillet 2009, page 3
- Rapport parlementaire, page 66
- Un quart des 58 fichiers de police n'ont aucune existence légale site Rue89
- Des fichiers de police illégaux dénoncés dans un rapport site 01.net]
- Rapport parlementaire N°4113 sur la mise en œuvre des conclusions de la mission d’information sur les fichiers de police
- « Toujours plus gros, les fichiers de police sont incontrôlables », Le Monde, (lire en ligne)
Voir ici
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Alain Bauer et Christophe Soullez, Les fichiers de police et de gendarmerie, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Que sais-je ? », , 128 p. (ISBN 9782130591160, lire en ligne).
Lien externe
[modifier | modifier le code]- Mieux contrôler la mise en œuvre des dispositifs pour mieux protéger les libertés - Rapport parlementaire remis en