Paso iberoamericano — Wikipédia
Paso iberoamericano présenté en Allemagne à Eußerthal | |
Région d’origine | |
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Région | Costa Rica |
Caractéristiques | |
Morphologie | Cheval baroque |
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Le Paso iberoamericano (espagnol : Raza Iberoamericana) est une race de chevaux d'allures et baroques originaire du Costa Rica. Ce cheval a la particularité, comme d'autres races américaines, de posséder des allures supplémentaires.
Il est élevé dans plusieurs pays d'Amérique centrale dont le Salvador et le Nicaragua, et aussi en Allemagne.
Dénomination
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]Ce cheval provient de croisements entre le Paso du Costa Rica et les chevaux ibériques, particulièrement le Pure race espagnole et le Lusitanien[1].
La Asociación Centroamericana de Criadores de Caballos de Raza Iberoamericana (ASOIBERO) est créée en 1991[2]. Le développement de cette race de chevaux ibéro-américaine se révèle être un succès[2].
Description
[modifier | modifier le code]Ce cheval résulte le plus souvent du croisement entre une jument locale Paso du Costa Rica, et un étalon Pure race espagnole[3].
Sélection
[modifier | modifier le code]La race est gérée par l'ASOIBERO[1]. 67 % des éleveurs costaricains indiquent qu'ils pratiquent l'imprégnation au moment de la naissance des poulains[4]. D'après les résultats de l'enquête menée par Grethel Solano Mora et Rodolfo WingChing-Jones entre octobre 2016 et avril 2017, tous les élevages costaricains consultés utilisent l'accouplement naturel, mais 31,2 % recourent à l'insémination artificielle et 6,2 % au transfert d'embryons[4].
Utilisations
[modifier | modifier le code]Les chevaux de compétition Paso iberoamericano sont préparés par leurs éleveurs à travailler au trot pendant des périodes allant de 10 à 40 minutes[5].
Diffusion de l'élevage
[modifier | modifier le code]La majorité des élevages de l'enquête de Mora et WingChing-Jones, soit 62 %, sont situées dans la province d'Alajuela[6]. Il existe aussi quelques élevages à Heredia, San José et Cartago[6]. En 2016, l'ASOIBERO compte 4 638 animaux inscrits[1].
Le Paso iberoamericano est exporté vers d'autres pays tels que le Mexique, le Guatemala et le Nicaragua, ce qui génère des revenus évalués à plus de 4 millions de dollars par an en 2008[7].
Le concours 2023 de la race, organisé le 29 janvier au parc des Expositions AGAFAM de Tegucigalpa, a attiré 50 éleveurs venus du Salvador, du Nicaragua, du Costa Rica et d'autres régions du continent[8]. Il n'existe pas de données de population pour la race au Nicaragua[9].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Mora et WingChing-Jones 2018, p. 428.
- Mora et WingChing-Jones 2018, p. 432.
- Mora et WingChing-Jones 2018, p. 432-433.
- Mora et WingChing-Jones 2018, p. 431.
- Mora et WingChing-Jones 2018, p. 433.
- Mora et WingChing-Jones 2018, p. 429.
- (es) T. Lopéz, « Los caballos ticos se van volando », El Financiero, San José, Costa Rica, , cité par Mora et WingChing-Jones 2018, p. 429.
- (es) « #AGAFAM ¡Todo un éxito la competencia centroamericana de caballos de raza iberoamericano! », sur HCH.TV, (consulté le ).
- « Ibero / Nicaragua (Cheval) », DAD-IS (consulté le ).
Annexes
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- (es) « Asociación Centroamericana de Criadores del Caballo Iberoamericano » (consulté le )
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- [Mora et WingChing-Jones 2018] (es) Grethel Solano Mora et Rodolfo WingChing-Jones, « Estructura de hato y manejo nutricional, sanitario, reproductivo y ambiental del caballo iberoamericano en Costa Rica », UNED Research Journal, vol. 10, no 2, , p. 428-434 (ISSN 1659-441X, DOI https://doi.org/10.22458/urj.v10i2.2172, lire en ligne [PDF])