Paolo Mascagni — Wikipédia

Paolo Mascagni (né le à Pomarance, dans la province de Pise en Toscane - mort à Chiusdino, le ) est un médecin italien de la seconde moitié du XVIIIe et du début du XIXe siècle.

Fils d'Aurelio Mascagni et d'Elisabetta Burroni, Paolo Mascagni naît dans l'une des plus anciennes familles de Chiusdino.

Il approfondit ses études de sciences à Sienne, avec Pietro Tabarrani pour l'anatomie et est licencié en philosophie et médecine en 1778.

Outre sa prédilection pour les études médicales, il s'intéresse aussi aux sciences naturelles, comme en témoignent quelques études de jeunesse sur les lagunes près de Sienne et de Volterra. Après un an d'études universitaires, il est nommé lecteur suppléant de Tabarrini et ensuite, après l'accomplissement de ses études, lecteur ordinaire en 1780.

En 1798, il devient président de l'Accademia dei Fisiocritici de Sienne.

Pendant l'occupation française de la Toscane, il embrasse la cause jacobine, mais ceci lui impose une détention politique pour sept mois pendant la Restauration. Le le roi d'Étrurie Louis Ier casse de son propre chef (motu proprio) la détention de Mascagni en le nommant professeur d'anatomie à l'université de Pise, et en lui imposant, deux fois la semaine, de donner des leçons à Florence, auprès de l'Ospedale di Santa Maria Nuova[1].

Marie-Louise d'Étrurie l'institue professeur ordinaire près de l'université de Florence.

Il meurt le pendant un séjour à sa villa de Castelletto près de Chiusdino, dans la province de Sienne, pays originaire de sa famille et où il séjournait fréquemment.

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Notes et références

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  1. Le plus ancien hôpital de Florence encore actif, fondé en 1288 par Folco Portinari, de père de la Beatrice de Dante.