Peripatoides — Wikipédia

Peripatoides est un genre de vers de velours de la famille des Peripatopsidés.

Ces animaux sont des chasseurs nocturnes qui crachent de la colle pour piéger leurs proies. En Nouvelle-Zélande, les espèces de Peripatoides ont 14, 15 ou 16 paires de pattes[1]. Ce genre est à fécondation interne. Le sperme atteint les œufs par transfert dermo-hémocélique : les spermatozoïdes percent la peau de la femelle pour pénétrer dans son corps à n'importe quel endroit ; ils sont transportés jusqu'aux œufs par son hémolymphe[2]. Les œufs éclosent à l'intérieur de la femelle, où les juvéniles commencent leur développement ; ils naissent par groupes de 4 à 6, semblables à des miniatures incolores des adultes[1].

Liste d'espèces

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Le genre contient les espèces suivantes[3] :

Le taxon ovovivipare de Nouvelle-Zélande Peripatoides novaezealandiae (en) (Hutton 1876) a été décrit en 1988 comme un complexe d'espèces d'au moins cinq taxons, tous à 15 paires de pattes, mais isolés sur le plan de la reproduction[4]. Ces nouvelles espèces (Peripatoides aurorbis, Peripatoides kawekaensis (en), Peripatoides morgani et Peripatoides sympatrica Trewick, 1998) ne se distinguent par aucun caractère morphologique, bien qu'elles soient génétiquement différenciées[5],[4]. Peripatoides novaezealandiae (Hutton, 1876), et les espèces cryptiques ont été considérées comme nomina dubia par Oliveira et al., 2012, car des types locaux ont été identifiés et non des spécimens holotypes pour P. novaezealandiae. Cependant, le matériel type des espèces cryptiques est conservé au musée Te Papa Tongarewa, par ex[6]. Il existe un débat pour savoir si un nom d'espèce doit être reconnu si aucun spécimen complet n'est conservé dans un musée[7],[8].

En 2014, le ministère néo-zélandais de la conservation a également reconnu[9] :

  • Peripatoides novaezealandiae (Hutton, 1876)
  • Peripatoides aurorbis Trewick, 1998
  • Peripatoides morgani Trewick, 1998
  • Peripatoides sympatrica Trewick, 1998

Références

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  1. a et b (en) Steven Trewick, Wild Life New Zealand, New Zealand, Hand-in-Hand Press, (ISBN 978-0-473-48320-3)
  2. (en) Tutt, Daugherty et Gibbs, « Differential life-history characteristics of male and female Peripatoides novaezealandiae (Onychophora: Peripatopsidae) », Journal of Zoology, vol. 258, no 2,‎ , p. 257–267 (ISSN 1469-7998, DOI 10.1017/S095283690200136X, lire en ligne)
  3. (en) Oliveira, Read et Mayer, « A world checklist of Onychophora (velvet worms), with notes on nomenclature and status of names », ZooKeys, no 211,‎ , p. 1–70 (PMID 22930648, PMCID 3426840, DOI 10.3897/zookeys.211.3463, lire en ligne, consulté le )
  4. a et b (en) Trewick, « Sympatric cryptic species in New Zealand Onychophora », Biological Journal of the Linnean Society, vol. 63, no 3,‎ , p. 307–329 (ISSN 0024-4066, DOI 10.1111/j.1095-8312.1998.tb01520.x)
  5. (en) Trewick, « Mitochondrial DNA sequences support allozyme evidence for cryptic radiation of New Zealand Peripatoides (Onychophora) », Molecular Ecology, vol. 9, no 3,‎ , p. 269–281 (ISSN 1365-294X, PMID 10736025, DOI 10.1046/j.1365-294x.2000.00873.x, lire en ligne)
  6. « Loading... | Collections Online - Museum of New Zealand Te Papa Tongarewa », collections.tepapa.govt.nz (consulté le )
  7. (en) Donegan, « New species and subspecies descriptions do not and should not always require a dead type specimen », Zootaxa, vol. 1761, no 1,‎ , p. 37–48 (ISSN 1175-5334, DOI 10.11646/zootaxa.1761.1.4)
  8. (en) Peterson, « Type specimens in modern ornithology are necessary and irreplaceableLos especímenes tipo en la ornitología moderna son necesarios e irremplazablesType specimens in modern ornithology », The Auk, vol. 131, no 3,‎ , p. 282–286 (ISSN 0004-8038, DOI 10.1642/AUK-13-204.1)
  9. (en) New Zealand peripatus/ngaokeoke : current knowledge, conservation and future research needs, (ISBN 9780478150094, OCLC 994631114)

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Bibliographie

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Liens externes

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