Philip Hammond — Wikipédia

Philip Hammond
Illustration.
Portrait officiel de Philip Hammond en 2017.
Fonctions
Chancelier de l'Échiquier
Second lord du Trésor

(3 ans et 11 jours)
Premier ministre Theresa May
Gouvernement May I et II
Prédécesseur George Osborne
Successeur Sajid Javid
Secrétaire d'État des Affaires étrangères
et du Commonwealth

(1 an, 11 mois et 29 jours)
Premier ministre David Cameron
Gouvernement Cameron I et II
Prédécesseur William Hague
Successeur Boris Johnson
Secrétaire d’État à la Défense

(2 ans et 9 mois)
Premier ministre David Cameron
Gouvernement Cameron I
Prédécesseur Liam Fox
Successeur Michael Fallon
Secrétaire d'État aux Transports

(1 an, 5 mois et 3 jours)
Premier ministre David Cameron
Gouvernement Cameron I
Prédécesseur Andrew Adonis
Successeur Justine Greening
Secrétaire en chef du Trésor du cabinet fantôme

(17 ans, 4 mois et 1103 jours)
Premier ministre David Cameron
Prédécesseur Theresa Villiers
Successeur Liam Byrne

(7 mois)
Premier ministre Michael Howard
Prédécesseur George Osborne
Successeur Theresa Villiers
Secrétaire d'État au Travail et aux Retraites du cabinet fantôme

(1 an, 6 mois et 26 jours)
Premier ministre David Cameron
Prédécesseur Malcolm Rifkind
Successeur Chris Grayling
Membre de la Chambre des lords
Lord Temporal
En fonction depuis le
(4 ans et 7 jours)
Pairie à vie
Député britannique

(22 ans, 6 mois et 5 jours)
Élection
Réélection 7 juin 2001
5 mai 2005
6 mai 2010
7 mai 2015
8 juin 2017
Circonscription Runnymede et Weybridge
Législature 52e, 53e, 54e, 55e, 56e et 57e
Prédécesseur Circonscription créée
Successeur Ben Spencer
Biographie
Nom de naissance Philip Anthony Hammond
Date de naissance (68 ans)
Lieu de naissance Epping (Royaume-Uni)
Nationalité Britannique
Parti politique Parti conservateur (jusqu'en 2019)
Indépendant (depuis 2019)
Conjoint Susan Williams-Walker
Diplômé de Université d'Oxford

Signature de Philip Hammond

Philip Hammond, né le à Epping dans l'Essex, est un homme politique britannique, membre du Parti conservateur jusqu'en 2019.

À compter de 2010, il occupe de hautes fonctions dans les gouvernements Cameron I et II. Il est, de à , chancelier de l'Échiquier des gouvernements May I et II.

Formation et débuts

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Fils d'ingénieur, Philip Hammond grandit dans l'Essex, situé à l'est de Londres. Après une scolarité en école publique, il obtient une bourse qui lui permet de faire ses études à l'University College d’Oxford, où il obtient un diplôme (Bachelor of Arts) en sciences politiques, philosophie et économie (Philosophy, Politics, Economy). Il entame sa carrière en travaillant dans le secteur de l'immobilier, du BTP, et de l'énergie[1].

Carrière parlementaire

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Depuis le redécoupage électoral de 1997, Hammond est élu à la Chambre des communes pour la circonscription de Runnymede et Weybridge, située dans le comté de Surrey (Sud de l’Angleterre)[2].

Carrière ministérielle

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Bert Koenders et Hammond, à Londres.

Dans le premier gouvernement de David Cameron, Hammond devient secrétaire d'État aux Transports[3], étant, à ce titre, membre du Conseil privé[4].

En 2011, il succède à Liam Fox, démissionnaire, à la Défense[5], puis occupe le poste de secrétaire d'État aux Affaires étrangères à partir du remaniement du . À cette occasion, la presse relève ses positions eurosceptiques, peu après la victoire du Front national et de l'UKIP aux élections européennes[6]. En 2016, il soutient cependant le Remain[a] lors du référendum sur l'appartenance du Royaume-Uni à l'Union européenne. Après la démission de David Cameron, il est choisi par le nouveau Premier ministre Theresa May comme nouveau chancelier de l'Échiquier. Il succède ainsi à George Osborne[b] pour « casser » l'image des gouvernements conservateurs « réputés négliger le domaine social ».

En , il est critiqué pour avoir accepté une montre d'une valeur de 1 950 £ de l’homme d'affaires saoudien Sheikh Marei Moubarak Mahfouz bin Mahfouz[7].

Hammond fait partie des 21 députés conservateurs exclus du parti le pour avoir voté contre le Premier ministre Boris Johnson[8].

Il est créé pair à vie, le , avec le titre de baron Hammond de Runnymede.

Après s’être éloigné de la vie politique, il exerce différents emplois dans le secteur privé, notamment celui de directeur non exécutif de la banque OakNorth International. Il est accusé à l'été 2021 d’avoir dérogé au code de conduite des anciens membres du gouvernement, en écrivant à un haut fonctionnaire ayant travaillé sous ses ordres dans le but de défendre les intérêts de la banque[9]. Il émarge également en tant que conseiller auprès des autorités financières du Koweït et du Bahreïn[10].

En août 2022, il est révélé que le cabinet de conseil de Hammond a généré près de £1m de bénéfices tout en travaillant pour des clients controversés, notamment le gouvernement de l'Arabie saoudite et de Bahreïn[11].

Vie privée

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Philip Hammond est marié et père de 3 enfants[1].

Notes et références

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  1. en français : « Rester » En ce sens, il est favorable au maintien du Royaume-Uni dans l'Union européenne.
  2. Osborne est à l'origine de plusieurs grandes coupes budgétaires dans les budgets de l'État.

Références

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  1. a et b Royaume-Uni : Philip Hammond remplace George Osborne, Le Point, 14 juillet 2016
  2. (en) « Philip Hammond MP », BBC-Democracy live
  3. (en) « Out with the old Cabinet, in with the new », sur publicservice.co.uk.
  4. (en) « Privy Council appointments, 13 May 2010 », Privy Council.
  5. (en) « Conservative Hammond named as UK Defence Secretary », Reuters.
  6. « l’eurosceptique Philip Hammond remplace Hague aux Affaires étrangères » [archive du ], sur fr.euronews.com.
  7. (en) Jon Ungoed-Thomas, « Saudi gift row engulfs minister »
  8. Cécile Ducourtieux, Les rebelles, des figures respectées dans les rangs conservateurs dans Le Monde du 6 septembre 2019 p. 2
  9. (en) Aubrey Allegretti, « Labour accuses Philip Hammond of breaking ministerial code », sur The Guardian,
  10. (en) « Half of Tory ex-ministers take jobs in sectors relevant to former department », sur the Guardian,
  11. (en) « Philip Hammond’s consultancy firm made almost £1m in profit », sur The Guardian (consulté le )

Articles connexes

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Liens externes

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