Ogooué-Ivindo — Wikipédia
Ogooué-Ivindo | |
Administration | |
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Pays | Gabon |
Chef-lieu | Makokou |
Démographie | |
Population | 63 293 hab. (2013) |
Densité | 1,4 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 0° 36′ 00″ nord, 12° 42′ 00″ est |
Superficie | 4 607 500 ha = 46 075 km2 |
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L'Ogooué-Ivindo est une province du Gabon (officiellement, elle est indiquée par les initiales G6). Son chef-lieu est Makokou et les villes secondaires sont Booué, Mékambo et Ovan.
Géographie
[modifier | modifier le code]Elle se situe au nord-est du pays et est frontalière du Congo-Brazzaville.
C’est la province la plus vaste du pays et celle dont la densité de population est la plus faible (63 293 habitants pour 46 075 km2 en 2013 soit 1,4 hab./km²)[1].
Le sous-sol de cette province est très riche ; le principal minerai est le fer, mais il y a aussi de l'or et d'autres ressources.
La diversité linguistique caractérise aussi l'Ogooué-Ivindo, qui abrite plusieurs ethnies. Ainsi, on y rencontre des Kotas, des Fangs, des Bakwélé et bien d'autres petits sous-groupes tels que les Mahongwés. Sans oublier les Pygmées Babongo, premiers habitants du pays, les Simba, les Akélés et les Okandé.
Sur le plan touristique, la province comprend également un site très apprécié des visiteurs du monde entier : le parc national de la Lopé.
L'autre parc est celui de l'Ivindo, où l'on peut voir les plus grandes et plus belles chutes d'Afrique centrale (les chutes de Kongou et de Mingouli) ; on y trouve une concentration impressionnante de singes et de gorilles.
Le premier romancier gabonais, Robert Zotoumbat, est originaire de Mékambo.
Divisions administratives
[modifier | modifier le code]Le gouverneur est, en 2016, Jules Djeki[2].
L'Ogooué-Ivindo est divisée en quatre départements (chef-lieu entre parenthèses) :
Références
[modifier | modifier le code]- Résultats globaux du recensement général de la population et des logements de 2013 du Gabon (RGPL-2013), Libreville, Direction générale de la statistique, (lire en ligne), p. 6, tableau 4
- « Communiqué final du conseil des ministres du 11 février 2016 », sur gabonactu.com,