Phare du Titan — Wikipédia
Coordonnées | |
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Localisation |
Construction | |
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Automatisation | oui |
Patrimonialité | Recensé à l'inventaire général |
Visiteurs | non |
Hauteur | 10,33 m |
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Élévation | 73,23 m |
Lanterne | halogène 1000W |
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Portée | |
Feux |
Le phare du Titan se trouve sur la côte nord-est de l'île du Levant, à l'est de l'île de Porquerolles.
Le premier phare a été construit en 1835[1]. En 1897, trop étroit pour recevoir un appareil d'éclairage plus puissant, il fut remplacé par une petite tour ronde plus large, accolée à l'ancien bâtiment carré. Il a été doté d'un feu fixe en 1890[2]. Les logements de l'ancien phare continuèrent de servir aux gardiens après la construction de la nouvelle tour. En 1944, la lanterne de cette dernière fut mitraillée et en garde toujours les traces.
Philippe Tailliez le donne comme repère de l'épave du Titan lorsqu'il en effectue une fouille préliminaire en 1954[3] puis complète en 1957[4].
Le phare se trouve désormais dans la zone militaire du Centre d'essais de la Méditerranée, pour les lancements de missiles pour le compte de la direction générale de l'Armement.
Il a été automatisé en 1984 et ne se visite pas.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Les Archives nationales conservent, sous la cote CP/F/14/17528/10, quatre plans du phare du Titan, sous le nom de "phare de l'île du Levant", datant de 1834 à 1837.
- Procès-verbal de la séance du 29 novembre 1890 de la Commission des phares conservé aux Archives nationales sous la cote 20090296/28, pages 41 à 43 (voir la notice dans la salle des inventaires virtuelle).
- Philippe Tailliez (photogr. GERS), « L'archéologue et le plongeur » (voir section « L’épave du Titan »), Revue maritime, Paris, Librairie militaire de L. Baudoin, no 136, , p. 1091-1097 (ISSN 0335-380X, BNF 34374990).
- Philippe Tailliez, « Travaux de l’été 1958 sur l’épave du « Titan » à l’île du Levant (Toulon) », dans Congrès international d'archéologie sous-marine et Institut international d'études ligures, Actes du IIe Congrès international d'archéologie sous-marine : Albenga, 1958 [« Atti del 2e Congresso internazionale di archeologia sottomarina, Albenga [e Alassio], 1958 »], Bordighera, Institut international d'études ligures [Istituto internazionale di studi liguri], , 390 p., 28 cm (OCLC 490746090, BNF 32966270, SUDOC 047478160), Parte prima. Ricerche sottomarine, p. 176.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- J. L. (photogr. L. Lunati), « Quand s’allument sur la mer les feux fraternels de la nuit » (numérisé par la médiathèque d’Hyères), République – Le Provençal, [Hyères], s.n., , p. 4 col. 1-4 (vue 328/436) (lire en ligne, consulté le ).
- *Laurette Alario, Jean-Luc Alziary, Gilles Marchal, Frédéric Capoulade, Baptiste Rossi et Jean-Pierre Blanc, Phare du Titan, Île du Levant, Agir O Levant, coll. « Cahiers du Levant » (no 6), , 21 cm (ISBN 2-9131-1300-6 (édité erroné)) Ouvrage largement orienté sur les gardiens du phare du Titan.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Phare du Titan (photographie)
- Notice no IA83000560, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture