Parisot (entreprise) — Wikipédia
Parisot | |
Création | 1936 |
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Fondateurs | Jacques Parisot |
Forme juridique | Société par actions simplifiée à associé unique |
Slogan | Leader français du meuble en kit depuis 1936 |
Siège social | Saint-Loup-sur-Semouse France |
Direction | Jerome Bulte Conseil Représenté par Jerome Bulte |
Activité | Fabrication de meubles |
Produits | Meubles en kit |
Société mère | P3G Participations (507900439) |
Sociétés sœurs | Green Sofa Dunkerque /380935916) en liquidation le 23/01/2012 Diam Zone Co (790548309) |
Effectif | 554 en 2017/2018 |
SIREN | 321 164 626 |
Site web | www.parisot.com |
Chiffre d'affaires | 110 500 731 fin avril 2018 |
Résultat net | 2 347 666 fin avril 2018 (perte)[1] |
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Parisot[2] est un groupe français de fabrication de meubles dont le siège social est localisé à Saint-Loup-sur-Semouse, en Haute-Saône. Créé en 1936 par Jacques Parisot, c'est un fabricant français opérant sur le marché du meuble en kit.
Historique
[modifier | modifier le code]Le groupe Parisot a été fondé en 1936 par Jacques Parisot, diplômé de l'école Boulle.
Depuis 2004, Optimum, la filiale du groupe Parisot spécialisée dans la menuiserie industrielle et située près d'Agen, connait quelques difficultés financières. L'entreprise était présidée à l'époque par Laurence Parisot. En 2006, Laurence Parisot décide de céder l'entreprise Optimum à un fonds de pension luxembourgeois, GMS[3].
Le groupe a beaucoup délocalisé en Roumanie depuis la chute du régime de Ceaucescu employant en Roumanie jusqu'à 1900 salariés répartis sur 4 sites de production (alors qu'il embauchait à la même période 1400 salariés en France). En 2009, le groupe Parisot décide de fermer un site roumain et crée une nouvelle usine de production ultra-moderne à Saint-Loup sur Semouse[4].
En 2010 et 2011, le groupe Parisot alors en difficultés financières avait fait appel aux pouvoirs publics pour obtenir des soutiens financiers. Le CIRI avait successivement attribué au groupe Parisot 14 millions d'euros puis 8 millions d'euros en 2010 et 2011. À cette occasion la BPI était montée à hauteur de 20 % du capital de la holding de contrôle du groupe Parisot. Les actionnaires familiaux avaient à cette occasion cédé la majorité du capital (tout en conservant 49 % du capital) à une holding financière Windhurst Industries[5],[6],[7]. Windhurst Industries est animé par François Poitrinal d'Hauterives et regroupe : Tifany industries, Clestra Hauserman et Dagard, financé en 2010 à hauteur de 14 millions d'euros par le Fonds stratégique d'investissement (État et Caisse des Dépôts et de Consignation)
En 2012, le groupe Parisot est placé sous procédure de sauvegarde. Dans le même temps, le site de Mattaincourt est placé en cessation de paiements. C'est une période où les plans sociaux se multiplient dans les usines du groupe[6],[8],[9],[10],[11].
En 2013/2014, toutes les sociétés du groupe Windhurst sont mises en liquidation judiciaire.
En 2014, la sortie du redressement judiciaire des entités du groupe Parisot est actée par les tribunaux de commerce. Les usines du groupe Parisot sont rachetées par leurs cadres avec le soutien du Ministère du Redressement Productif, Arnaud Montebourg. Le soutien du ministère se concrétise par un prêt du FEDES à hauteur de 3 millions d'euros. C'est le dernier acte, qui met fin à une saga familiale commencée par le grand-père de Laurence Parisot, ex présidente du Medef. Le groupe Parisot représente en 2014 1500 salariés en France et 850 en Roumanie[5],[12],[13].
Le , le Président de la République française, François Hollande, visite l'usine de Saint-Loup sur Semouse et salue son redressement économique[14].
Son petit-fils Jean-Charles Parisot (né en 1968), président de la société P3G (Parisot 3e génération) rachète en 2017 le groupe qui avait été vendu en 2011 à Windhurst Industries. Le nouvel ensemble dénommé désormais P3G Industries compte 3.500 salariés dans une douzaine d'usines dans le monde et des clients comme Conforama, But, Fly, etc.
En , la direction est confiée à la société Jerome Bulte, spécialisé dans le redressement des entreprises en difficultés.
En , le tribunal de commerce de Dijon place Parisot en redressement judiciaire à la demande de l'entreprise. Spécialiste du meuble en kit et du « meuble meublant », l'entreprise historique de Saint-Loup-sur-Semouse (Haute-Saône), qui emploie 482 salariés, était confrontée à une baisse du marché hexagonal sur ses produits, par ailleurs fortement concurrencés par des produits d'exportation[15],[16].
Le , au tribunal de commerce de Dijon, la société est cédée à P3G Participations avec effacement d'une dette de 32 millions d'euros. Cette vente est contestée par un des créanciers Eco-Mobilier. Le tribunal tranche en appel le [17].
Parisot est fragilisée par les difficultés financières de son premier donneur d'ordre Conforama[18].
Activité, rentabilité, effectif
[modifier | modifier le code]2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | |
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Chiffre d'affaires en millions d'euros | 131 | 136 | 126 | 111 | nc |
Résultat net en millions d'euros | + 2,5 | +1,6 | + 2,5 | - 2,3 | nc |
Effectif moyen anuel | 584 | 632 | 557 | 554 | nc |
Sites de productions
[modifier | modifier le code]2 unités de production en France
- Parisot site de Saint Loup sur Semouse (Haute-Saône)
- Parisot site de Mattaincourt (Vosges)
Bibliographie
[modifier | modifier le code]Jean-Charles Vogley, L'ameublement français : 850 ans d'histoire, Editions Eyrolles, , 180 p. (ISBN 978-2-212-13894-8, lire en ligne)
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « PARISOT », sur verif.com (consulté le ).
- « Chiffre d'affaires, résultat, bilans et identité de Parisot », sur www.societe.com (consulté le )
- « Optimum quitte le giron de la famille Parisot », La Dépèche, (consulté le )
- « Le retour aux sources du groupe Parisot », (consulté le )
- Annelot Huijgen, « Les meubles Parisot changent de mains », Le Figaro, (consulté le )
- Denis Cosnard, « Les meubles Parisot rompent avec la famille fondatrice », Le Monde, (consulté le )
- « Les meubles Parisot changent de mains », sur FIGARO, (consulté le )
- Jean-Christophe Verhaegen, « 120 licenciements à la Manufacture vosgienne de meubles du groupe Parisot », 20 minutes, (consulté le )
- Pascal Gateaud, « Premier feu vert pour la reprise du Groupe Parisot », Usine Nouvelle, (consulté le )
- « Meubles : le groupe Parisot placé en procédure de sauvegarde », Les Échos, (consulté le )
- « Le fabricant de meubles Parisot placé en procédure de sauvegarde », La Tribune, (consulté le )
- Morgan Leclerc, « Les meubles Parisot repris par un groupe de cadres », LSA Conso, (consulté le )
- « Deux filiales du groupe Parisot sortent de la procédure de sauvegarde », L'Express, (consulté le )
- « "Made in France": quand Hollande cite Parisot en exemple », BFM TV, (consulté le )
- « Les meubles Parisot en redressement judiciaire », sur Les Echos, (consulté le )
- « Parisot SAS à nouveau en difficulté », sur www.estrepublicain.fr (consulté le )
- « Le sauvetage de Parisot agite les professionnels du meuble en kit », sur Les Echos, (consulté le )
- Par Catherine GastéLe 14 octobre 2019 à 06h35, « Vent de panique chez les fournisseurs de Conforama », sur leparisien.fr, (consulté le )
- « bilans publiès », sur www.verif.com (consulté le )