Pierre Bingen — Wikipédia
Naissance | |
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Décès | |
Nationalité | française (à partir du ) |
Activité | |
Enfant | Jean-Augustin Bingen (d) |
Personnes liées | |
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Influencé par |
Statue équestre de Jeanne d'Arc (d) |
Pierre Bingen (né le à Kanfen en Moselle[1] et mort le en son domicile à Châtillon[2]) est un fondeur français de la seconde moitié du XIXe siècle.
Biographie
[modifier | modifier le code]Pierre Bingen reçoit tout d'abord une formation d'orfèvre et devient ouvrier dans une grande fonderie parisienne. Mais il est déçu des conditions de travail et de l'industrialisation de son métier[3]. C'est pour ça qu'il s'intéresse à la technique de la cire perdue, abandonnée depuis presque 150 ans mais remise au goût du jour par Eugène Gonon dans un traité publié en 1876[4]. Pierre Bingen installe donc son atelier au 74 rue des Plantes à Paris[3]. Après avoir reçu une formation chez les orfèvres il pratiqua la fonte à la cire perdue. Il a travaillé pour Ernest Barrias, Carrier-Belleuse, Jean Carriès, Charles Cordier, Jean Dampt, Alexandre Falguière, Jean-Antoine Injalbert, Ernest Meissonier, Jean-Désiré Ringel d'Illzach, Auguste Rodin, Théodore Rivière et Jules Dalou. Ce dernier lui avait confié en 1889 la fonte à la cire perdue de son groupe monumental Le Triomphe de la République (place de la Nation à Paris), mais Bingen n'a pas pu honorer la commande pour des raisons techniques et financières. Le groupe dut finalement être terminé à la fonte au sable par Victor Thiébaut en 1899.
Sources
[modifier | modifier le code]- Collectif, La Sculpture française au XIXe siècle, Éditions de la Réunion des Musées nationaux, 1986.
- Pierre Kjellberg, Les Bronzes du XIXe siècle - Dictionnaire des sculpteurs, les éditions de l'amateur, 2001.
- Élisabeth Lebon, Dictionnaire des fondeurs de bronze d'art, France, 1890-1950, Marjon éditions, 2003.
- Maurice Dreyfous, Dalou, sa vie et son œuvre, Paris, Laurens, 1903.
- Site du musée d'Orsay, page consacrée à Pierre Bingen [1]
- Base Joconde [2]
- Site : La statuaire d'édition au XIXe siècle [3]
Notes et références
[modifier | modifier le code]- ↑ Tables décennales de la Moselle, commune de Kanfen, naissance dans les années 1833-1842 (page 55/135)
- ↑ Archives des Hauts-de-Seine, commune de Châtillon, acte de décès no 39, année 1908 (page 9/52)
- Amélie Simier et Musée du Petit Palais, Jean Carriès, 1855-1894 : la matière de l'étrange : 11 octobre 2007-27 janvier 2008, Paris-Musées, (ISBN 978-2-7596-0009-0, 2-7596-0009-2 et 978-2-35039-039-0, OCLC 176929012, lire en ligne), p. 60-61
- ↑ Patrice Bellanger, Catherine Dolin-Dolcy, Thomas Luntz et Galerie Patrice Bellanger, Jean-Joseph Carries, 1855-1894 : [exposition, 6-29 novembre 1997], Paris, Galerie Patrice bellanger ..., Galerie P. Bellanger, (ISBN 2-9506583-1-8 et 978-2-9506583-1-9, OCLC 39958102, lire en ligne), p. 65
Liens externes
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- Ressource relative aux beaux-arts :