Paul Courounet — Wikipédia
Paul Courounet | |
Naissance | Pellegrue (Gironde) |
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Décès | (à 52 ans) Séméac (Hautes-Pyrénées) |
Origine | France |
Allégeance | République française Forces françaises libres |
Arme | Infanterie |
Grade | Capitaine |
Années de service | 1926 – 1958 |
Conflits | Seconde Guerre mondiale Guerre d'Indochine |
Distinctions | Chevalier de la Légion d'honneur Compagnon de la Libération Médaille militaire Croix de guerre 1939-1945 |
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Paul Courounet (Pellegrue, - Séméac, ), est un militaire français, Compagnon de la Libération. Sous-officier expérimenté des troupes de marine, il choisit en 1940 de se rallier à la France libre. Membre de la 2e division blindée (2e DB) du général Leclerc, il participe aux combats en Afrique du Nord puis prend part à la Libération de la France.
Biographie
[modifier | modifier le code]Jeunesse et engagement
[modifier | modifier le code]Paul Courounet naît le à Pellegrue en Gironde[1]. En , il s'engage dans l'armée et est affecté au 24e régiment d'artillerie où il est promu brigadier puis maréchal des logis en [2]. Il séjourne ensuite au Maroc et en Indochine au sein d'unités d'artillerie coloniale[3]. En , il est muté au régiment de tirailleurs sénégalais du Tchad (RTST)[2]. Chef d'une section de transport, il est chargé d'effectuer des ravitaillements entre Moussoro et Faya-Largeau sur une piste particulièrement difficile[2].
Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Toujours en poste au RTST lors du déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, il décide de poursuivre la lutte contre le troisième Reich et participe, en , au ralliement du Tchad à la France libre, entraînant avec lui un grand nombre de ses camarades[2]. AU sein de la colonne Leclerc, il est engagé dans la guerre du désert et participe à la bataille de Koufra au début de l'année 1941[3]. Il s'y distingue particulièrement en tant que chef de pièce de mitrailleuse et est promu adjudant à titre exceptionnel par le général de Larminat[3]. Après avoir pris part à la première campagne du Fezzan au début de l'année 1942, Paul Courounet reçoit la croix de la Libération le puis est promu adjudant-chef en octobre suivant[1]. Il participe alors à la seconde campagne du Fezzan et à celle de Tripolitaine, puis à la campagne de Tunisie[1]. Au cours de celles-ci, chef de la 2e compagnie automobile du RTST, il s'illustre par la qualité de son travail d'organisation des transports et du ravitaillement dans des conditions éprouvantes[3].
Ses qualités lui valent d'être muté à la 497e compagnie du train divisionnaire de la 2e division blindée (2e DB) du général Leclerc[3]. Transféré en Angleterre au printemps 1944, il débarque en Normandie sur Utah Beach avec la 2e DB le [3]. Après la bataille de Normandie, il participe à la libération de Paris et est promu sous-lieutenant à titre exceptionnel[2]. Il suit ensuite la division dans son avancée et prend part à la bataille des Vosges et à la campagne d'Alsace[2].
Après-guerre
[modifier | modifier le code]Promu lieutenant à titre définitif, Paul Courounet retrouve son ancien régiment, devenu entre-temps régiment de marche du Tchad[3]. Avec lui, il participe à la guerre d'Indochine (au sein du groupement de marche de la 2e DB puis à des opérations au Maroc[3]. À son retour en France, il est muté à Nîmes où il commande la compagnie d'instruction du groupement du matériel et des bâtiments coloniaux[2]. Parti à la retraite mais réserviste avec le grade de capitaine, Paul Courounet meurt le à Semeac, dans les Hautes-Pyrénées[2]. Il est inhumé à Tarbes[1].
Décorations
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- « Biographie - Ordre National de la Libération »
- Vladimir Trouplin, Dictionnaire des Compagnons de la Libération, Elytis, (ISBN 978-2-35639-033-2 et 2-35639-033-2)
- Jean-Christophe Notin, 1061 Compagnons : histoire des Compagnons de la Libération, Paris, Éditions Perrin, , 822 p. (ISBN 2-262-01606-2)
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jean-Christophe Notin, 1061 compagnons : Histoire des Compagnons de la Libération, Éditions Perrin, , 822 p. (ISBN 2-262-01606-2).
- Vladimir Trouplin, Dictionnaire des Compagnons de la Libération, Elytis, , 1230 p. (ISBN 978-2-35639-033-2 et 2-35639-033-2).
- François Marcot, Dictionnaire historique de la résistance, Robert Laffont, (ISBN 2-221-09997-4).