Odile Bailleux — Wikipédia

Odile Bailleux
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Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Odile Françoise BailleuxVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
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Instrument
Maîtres

Odile Bailleux, née le à Trappes et morte le à Paris [1],[2], est une organiste et claveciniste française.

Elle suit des études musicales au conservatoire de Versailles et à l'École César-Franck de Paris, dans la classe d'orgue de Jean Fellot[3] et Édouard Souberbielle. Après avoir participé en 1964 à l'académie internationale de l'orgue à Saint-Maximin et obtenu son diplôme en 1965, elle part en 1969 à Francfort travailler avec l'organiste Helmut Walcha, dont elle est l'une des rares organistes françaises à suivre l'enseignement[4].

L'orgue de l'Église Notre-Dame-des-Blancs-Manteaux.

Dès 1966, Odile Bailleux est la suppléante d'Antoine Reboulot au grand orgue de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés, à Paris et depuis 1973, cotitulaire avec André Isoir, au même poste. Elle enseigne l'orgue depuis 1980 au conservatoire de Bourg-la-Reine. Elle est titulaire du grand orgue de l'église Notre-Dame-des-Blancs-Manteaux en 1990[4]. En 1982, elle est membre du jury du concours international d'orgue de Bruges.

Comme claveciniste, elle assure le continuo dans le groupe Musique-Ensemble et dans La Grande Écurie et la Chambre du Roy depuis 1977[4].

Elle reconnaît dans son jeu l'influence de Walcha, Gustav Leonhardt, Scott Ross et Michel Chapuis[4].

Discographie

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Clavecin de style français.

Odile Bailleux a réalisé peu d'enregistrements en soliste, alors qu'elle apparaît dans beaucoup de ceux effectués avec Jean-Claude Malgoire :

Notes et références

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  1. Insee, « Extrait de l'acte de décès d'Odile Françoise Bailleux », sur MatchID
  2. Renaud Machart, « L’organiste Odile Bailleux, interprète de haut vol de la musique ancienne, est morte », Le Monde, no 24853,‎ , p. 24 (lire en ligne Accès payant)
  3. « Jean Fellot », sur Musica et Memoria musimem.com.
  4. a b c et d Pâris 2004, p. 51.
  5. Lors d'une réédition ce disque a été distingué d'un Diapason d'Or no 568, avril 2009.

Bibliographie

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Liens externes

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