Philocalie d'Origène — Wikipédia
La Philocalie d’Origène est une compilation de textes d'Origène. Alors qu’Origène a pu être suspecté sur certains points de sa doctrine (notamment en ce qui concerne la forme radicale de salut universel, ou apocatastase, restée attachée à son nom à la suite du Concile de Constantinople en 553[1]), la valeur de son exégèse, l’exemplarité de sa méthode ont amené deux des plus importants théologiens du IVe siècle, Basile le Grand et Grégoire de Nazianze à compiler cette anthologie de ses écrits, mais leur rôle a été mis en doute par Éric Junod[2].
En 27 chapitres, la Philocalie aborde des sujets aussi variés que le contenu de la Bible, les règles devant présider à son interprétation, le « libre arbitre » comme prescience divine…
Aujourd’hui, cette « philocalie » est moins connue que la Philocalie des Pères neptiques élaborée au XVIIIe siècle par Nicodème l’Hagiorite, à partir de divers auteurs sur la prière.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- John R. Sachs, Apocatastasis in Patristic Theology, Theological Studies 54 (1993)
- Éric A. Junod, « Remarques sur la composition de la "Philocalie" d'Origène par Basile de Césarée et Grégoire de Nazianze », in Revue d'histoire et de philosophie religieuses, vol. 52 (1972) p. 149-156.
Lien externe
[modifier | modifier le code]L'édition critique de la Philocalie a été publiée dans les Sources chrétiennes en deux volumes (chap. 1-20 dans le tome 302 et chap. 20-27 dans le tome 226).