Parroy — Wikipédia
Parroy | |||||
Mairie. | |||||
Blason | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Grand Est | ||||
Département | Meurthe-et-Moselle | ||||
Arrondissement | Lunéville | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays du Sânon | ||||
Maire Mandat | Roland Wagner 2020-2026 | ||||
Code postal | 54370 | ||||
Code commune | 54418 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Parroyens, Parroyennes[1] | ||||
Population municipale | 175 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 9,9 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 41′ 00″ nord, 6° 36′ 06″ est | ||||
Altitude | Min. 222 m Max. 303 m | ||||
Superficie | 17,65 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Nancy (commune de la couronne) | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Baccarat | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle Géolocalisation sur la carte : Grand Est | |||||
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Parroy est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, en région Grand Est.
Géographie
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune est limitrophe de 6 communes. Une septième commune, Emberménil y touche au sud-est.
- Entrée de Parroy.
- Étang de Parroy.
- Le canal de la Marne au Rhin à Parroy.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Fosse de Voirinpre, le canal de la Marne au Rhin, le ruisseau de la Goutte des Ailles, le ruisseau de la Grande Goutte, le ruisseau de Richarmenil et le Sanon[2],[Carte 1].
Le canal de la Marne au Rhin, long de 293 km et comportant 178 écluses à l'origine, relie la Marne (à Vitry-le-François) au Rhin (à Strasbourg). Par le canal latéral de la Marne, il est connecté au réseau navigable de la Seine vers l'Île-de-France et la Normandie[3].
Deux plans d'eau complètent le réseau hydrographique : l'étang de Bossupré (8,7 ha) et l'étang de Parroy, d'une superficie totale de 72,1 ha (56,6 ha sur la commune)[Carte 1],[4].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 813 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 9,4 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « St Maurice », sur la commune de Saint-Maurice-aux-Forges à 26 km à vol d'oiseau[7], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 837,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,2 °C, atteinte le ; la température minimale est de −19,9 °C, atteinte le [Note 2],[8],[9].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Parroy est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle est située hors unité urbaine[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[13]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[14],[15].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (53,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (53,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (51,4 %), terres arables (38,9 %), eaux continentales[Note 4] (4,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,9 %), zones urbanisées (1,7 %), prairies (1,4 %), zones humides intérieures (0,4 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Histoire
[modifier | modifier le code]- Présences gallo-romaine et mérovingienne.
- Autrefois Paroye, le village était le centre d'une puissante seigneurie appartenant à une famille éponyme. Les seigneurs de Paroye descendaient d'une maison fort ancienne d'origine lorraine. Aujourd'hui éteinte, elle était issue des comtes de Metz, de Lunéville et de Habsbourg. Les seigneurs s'allièrent par mariage à de puissantes familles nobles, dont celle ducale de Lorraine. Parmi ces membres, remarquons Simon Ier de Paroye qui se croisa et suivi Godefroi de Bouillon en Terre Sainte. Simon II de Paroye ratifia une donation que fit le duc Matthieu Ier de Lorraine à l'abbaye de Tart. Simon II se croisa en 1202 à la suite du roi Louis VII, dit le Jeune, de France. Agnès de Paroye eut l'honneur d'épouser Philippe de Lorraine, seigneur de Géberviller, frère du duc Ferry II de Lorraine. Ferry de Paroye fit partie du conseil de régence du duché en 1570. Son fils, André, fut à l'origine d'une guerre entre les Messins et les Lorrains. Alix de Paroye était abbesse de la puissante abbaye de Remiremont en 1463[17].
- Le château de Parroy est mentionné en 1234, attesté au début du XVIIe siècle. La seigneurie appartint à la famille de Ficquelmont. Partagé en haut château et bas château, dit la cour. Le haut château fut détruit au début du XVIIe au cours de la guerre de Trente Ans. Au début du XVIIIe, la famille de Ficquelmont fait rebâtir à son emplacement un château qui sera vendu comme bien national en 1795 et finalement détruit au cours des combats d', lesquels détruisirent presque entièrement le village.
- Village dévasté en 1914. Des cartes postales du début du XXe siècle attestent l'existence à cette époque de puits à balancier installés dans des usoirs longeant la rue principale du village. Ils n'ont pas survécu aux destructions de la Première Guerre mondiale.
- Parroy est une commune de l'ancien canton de Lunéville-Sud et depuis 2015 une commune du canton de Baccarat. Elle absorba Coincourt, Mouacourt et Xures entre le et le .
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[21].
En 2021, la commune comptait 175 habitants[Note 5], en évolution de +7,36 % par rapport à 2015 (Meurthe-et-Moselle : −0,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Pierre, reconstruite après 1918.
- Monument aux morts.
- Mémorial bataillon mitrailleurs.
- Statue Notre-Dame des Pauvres
- Ruines du château de Parroy.
- Étang de Parroy.
- Canal de la Marne-au-Rhin : écluses, port et gare d'eau.
- Voie verte du canal de la Marne au Rhin.
- Église Saint-Pierre.
- Monument aux morts.
- Mémorial bataillon mitrailleurs.
- Statue Notre-Dame des Pauvres
- Voie verte du canal de la Marne au Rhin.
- Étang vu depuis la route de Bures
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | De gueules aux trois lionceaux d'or à la bordure engrêlée cousue d'azur. | |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Parroy » sur Géoportail (consulté le 4 juin 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- https://www.habitants.fr/meurthe-et-moselle-54
- « Fiche communale de Parroy », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
- Sandre, « le canal de la Marne au Rhin »
- « Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible », sur eaufrance.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Parroy et Saint-Maurice-aux-Forges », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « St Maurice », sur la commune de Saint-Maurice-aux-Forges - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « St Maurice », sur la commune de Saint-Maurice-aux-Forges - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Parroy ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Nancy », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Jean Cayon, Ancienne chevalerie de Lorraine, p. 153-54.
- « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
Liens externes
[modifier | modifier le code]- « Parroy », Monographies communales de Meurthe-et-Moselle réalisées pour l'exposition universelle de 1889 et conservées par les Bibliothèques de Nancy, sur galeries.limedia.fr
- Parroy sur le site de l'Institut géographique national