Opération aérienne — Wikipédia
Les opérations aériennes sont les opérations militaires menées par des moyens aériens. On distingue les « opérations aériennes tactiques » et les « opérations aériennes stratégiques.
Opérations aériennes tactiques
[modifier | modifier le code]- Counter Air : opposition aérienne
- Ces opérations ont pour but d'acquérir la supériorité locale soit au-dessus du territoire ami (opérations défensives : actions air-air et sol-air) soit au-dessus du territoire ennemi (opérations offensives : actions air-air et air-sol).
- Close Air Support : appui aérien rapproché
- Actions aériennes menées contre des objectifs proches de la ligne de contact (moins de 1 000 m).
- Air Interdiction : interdiction aérienne
- Actions menées contre des objectifs dans la profondeur. Elle comprennent également des opérations de harcèlement et de reconnaissance armée. Dans ce dernier cas, il s'agit d'attaque d'objectifs d'opportunité précisés dans la mission des pilotes sous l'expression yardstick. Exemple de yardstick : 3 chars ou plus.
- Tactical Air Reconnaissance : reconnaissance aérienne tactique
- Recueil de renseignements à vue ou avec des matériaux spécifiques.
- Tactical Airlift : transport aérien tactique
- opérations aéroportées : largage par parachutes, transport avec atterrissage d'assaut
- aérotransport classique appelé parfois opérations aérotransportées
Opérations aériennes stratégiques
[modifier | modifier le code]Les opérations stratégiques ont généralement pour objectifs la destruction ou la paralysie de sites industriels. Elles ont parfois aussi des objectifs psychologiques afin d'influencer le moral de l'ennemi (Coventry, Dresde) ou de l'amener à cesser le combat (Hiroshima, Nagasaki).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- L’Airpower au XXIe siècle : Enjeux et perspectives de la stratégie aérienne, Joseph Henrotin, Bruylant, collection RMES, Bruxelles, 2005, (ISBN 2-8027-2091-0)
- Forces Aériennes Stratégiques, préface de Nicolas Sarkozy, Président de la République, Economica, 2009, 400 p.