Royaume du Ouaddaï — Wikipédia

Ouadaï

XIVe siècle – 1911

Description de cette image, également commentée ci-après
Carte simpliste des états du Sahel en 1750. Le Ouadaï est orthographié en anglais: "Wadai"
Informations générales
Capitale Ouara
Langue(s) Maba
Religion Islam
Démographie
Population 500 000 hab. (1900)
Histoire et événements
1635 Abd Al Karim prend le pouvoir contre les Toundjour
1795 Dynastie Al Abbassi
1912 Suzeraineté française

Entités précédentes :

Entités suivantes :

Le royaume du Ouaddaï ou Ouadaï est un ancien État localisé à l'Est du Tchad actuel. Il n'existe plus aujourd'hui en tant qu'entité politique indépendante, mais seulement comme chefferie traditionnelle en relation avec les autorités administratives tchadiennes modernes.

Guerriers du Ouadaï (1851)

En 1635 le royaume est fondé par le prince Abdel-Karim Ben Djamé (l'abbasside) peut être considéré comme le fondateur du royaume. Il est descendant de l'oncle du prophète Al-Abbas ibn Abd al-Muttalib. ce dernier régnera jusqu’à sa mort.

Le terme Ouaddaï vient du mot arabe Ouadda signifie envoyer. il tire sa source des tributs que le Royaume payait depuis sa création au Sultan du Darfour mais le roi Yakhoub Arouss a cessé de payer. Une autre version soutient que le terme vient du mot arabe Ouaddu qui signifie Ablution.[1][1]

Organisation politique et administrative

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Le Kam Kallak

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Le roi du Ouaddaï est appelé « Kam Kallak », qui signifie « le grand » en maba, la langue des habitants du Ouaddaï. Du fait de l'islamisation du royaume, il porte le titre officiel d’Amir Al Mouminine, qui signifie « Commandeur des croyants » en arabe.

Les notables étrangers à la famille royale

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Abéché (1918)

Beaucoup de notables étrangers ont contribué au développement du royaume du Ouaddaï, surtout après le transfert de la capitale à Abéché. Il s'agit des populations de l'Afrique de l'Ouest notamment des Peuls, Haoussa, Bornous. À cela se sont ajoutées des populations venues de la Libye, sans compter l'apport très important fourni par la communauté soudanaise, appelée par les autochtones Djallaba.

La contribution et l'apport de cette communauté sont extrêmement significatifs et sans commune mesure dans des domaines divers. Dans les sciences et l'éducation, le Dr Cheikh Oulech Aouda fut le premier Tchadien à obtenir un doctorat en théologie à l'université al-Azhar du Caire. Il a enseigné beaucoup auprès des ressortissants de la région, ayant eu pour disciples Adoum Barka, Ibrahim Djabaye. Cheikh Oulech Aouda a créé en 1935 l'Institut Islamique d'Amsiogo qui sera dirigé par son disciple et cousin Salah Idjémy, imam spécialiste en Charia, qui lui aussi a étudié à al Azhar en Égypte et y a obtenu une maîtrise dans les années 1945.

Cheikh Ahmat Taha, chef de canton d'Abéché rural, fut un excellent leader, et ayant attiré par sa gestion l'attention des Français, ces derniers lui proposèrent de le nommer sultan du Ouaddai, mais, fort de sa culture, imbu d'une personnalité hors de commun, il a décliné l'offre, en argumentant que la famille a été bien accueillie par la famille royale autochtone.

Dans le domaine économique, la famille Cheikh Hissein a brillé, voire excellé à Abéché, tandis que les riches Abdel Madjid Taha et Moussa Abdel Mouti ont migré vers Fort-Lamy dans les années 1940 et y ont étendu leurs activités.

Organisation territoriale

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Notes et références

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Articles connexes

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Lien externe

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Bibliographie

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  • Annie M.-D. Lebeuf, Les populations du Tchad (Nord du 10e parallèle), L'Harmattan, Paris, 2006 (ISBN 2-296-00447-4)