Paul Essè Iko — Wikipédia

Paul Essè Iko
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Paul Essè Iko, né en à Dassa-Zounmè, ancien secrétaire général de la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (CSTB), syndicaliste et militant des droits des travailleurs béninois, est un acteur majeur de société civile au Bénin.

Enfance, éducation et débuts

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Paul Essè Iko nait à Dassa-Zoumé en 1953 dans une famille catholique dans laquelle son père Robert Iko se charge de lui inculquer des valeurs dans son enfance. Il confie aux médias que son père l'a formé « à défendre les vertus d’équité, de justice, de piété et d’amour du prochain »[1]. Paul commence l'école dans sa ville natale jusqu'au collège avant de poursuivre ses études au collège Père Aupiais de Cotonou dans les années 1970. Après le baccalauréat, il s'inscrit en droit à l’Université Nationale du Bénin.

Carrière professionnelle

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Engagement politique

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En 1977, à la création du Parti Communiste du Dahomey qui devient PCB, Paul Essè Iko y adhère et se met dans la lutte clandestine. Selon ses propos relayés par La Nouvelle Tribune, il dit s’être engagé « pour que le Bénin puisse connaître une indépendance effective » critiquant l'alignement de Mathieu Kérékou au bloc de l'Est et sur la doctrine du marxisme-léninisme. Le 2 août 1979, pour ses critiques contre le régime révolutionnaire, il connait une arrestation et un emprisonnement de cinq ans[2].

Militantisme syndical

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Au collège, dans sa ville natale, il apprend à militer dans l’Union Générale des étudiants du Dahomey. Après sa sortie de prison pendant la période révolutionnaire, il participe à la création du Syndicat des Instituteurs du Bénin  (SIB) et s’engage dans le combat de la suppression de la taxe civique. En 1990, il fait partie des représentants du Syndicat des Instituteurs du Bénin à la Conférence Nationale. Il se hisse à la tête de la CSTB en tant que Secrétaire général où il conduit des luttes pendant plus de quatre ans[3],[4],[5],[6]. Le 8 septembre 2017, il quitte la CSTB avant d'être admis à la retraite où il milite pour l'amélioration des conditions de vie des retraités[7],[8].

Notes et Références

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  1. « Portrait de Paul Essè Iko : engagement politique et parcours syndical », sur La Nouvelle Tribune, (consulté le )
  2. « Hommage à la mémoire du Général Mathieu Kérékou : Regrets et désolation des victimes du Prpb » (consulté le )
  3. FLAT, « Paul Essè Iko, Sg-Cstb se prononce sur les 27 ans de la Conférence (...) - Fraternité », sur fraternitebj.info (consulté le )
  4. Alex Hountondji, « Bénin – Dette envers les travailleurs: Paul Essè Iko plonge le régime de Boni Yayi », sur Média Bénin, (consulté le )
  5. FLAT, « Paul Essè Iko, Sg des retraités : « Yayi ne peut pas dire qu’il a (...) - Fraternité », sur fraternitebj.info (consulté le )
  6. zounars, « Mécontentement dans le secteur justice:Le Syntra-Justice en grève de 72 heures dès ce jour », sur https://lanation.bj/index.php/societe/mecontentement-dans-le-secteur-justicele-syntra-justice-en-greve-de-72-heures-des-ce-jour, (consulté le )
  7. Banouto, « Bénin: la succession du bouillant Paul Essè Iko en téléchargement à la Cstb », sur banouto.bj, (consulté le )
  8. Cochimau S. Houngbadji, « Paul Essè Iko: "le SMIG doit être à 100 000 F au moins" et la pension des retraités relevée », sur Benin Web TV, (consulté le )

Articles connexes

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