Passage en douce — Wikipédia
Passage en douce | |
Passage en douce : carnet d'errance | |
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Auteur | Helena Klakočar |
Couleurs | noir & blanc |
Genre(s) | bande dessinée autobiographique |
Thèmes | réfugiés ; guerre de Croatie |
Personnages principaux | Helena Klakočar, son conjoint Ciki, leur fille Iskra |
Lieu de l’action | Europe |
Époque de l’action | juin 1991 - mai 1992 |
Éditeur | Fréon / L'Atelier d'édition |
Première publication | avril 1999 |
ISBN | 2-930204-20-6 |
Nombre de pages | 283 |
Fauve d'or 2000 du meilleur album étranger Prix France Info 2000 | |
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Passage en douce : carnet d'errance est une bande dessinée en noir et blanc de la Croate Helena Klakočar qui raconte ses voyages en Europe, avec son conjoint et leur enfant, tandis que la guerre fait rage. Cette bande dessinée en noir et blanc, parue en 1999 chez Fréon au format « à l'italienne », remporte le fauve d'or du meilleur album étranger au festival international de la bande dessinée d'Angoulême en 2000 ainsi que le prix France Info de la bande dessinée d'actualité et de reportage.
Synopsis
[modifier | modifier le code]En été 1991, Helena Klakočar quitte Zagreb avec sa famille : son conjoint Ciki et leur fille, Iskra, pour des vacances en catamaran. Or, la guerre qui fait rage leur interdit le retour[1]. La famille se déplace d'un port à un autre, en Grèce et en Italie, puis aux Pays-Bas, entre et mari 1992[2] ; Klakočar réalise des portraits de touristes pour gagner quelques revenus[2]. Au cours de leurs errances, ils se confrontent aux préjugés ethniques[1] et rencontrent d'autres exilés[2]. L'auteure tient un carnet de bord pour narrer cet exil[2]. En 1992, la famille trouve asile en Hollande[3].
Choix artistiques
[modifier | modifier le code]Le format, « à l'italienne », ainsi que le dessin, inspiré de la tradition yougoslave, « entre violence satirique, goût pour l'absurde et réalisme hérité des glorieux anciens », sont « difficiles d'accès de prime abord »[1]. Le style se rapproche du croquis, avec des dessins inachevés[1] et des lavis, qui traduisent le sentiment d'urgence[2],[1]. L'artiste évoque également ses rêveries et ses souvenirs[1].
Accueil critique
[modifier | modifier le code]Récompenses
[modifier | modifier le code]- 2000
Références
[modifier | modifier le code]- Brethes et Groensteen 2003.
- Loleck 1999.
- (en) « Helena Klakočar », sur Comiclopedia, .
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Romain Brethes et Thierry Groensteen (direction), « Helena Klacocar V. : Passage en douce », dans Primé à Angoulême : 30 ans de bande dessinée à travers le palmarès du festival, Éditions de l'An 2, (ISBN 2-84856-003-7), p. 96-97.
- Loleck, « Passage en douce (carnet d’errance) de Helena Klakocar V. », sur Du9.org, .
- Laurent Mélikian, « Triste plaisance », BoDoï, no 21, , p. 12.