Palais de justice d'Orléans — Wikipédia
Type | |
---|---|
Style | |
Architecte | |
Construction | |
Occupant | |
Propriétaire | |
Usage | |
Patrimonialité |
Région | |
---|---|
Département | |
Commune |
Coordonnées |
---|
Le palais de justice d'Orléans est un palais de justice français situé à Orléans dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire.
Le palais est construit durant la première moitié du XIXe siècle et est partiellement inscrit à l'inventaire des monuments historiques[1].
Géographie
[modifier | modifier le code]Le palais de Justice est situé entre les rues de la Bretonnerie et d'Alsace-Lorraine, dans le centre-ville d'Orléans.
Histoire
[modifier | modifier le code]Le Palais de Justice d’Orléans est construit selon les plans de l’architecte François-Narcisse Pagot. Les sculptures et bas-reliefs sont signés du sculpteur Romagnesi.
La première pierre de l'actuel palais de justice d'Orléans est posée le par le Premier Président de la cour d'appel d'Orléans, M. Arhuys. Les travaux de construction se déroulent de 1821 à 1824. L'inauguration du nouveau palais eut lieu le .
Cet édifice est bâti au droit de l'ancienne église des Oratoriens et du couvent des Ursulines.
Dès ses premières années de vie, les utilisateurs du palais connaissent des difficultés de fonctionnement liées à l'étroitesse des locaux et tentent de remédier cette situation par la mise en place de nombreuses opérations immobilières ponctuelles.
Ce n'est qu'en 1968 qu'est bâtie une première extension afin de résorber la situation déficitaire des services installés au sein du palais. Cette extension, réalisée sur l'aile ouest du palais, devait permettre l'installation du Tribunal de Grande Instance, le Tribunal d'Instance, le Conseil des Prud'hommes.
Compte tenu de l'évolution de ces juridictions, l'ensemble immobilier devient néanmoins rapidement insuffisant. Une deuxième extension voit donc le jour en 1986 ; le tribunal de grande instance y est installé. Cette extension est desservie à partir de la rue des Huguenots.
En ce qui concerne la partie centrale, la plus ancienne de l'ensemble, elle est restaurée de 1968 à 1978.
Les deux lions en pierre, d'abord exposés à Châteauneuf-sur-Loire, sont placés sur le perron du palais le [2],[3].
La salle d'audience de la première chambre civile est inscrite à l'inventaire des monuments historiques le [1].
Architecture
[modifier | modifier le code]Le bâtiment, de style néoclassique, se caractérise par ses quatre colonnes, ses deux lions en pierre et son fronton sculpté[1].
Le palais est l’œuvre de l'architecte orléanais François-Narcisse Pagot[4], les deux lions en pierre sont signés du sculpteur François-Michel Romagnésy[2].
Fonctions
[modifier | modifier le code]Le palais de justice d'Orléans abrite une cour d’appel, un tribunal de grande instance, un tribunal d’instance, un tribunal de commerce et un conseil des prud'hommes[5].
Personnalités
[modifier | modifier le code]Eva Joly, magistrate et femme politique franco-norvégienne, née en 1943, a occupé le poste de substitut du procureur de la République au tribunal d'Orléans de 1981 à 1983[6].
Affaires notoires
[modifier | modifier le code]- L'affaire des faucheurs volontaires d'organismes génétiquement modifiés traitée par le tribunal correctionnel d’Orléans en 2005[7] ;
- L'affaire Véronique Courjault, affaire criminelle traitée en 2007 et 2008 à la cour d'appel d'Orléans[8].
Médailles
[modifier | modifier le code]Le palais de justice d'Orléans est l'objet de deux médailles du graveur Alexis-Joseph Depaulis, l'une à l'occasion de sa construction en 1822, la seconde pour l'inauguration en 1827[9].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Palais de justice d’Orléans », notice no PA00099057, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Denis Lotin, Recherches historiques sur la ville d'Orléans : du 8 juillet 1816 au 15 septembre 1830, t. 2, Orléans, Impr. J.-B. Niel, , 504 p. (lire en ligne), p. 208
- Stanislas Lami, Dictionnaire des sculpteurs de l'école française au dix-huitième siècle, t. 2, Paris, Honoré Champion, , 411 p. (lire en ligne), p. 303
- Émile Bellier de La Chavignerie et Louis Auvray, Dictionnaire général des artistes de l'École française depuis l'origine des arts du dessin jusqu'à nos jours : architectes, peintres, sculpteurs, graveurs et lithographes, t. 2, Paris, Librairie Renouard, (lire en ligne), p. 190
- « Cour d'appel d'Orléans », sur annuaires.justice.gouv.fr, Ministère de la Justice, (consulté le ).
- « Eva Joly, de la lutte anti-corruption à la candidature à la présidentielle », sur tempsreel.nouvelobs.com, Le Nouvel Observateur, (consulté le ).
- « OGM : le tribunal d’Orléans reconnait « l’état de nécessité » des Faucheurs Volontaires (article revue de presse) », sur agrobiosciences.org, Agrobiosciences, (consulté le ).
- « Les dates-clé de l'affaire Courjault », sur lexpress.fr, L'Express, (consulté le ).
- Ch. Gabet, Dictionnaire des artistes de l'école française au XIXe siècle : peinture, sculpture, architecture, gravure, dessin, lithographie et composition musicale, Paris, Madame Vergne, , 710 p. (lire en ligne), p. 200
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Louis Gaillard, « Histoire du palais de justice d'Orléans », Bulletin de la société archéologique et historique de l'Orléanais, vol. 13, no 107, , p. 5-20
- Pierre Jouvellier, « Les fouilles du Palais de Justice d'Orléans », Bulletin de la société archéologique et historique de l'Orléanais, vol. 5, no 36, , p. 133
- Jean Nivet, « Documents sur les tapisseries du palais de justice d'Orléans illustrant le conte d'Apulée L'Amour et Psyché », Bulletin de la société archéologique et historique de l'Orléanais, vol. 13, no 107, , p. 21-40
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à l'architecture :