Patrick Moya — Wikipédia
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Nationalité | |
Activité | Peinture, sculpture, céramique, dessin, performances, live painting, art numérique |
Formation | Villa Arson (- |
Influencé par | |
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Patrick Moya est un artiste plasticien français né le à Troyes, de père espagnol. Il vit et travaille à Nice. Il utilise peinture, sculpture, dessin, céramique, performances, live painting, installations, vidéo, art numérique.
Influencé par Marshall MacLuhan, il s'interroge avec lui sur les changements apportés à l'histoire de l'art par les nouveaux médias. Après une première période de travail sur son nom, assimilant l’œuvre à sa signature (1981), il invente un alter ego, le petit « moya », qui lui permet de « vivre dans son œuvre » (1997). Avant d’inventer son « Moya Land », composé d’un bestiaire presque humain, qui tend à prouver que « l’artiste est une civilisation à lui tout seul ». Puis, en 2007, de transposer cet univers dans le métavers (Second Life)[1].
Biographie
[modifier | modifier le code]Après des études d'art à la Villa Arson de Nice(1974-1977), Patrick Moya commence par poser nu comme modèle pour les écoles de dessin, tout en lisant Mc Luhan et poursuivant une réflexion sur la place de l'artiste dans les nouveaux médias (en particulier la télévision en direct). En 1982, il publie, aux éditions Bramstocker, un petit opuscule en photocopie intitulé Théorie de l'art d'un modèle aux Beaux-Arts[2], où l'on voit exprimées la plupart des idées sur lesquelles reposent son œuvre à venir : « le message, c'est le medium. Le seul message que j'ai à faire passer, c'est MOI. Je suis le medium. Dans la télévision en direct, le vrai medium … c'est l'homme »[3]
Au début des années 1980, assimilant l'œuvre à la signature, Moya réalise ses premières œuvres (peintures, dessins, sculptures) en travaillant uniquement sur les lettres de son nom, M-O-Y-A. Par exemple, en 1991, il construit à Taïwan une sculpture monumentale avec les lettres de son nom, lors d'un symposium de sculptures : elle existe toujours dans le jardin du Kaohsiung Museum of Fine Arts[4].
Depuis 1994, pour le « Carnaval Roi des Arts », Moya participe au carnaval de Nice en créant ou dessinant des grosses têtes et des chars, ou comme directeur artistique[5].
Il présente dès 1996 de grandes toiles et des sculptures au MAMAC, le Musée d'Art moderne et d'Art contemporain de Nice[6].
Après une période non figurative, il invente en 1997 un premier alter ego, autoportrait caricatural inspiré du personnage de Pinocchio qui lui permet de se représenter dans ses œuvres.
En juin 2007 est inaugurée, par Christian Estrosi alors ministre de l'Outremer, la peinture murale intérieure d'une chapelle à Clans, village du Haut Pays niçois : cette peinture raconte l'histoire de Saint Jean-Baptiste à base d'autoportraits de l'artiste[7].
En 2011, un catalogue raisonné parait aux éditions ArtsToArts : 2 tomes, plus de 800 pages, 4 200 œuvres référencées, 40 ans de création[8].
En 2014, il publie un essai, « l’art dans le nuage», qui est une réflexion sur l'art du futur[9].
En 2016, il est choisi par le conservateur du Palazzo Ducale de Mantoue, Peter Assmann, pour une grande exposition monographique dans la Cantina, sous le titre « Il laboratoire della metamorfosi »[10].
En décembre 2017, le département des Alpes-Maritimes lui consacre une rétrospective dans son nouvel espace, la Galerie Lympia, sur le port de Nice : sous le titre « Le Cas Moya », la scénographie de l’exposition présente les différentes facettes de l’œuvre de Moya[11].
En mars 2019, pour le Palais Royal de Caserta (Reggia di Caserta), il expose durant un mois, sous le titre « Moya Royal Transmedia », plusieurs peintures de très grand format, une série de portraits "néo-classiques" ainsi que des vidéos montrant son univers virtuel[12].
En octobre 2019, c'est l'inauguration de la « Nouvelle Chapelle Moya » peinte sur murs et plafond, dans le village du Mas (Alpes Maritimes).
Durant le confinement pour cause de Covid 19, il réalise, sur les murs du musée Massena de Nice, une peinture murale éphémère, sorte de cabinet de curiosités géant dans le cadre d’une exposition, « les années joyeuses »[13]. Il est l'invité de Guillaume Durand sur TV5 Monde pour parler de sa peinture éphémère[14].
En novembre 2020, le centre d’art L’Artistique à Nice, présente « la Télé de Moya », ses premières réflexions de l’époque où il était étudiant à la Villa Arson, qui serviront de base à son œuvre à venir : « les médias d'information transforment tout en créature. Pour la première fois dans l'histoire de l'art, la créature est sans créateur. »[15]
En 2022, il signe avec la maison Christian Dior Couture pour la création d’un lapin et d’une calligraphie originale déclinant le nom de DIOR, qui seront utilisés dans le cadre de la collection printemps/ été 2023 de Baby Dior : « en collaboration avec l’artiste français Patrick Moya, Baby Dior présente une capsule résolument pop. Habitées par l’esthétique singulière et plurielle du plasticien-performer niçois, les créations arborent un joyeux lapin rose célébrant le signe du zodiaque chinois de l’année 2023. »[16]
Le 16 juin 2023, Christian Estrosi, maire de Nice, inaugure la « Grande Dolly Bleue », sculpture en résine de 240 cm de hauteur, installée sur la Place du Pin[17].
Performances et installations
[modifier | modifier le code]En janvier 2007, Il participe à une nuit blanche à Modica (Sicile) avec « Une exposition en une nuit », quatorze toiles réalisées en direct[18].
Durant tout l'été 2011, il investit le centre d'art La Malmaison de Cannes, sur le thème « La civilisation Moya » : il peint in situ, sur tous les murs auparavant recouvert de toile noire, une fresque de 90 mètres de long au total, sur 4 mètres de hauteur, qui raconte son aventure artistique, depuis la création du monde jusqu'à la virtualisation de son personnage « moya », devenu « avatar »[19].
Adepte depuis les années 2000 de la « Live painting » (peinture en direct et en public), Moya bat son record en juin 2021 à Saint-Raphaël lors de Résonance urbaine, un festival de street-art : il réalise en deux jours une fresque de 55 mètres de long[20] sur le mur de plage du Veillat.
En décembre 2015, il réalise une performance dans sa ville natale de Troyes : toute l'exposition est peinte sur les murs de la Maison du Boulanger, peintures murales qui seront effacées à la fin de l'exposition[21].
Lors de la Journée des musées du 20 mai 2017, Moya est au musée départemental d’art ancien et contemporain d’Epinal pour proposer aux visiteurs un jeu des 7 erreurs, sous le titre « Moya dérange le musée » : "Il s’agit de découvrir les 7 œuvres de Moya qui auront remplacé, le temps d’une Journée et d’une Nuit, 7 œuvres du musée. De plus, durant la Nuit, l’artiste effectuera une « copie-surprise » en direct d’une œuvre choisie dans le musée. »[22]
Lors de « Mars aux musées » 2019, (18e édition), Moya proposait un nouveau jeu des 7 erreurs, sous le titre « Terra Moya : 2019, l’Odyssée des espaces », au musée de la Préhistoire de Terra Amata, Nice[23].
En juin 2020, il est à Fontainebleau pour une live painting sur le thème « histoire de l’art… du Moya Land », dans le cadre du #murartfontainebleau, un mur dédié au street art, et qui change tous les six mois[24].
Le 2 avril 2022, il est invité par le collectif Le MUR de Saint-Étienne[25] à coller une œuvre peinte destinée à ce mur de street art[26].
Dans les mondes virtuels
[modifier | modifier le code]En juillet 2007, il recrée son « Moyaland » dans le monde virtuel en 3D de Linden Lab (Second Life).
En octobre 2008, il participe à une exposition internationale intitulée Rinascimento virtuale (Renaissance virtuelle, l'art dans Second Life), initiée par le journaliste Mario Gerosa[27] qui eut lieu dans le musée national d'anthropologie et d'ethnologie de la ville de Florence en Italie.
Dès 2008, il est considéré comme un artiste numérique[28].
Il réalise chaque année depuis 2009 le cyber carnaval de Nice, en partenariat avec l'Office de Tourisme de Nice[29]. Avec la crise sanitaire du Covid 19, l'édition 2021 du carnaval de Nice étant annulée, il était possible de vivre une version virtuelle de ce carnaval dans le Moyaland virtuel[30].
Un reportage de Laura du web (Laura Tenoudji) dans Télématin (28 novembre 2019), est consacré à Moya dans Second Life[31].
En 2022, le Moyaland est devenu « une destination touristique dans le métavers »[32].
Comme le dit le journal Les Échos, Moyaland est « le premier univers touristique français »[33].
Œuvres de Patrick Moya dans les collections publiques en France (sélection)
[modifier | modifier le code]- MAMAC (Nice) : Moya et l'âne Onyme (peinture)[34]
- MAMAC (Nice) : Petit Adam 1 (sculpture)[35]
- MAMAC (Nice) : Petit Adam 2 (sculpture)[36]
- Ville de Cap d'Ail : la Statuette de la Liberté de Moya, qui depuis 2009, « surveille l'entrée ouest de Cap-d'Ail, perchée dans le jardin d'enfant du Château des Terrasses, repeignant le ciel en bleu. » Elle a été restaurée en 2018[37].
- Village de Coaraze : un cadran solaire sur le mur de l'école (bronze et céramique, 2008)[38]
- Ville de Nice, Donation de Jean Ferrero[39] (ou Espace Ferrero), inaugurée en février 2014 : plusieurs œuvres de Moya (années 1990 à 2013)[40].
- musée départemental d'art ancien et contemporain d'Épinal : acquisition de La Joconde de Moya, une copie d'une copie de la Joconde, 2017[41]
- Pole Culturel Chabran, Draguignan : acquisition de « la Moyathèque », peinture monumentale, 2018[42]
En Asie et ailleurs
[modifier | modifier le code]- Kaohsiung Museum of Fine Arts, Taïwan : une sculpture monumentale (1991)[43] et une autre sculpture, « Moya Tree » (1991)[1]
- Radium Art Center, Busan, Corée du sud : « Dolly colonne », sculpture monumentale en acier, 2013
- Palazzo Ducale (complesso museale), Mantoue, Italie : une peinture, « Moya architecte », 2016
- Reggia di Caserta (museo d'arte contemporanea della reggia), Caserta, Italie ; une peinture, « Les plafonds du Moyaland », 2016
Exposition collective
[modifier | modifier le code]- MONUMENTAL : en 2019, le village de Mougins (France) accueille quinze sculptures géantes de huit artistes, dont trois de Moya[44],[45].
- ABC ART : en avril 2022 à Niort, il participe à cette exposition du Musée Bernard d'Agesci : « six salles d’exposition du musée Bernard-d’Agesci sont consacrées à la présentation de plus de deux cents abécédaires des 19e et 20e siècles : dans le hall d’entrée, l’Abécédaire haut en couleur de Patrick Moya… »[46].
Bibliographie (sélection)
[modifier | modifier le code]- Le Cas Moya, troisième édition, Baie des Anges éditions, 2022
- La Nouvelle Chapelle Moya, Baie des Anges éditions, 2019
- Moya Royal Transmedia, catalogue de l'exposition du même nom, Reggia di Caserta, Italie, 2019
- Le cas Moya, l'exposition, catalogue de l'exposition du même nom, Snoeck éditions, 2017
- "MOYA", catalogue de l'exposition "Il laboratorio della metamorfosi", Palais ducal, Mantoue, Italie, 2016
- Moya et le carnet des desseins, Baie des Anges éditions, 2016
- Le Cas Moya, par Florence Canarelli, Baie des Anges éditions, 2015[47]
- "MOYA", catalogue de l'exposition "Moya in the classics", Radium Art Center, Pusan, Corée du Sud, 2013
- Moya fait son cirque, Baie des Anges édition, 2013
- L'art dans le nuage, Baie des Anges édition, 2012
- Patrick Moya, catalogue raisonné, 1971/2011, éditions ArtsToArts
- MOYA, catalogue de l'exposition La Civilisation Moya, Texte Frederic Ballester, édition Images en Manœuvre, Marseille, 2011
- Le Carnaval des animaux, Patrick Moya, Siranouche éditions
- Le bestiaire de Moya, Patrick Moya, éditions de la Huppe, 2010
- L'abécédaire de Moya, Florence Canarelli, MPO, 2010
- La chapelle Moya, Florence Canarelli, Mélis éditions, 2007
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Le Cas Moya / L'Expo, Gand, Snoeck, , 104 pages (ISBN 9789461614315), Chapitre "La constitution du Moi de Moya", page 64 / 77 Et chapitre "Biographie", pages 86/103
- Moya Patrick, Théorie de l'art d'un modèle aux Beaux-Arts, Nice, Bramstocker, (lire en ligne)
- Florence Canarelli, Le Cas Moya, Nice, Maison d'édition Baie des Anges, , 416 pages (ISBN 978-2-37640-074-5), chapitre "Moya réfléchit", pages 25 à 44
- « Plan du parc des sculptures du musée » [PDF, sculpture numéro 27], sur site du musée des beaux arts de Kaohsiung, Taiwan (consulté le )
- « Les Ymagiers », sur Nice Carnaval, page officielle du carnaval de Nice (consulté le )
- « Expositions Galerie Contemporaine ; Patrick Moya, 02 février - 10 mars 1996 », sur MAMAC de Nice (consulté le )
- Martine Sautory, « La Chapelle de Patrick Moya », sur La Vie (consulté le )
- Collection ArtstoArts, « Patrick Moya », sur BNF, (consulté le )
- « L'art dans le nuage, Patrick Moya : du réel au virtuel et inversement », sur Baie des Anges éditions, (consulté le )
- « L’artista eclettico a Palazzo Ducale: ecco Patrick Moya », sur La Gazzetta di Mantova, (consulté le )
- Pauline Weber, « Dans la tête de Patrick Moya », sur Beaux Arts magazine, (consulté le )
- « «Moya Royal Transmedia»in mostra alla Reggia di Caserta », sur Il Matino, (consulté le )
- « Revivez les années joyeuses de la collection Ferrero au Musée Masséna de Nice », sur Cote Magazine, (consulté le )
- « 300 Millions de critiques au Musée Masséna à Nice Les samedis 6, 13 et 20 juin 2020 à 19h05 », sur TV5 Monde, (consulté le )
- « La télé de MOYA… Une télé exposition », sur Ville de Nice, (consulté le )
- « Baby Printemps / été 2023 », sur Avenue Montaigne Guide, (consulté le )
- « La nouvelle brebis "Dolly" de Patrick Moya, emblème de la communauté LGBTQIA+, inaugurée à Nice », sur Nice Matin, (consulté le )
- « Modica, Notte Bianca per l’Epifania », sur TRAVEL NO STOP / Sicilia, (consulté le )
- Alexandre Crochet, « L'autre Riviera », Gazette Drouot, , dernier chapitre de l'article sur Moya : "Bonjour Monsieur Moya"
- « 18 - PATRICK MOYA (2021) », sur la ville de Saint-Raphaël, (consulté le )
- « L'univers de Patrick Moya à la Maison du Boulanger », sur Canal 32, (consulté le )
- « Moya performer adepte de live painting », sur Les Imaginales, "premier festival des littératures de l'imaginaire en France", (consulté le )
- « Mars aux Musées fait son cinéma… », sur la ville de Nice, actualités, (consulté le )
- Faustine Léo, « Fontainebleau : de l’art à ciel ouvert avec le plasticien Patrick Moya », sur Le Parisien, (consulté le )
- « Le MUR de Saint-Étienne a été inauguré le 6 septembre 2013 par Jean Faucheur, au 2 rue du Frère Maras. » (consulté le )
- « Ils font le MUR à Saint-Etienne », sur Radio France, (consulté le )
- « Da Second Life fino al museo La seconda vita del Rinascimento », sur le journal Corriere Fiorentino, (consulté le )
- Anne-Cécile Worms, Arts numériques - Tendances/Artistes/Lieux et Festivals, Paris, M21 Editions, (ISBN 978-2-916260-33-4)
- « Venez découvrir le Cyber Carnaval ! Venez découvrir vendredi 26 février 2016 une démonstration de cyber carnaval et rencontrer son initiateur, Patrick Moya. », sur La Ville de Nice, (consulté le )
- Marylène Iapichino, « Nice. Malgré le Covid-19, il est possible de vivre le carnaval 2021 dans un monde virtuel », sur site actu.fr, (consulté le )
- Laura Tenoudji, « Artiste digital : Patrick Moya » , sur France TV, Dans la rubrique « Place net - Artiste digital : Patrick Moya », (consulté le )
- Delphine Le Feuvre, « Le secteur du tourisme se penche sur le metaverse », sur magazine GEO : chapitre "Des destinations touristiques inventées dans le métavers", (consulté le )
- Naima Aida, « Tourisme et métavers : vers une généralisation du voyage virtuel ? », sur Les Échos (consulté le )
- Moya et l'âne Onyme (peinture)
- Petit Adam 1 (sculpture)
- Petit Adam 2 (sculpture)
- Marechal Olivier-Vincent, « La Statuette de la Liberté de Moya à Cap-d'Ail vandalisée », sur Monaco Matin (groupe Nice Matin), (consulté le )
- « Les Cadrans solaires aux signatures prestigieuses », sur Site du village de Coaraze, rubrique Patrimoine : "La vie d'un artiste méditerranéen" de Patrick Moya (consulté le )
- AMÉLIE DU FRETAY, « DONATION 853 œuvres données par le galeriste niçois Jean Ferrero à la Ville de Nice », sur Le Journal des Arts, (consulté le )
- Michel Sajn, « ARTISTIQUEMENT VÔTRE ! », sur La Strada : "L’Artistique, où la Collection Donation de Jean Ferrero a trouvé un écrin à sa mesure, est devenu un lieu d’exposition, de conférence, de projection et de performance. Il était donc logique que Patrick Moya, artiste atypique niçois, poulain de la Galerie Ferrero de 1996 à 2003, y soit exposé." (consulté le )
- Ph.N., « Toujours fun la soirée au musée », sur Vosges Matin, chapitre "La Joconde de… Moya", (consulté le )
- « L’ARTOTHÈQUE : L’ART CONTEMPORAIN SOUS TOUTES SES FORMES ET POUR TOUS », sur site de la Dracénie Provence Verdon agglomération : chapitre "Espace Culturel Moya" (consulté le )
- Kaohsiung Museum of Fine Arts, Taïwan : une sculpture monumentale (1991)
- Patrick MOYA -SCULPTURES, sur le site officiel.
- MONUMENTAL, une balade dans un musée à ciel ouvert, sur Kidiklik.fr.
- « Niort : l’abécédaire, l’art en toutes lettres au musée d’Agesci », (consulté le )
- « Patrick Moya »