Oscar du Motier de La Fayette — Wikipédia
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Mère | Émilie Destutt de Tracy (d) |
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Oscar-Thomas-Gilbert du Motier, marquis de La Fayette ( à Paris - à Paris), est un militaire et homme politique français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Fils de Georges Washington de La Fayette et petit-fils du général de La Fayette, il fut élève de l'École polytechnique (X 1833), passa à l'École d'application de Metz en 1835, en sortit officier d'artillerie, et fit brillamment plusieurs campagnes en Afrique.
Oscar de La Fayette revint en France avec les épaulettes de capitaine et la croix de la Légion d'honneur.
Élu, le , comme candidat de l'opposition libérale, député du 2e collège de Seine-et-Marne (Meaux), il prit place à gauche, se montra partisan de la réforme électorale, et assista au banquet d'Annezin (1847), où il prononça un chaleureux discours.
La révolution de février 1848, à laquelle il adhéra, le fit commissaire général de la République dans le département de Seine-et-Marne, dont il devint, le , le représentant à l'Assemblée constituante, élu le 2e sur 9. Son père avait été élu le 1er.
Oscar de La Fayette vota avec la fraction la plus modérée du parti démocratique et soutint le gouvernement de Cavaignac.
Le , il obtint sa réélection à la Législative, comme représentant de Seine-et-Marne. Là, il fit une opposition assez réservée à la politique présidentielle de Louis-Napoléon Bonaparte, et vota le plus souvent avec la minorité démocratique. Après le coup d'État du 2 décembre 1851, il donna sa démission d'officier d'artillerie et se tint à l'écart des affaires.
Porté sans succès, sous l'Empire, aux élections de 1869 pour le Corps législatif, dans une circonscription de Seine-et-Marne, il rentra dans la politique active après la guerre. Élu, le , représentant de Seine-et-Marne à l'Assemblée nationale, il s'inscrivit au groupe de la gauche républicaine, qu'il présida en 1872, appuya la politique « conservatrice républicaine » de Thiers. Un amendement dont il était l'auteur donna lieu à une vive discussion et fut finalement adopté par l'Assemblée : cet amendement (à la loi électorale) fixa à 21 ans l'âge de l'électorat municipal, comme celui de l'électorat politique.
Il fut élu, le , parmi les 75 sénateurs inamovibles élu par l'Assemblée nationale. Il continua de siéger, à la Chambre haute, dans le groupe de la gauche modérée.
Il représentait le canton de Meaux au conseil général de Seine-et-Marne, dont il était le président, et avait été admis à la retraite comme officier, le , avec le grade de chef d'escadron d'artillerie de l'état-major.
Il repose au cimetière du Père Lachaise (division 10)[1], à Paris.
Références
[modifier | modifier le code]- appl, « LA FAYETTE, Oscar Thomas Gilbert du MOTIER, marquis de (1815-1881) », sur Cimetière du Père Lachaise – APPL, (consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- « Oscar du Motier de La Fayette », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
- Dominique Parcollet Delille, « La Fayette Oscar Thomas Gilbert du Motier de 1815-1881 », dans Jean-Marie Mayeur et Alain Corbin (dir.), Les immortels du Sénat, 1875-1918 : les cent seize inamovibles de la Troisième République, Paris, Publications de la Sorbonne, coll. « Histoire de la France aux XIXe et XXe siècles » (no 37), , 512 p. (ISBN 2-85944-273-1, lire en ligne), p. 366-368.
Liens externes
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