Petro Trad — Wikipédia
Petro Trad بيترو طراد | |
Fonctions | |
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Président du Conseil des ministres du Liban | |
– (1 mois et 20 jours) | |
Président | Lui-même |
Prédécesseur | Ayoub Tabet (intérim) Sami Solh |
Successeur | Riad al-Solh |
Président de la République libanaise | |
– (1 mois et 30 jours) | |
Président du Conseil | Lui-même |
Prédécesseur | Ayoub Tabet (intérim) Alfred Naccache |
Successeur | Béchara el-Khoury |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Beyrouth (Empire ottoman) |
Date de décès | |
Lieu de décès | Beyrouth (Liban) |
Nationalité | Libanaise |
Diplômé de | Université de Paris Université Saint-Joseph de Beyrouth |
Profession | Avocat |
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Présidents de la République libanaise Présidents du Conseil des ministres libanais | |
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Petro Trad, né en 1886 et mort en , est un homme d'État libanais de confession grecque-orthodoxe.
Il a été président de la République libanaise sous le mandat français du au , ainsi que Premier ministre du au .
Biographie
[modifier | modifier le code]Trad naît dans une famille grecque-orthodoxe de la haute société beyrouthine. Il est diplômé de droit de l'université de Paris. Il appartient au mouvement de la réforme avec Salim Ali Salam. Il est l'un des six signataires d'une pétition présentée au ministère français des Affaires étrangères en 1913 demandant la fin du système de vilayet, c'est-à-dire de l'administration ottomane de la Grande Syrie (dont fait partie le futur Liban) et de la Palestine. Les signataires appellent à une entité séparée sous administration d'émissaires français. Cette pétition provoque la colère du gouverneur militaire ottoman Djemal Pacha contre les Libanais en général et les chrétiens en particulier ; il ordonne au conseil de guerre d'Aley de procéder à l'exécution des six signataires. Ceux-ci sont obligés de fuir précipitamment à l'étranger y compris Trad.
Après la Première Guerre mondiale, Trad retourne à Beyrouth comme allié des Français et fonde la ligue des chrétiens qui demande à la Société des Nations un mandat français au Liban et un mandat français en Syrie en transition d'une pleine indépendance.
Trad est élu député de Beyrouth en 1925, servant au Parlement du Liban pendant des décennies. Il est membre de la commission parlementaire qui s'attelle à l'élaboration du traité franco-libanais de 1936. L'administration française soutient sa candidature comme vice-président du parlement. Il est nommé de à et d' à [1].
Trad est tiraillé entre Émile Eddé, allié inconditionnel des Français, et Béchara el-Khoury, défenseur d'une indépendance immédiate. Dans ses Mémoires, el-Khoury accuse Trad de soutenir Eddé. En fait, Trad était d'avis que les deux étaient incapables de gagner la présidence, ce qui explique qu'il s'est présenté lui-même comme candidat de consensus.
Trad devient donc président par défaut dans une phase intérimaire. En effet, l'administration française le nomme pour préparer l'élection d'un futur président cette fois-ci choisi par les députés libanais. La victoire de Béchara el-Khoury en 1943 lui fait réaliser que ses chances d'être un jour président élu sont nulles. Il meurt à Beyrouth, le .
Références
[modifier | modifier le code]Liens externes
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