Péter Esterházy — Wikipédia
Comte |
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Naissance | |
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Décès | |
Sépulture | Roman Catholic church and Esterházy Mausoleum in Nagyganna, Ganna (d) |
Nom dans la langue maternelle | Esterházy Péter |
Nationalité | |
Formation | Université Loránd-Eötvös (jusqu'en ) |
Activités | |
Période d'activité | À partir de |
Famille | |
Père | Mátyás Esterházy (d) |
Mère | Magdolna Iren Manyoki (d) |
Fratrie | |
Conjoint | Margit Reén (d) (à partir de ) |
Enfants |
Membre de | Académie Széchenyi des arts et lettres () Académie des arts de Berlin Académie littéraire numérique (d) Académie allemande pour la langue et la littérature |
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Distinctions | Prix Kossuth () Liste détaillée Prix Milán-Füst (d) () Prix Tibor-Déry () Prix Attila-József () Prix Vilenica (en) ( et ) Prix Alföld (d) () Prix Kossuth () Prix Ernő Szép (d) () Commandeur des Arts et des Lettres () Prix de l'État autrichien pour la littérature européenne () Prix Sándor Márai () Prix d'art Gundel (d) () Prix Herder () Prix du salon du livre de Győr (d) () Prix de la paix des libraires allemands () Prix Prima Primissima (d) () Commandeur de l'ordre du Mérite hongrois () Citoyen d'honneur de Budapest () Prix Manès-Sperber (d) () Prix « La République a vingt ans » () Prix AEGON d'art (d) () Jeanette Schocken Prize () |
Harmonia Caelestis (d) |
Péter Esterházy, né le à Budapest et mort le dans la même ville[1],[2], est un écrivain hongrois, descendant de la célèbre famille des princes et comtes Esterházy de Galánta.
Biographie
[modifier | modifier le code]Il était le fils aîné du comte Mátyás Esterházy de Galántha (1919–1998) et de Magdolna Mányoki (1916–1980). Son grand-père était le premier ministre de Hongrie Móric Esterházy ; son frère, Márton Esterházy, est un ancien footballeur international hongrois.
Après avoir suivi des études de mathématiques à l'université de Budapest de 1969 à 1974, Péter Esterházy commence à prendre goût à la littérature. Ses premiers écrits sont publiés dès 1974, mais ce n'est que depuis 1978, après avoir quitté l'institut d'informatique du ministère de l'Énergie, qu'il se consacre pleinement à l'écriture.
Dans son pays natal, il est considéré comme la figure la plus importante de la « nouvelle prose hongroise ».
Abondamment traduit, Péter Esterházy est aujourd'hui reconnu à l'étranger comme l'un des plus grands écrivains d'Europe.
Péter Esterházy a été découvert en France en 1988 grâce à son roman Indirect [3].
Dans Harmonia Caelestis, publié en 2001, il prend pour thème son illustre famille et les relations avec son père, qu'il admire. Quelques années plus tard, il effectue une brutale mise au point avec Revu et corrigé, où il raconte comment il découvre que son père était devenu un informateur de la police communiste.
Il reçoit le prix Tibor Déry en 1984, le prix Attila József en 1986, le prix Kossuth en 1996 et le prix Sándor Márai en 2001.
Péter Esterházy a été promu commandeur de l'Ordre des Arts et des Lettres par le gouvernement français en 1998 et élu membre de l'Académie des arts de Berlin la même année[4].
En 2002, il s'est exprimé au sujet de ses relations avec la France et la littérature française dans la Revue des deux Mondes[5].
Péter Esterházy a ouvert en juin la Semaine du Livre de Budapest où il a présenté son dernier ouvrage, "Journal intime du pancréas" qui évoque sa bataille contre la maladie.
« Il est difficile d'imaginer la littérature hongroise, ainsi que la vie publique hongroise, sans lui, tant il était un acteur important des deux » déclara son éditeur hongrois à l'AFP après l'annonce de sa mort.
Distinctions
[modifier | modifier le code]Œuvres
[modifier | modifier le code]- Indirect, Souffles, 1988
- Trois anges me surveillent, Gallimard, 1990
- Les verbes auxiliaires du cœur, Gallimard, 1992
- Le livre de Hrabal, Gallimard, 1994
- Une femme, Gallimard, 1998
- L'œillade de la comtesse Hahn-Hahn, Gallimard, 1999
- Harmonia Caelestis, Gallimard, 2001
- Aux gens du livre, Exils, 2005
- Revu et corrigé, Gallimard, 2005
- Voyage au bout des seize mètres, Christian Bourgois, 2008
- Pas question d'art, Gallimard, 2012
Entretien
[modifier | modifier le code]- Jules Verne et la dérision, avec Jean-Paul Dekiss, Revue Jules Verne 18, Conversations avec Michel Butor et Péter Esterhàzy, Centre International Jules Verne, 2004, p. 11-60
Notes et références
[modifier | modifier le code]- AFP, « Mort de l'écrivain Peter Esterhazy, figure de la littérature hongroise », Le Point, (lire en ligne).
- (hu) MTI, « Elhunyt Esterházy Péter » [« Péter Esterházy est décédé »], Népszabadság, (lire en ligne).
- Traduit et édité par Ibolya Virag, préface de JL. Scheffer, collection "Europe centrale", éditions Souffles, 1988
- (de) Péter Esterházy - Seit 1998 Mitglied der Akademie der Künste, Berlin, Sektion Literatur sur le site de l'Akademie der Künste
- « Qui est la France. La forme même. », Revue des deux Mondes, (lire en ligne)
Annexes
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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