Pierre Jadart du Merbion — Wikipédia
Pierre Jadart du Merbion | ||
Blason de Pierre Jadart du Merbion. | ||
Surnom | Dumerbion | |
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Naissance | Montmeillant (Ardennes) | |
Décès | (à 59 ans) Montmeillant (Ardennes) | |
Origine | France | |
Arme | Infanterie | |
Grade | général de division | |
Années de service | 1754 – 1795 | |
Commandement | Commandant de l'armée d'Italie | |
Distinctions | chevalier de Saint-Louis | |
Hommages | Nom gravé sous l'Arc de triomphe de l'Étoile, 23e colonne. | |
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Pierre Jadart du Merbion dit Dumerbion, né le à Montmeillant, mort le à Montmeillant), est un général de division de la Révolution française.
Enfance et début de carrière militaire
[modifier | modifier le code]Pierre Jadart du Merbion naît le à Montmeillant. Il est le fils de Pierre Jadart du Merbion et de Marie Peltier. À cette époque, son père né en 1692 est major au régiment de Bergeret. La famille compte cinq enfants. Son parrain, Pierre Jadart est trésorier extraordinaire de guerre à Huningue[1].
Du Merbion s’engage le comme lieutenant dans un bataillon de miliciens, levé par Mazarin. Le , il entre au régiment de Vexin comme lieutenant. De 1757 à 1761, il prend part à la campagne de Hanovre où il est fait prisonnier à Harbourg dès le . Il sera échangé le .
Le , il est promu sous-aide major puis aide major le . L’année suivante, il obtient le grade de capitaine. De 1765 à 1772, Du Merbion est en Amérique. Il devient successivement capitaine de chasseurs le puis capitaine de grenadiers le . Il est entretemps fait chevalier de Saint-Louis, le . Le , Pierre du Merbion est promu capitaine commandant. Dix ans plus tard, le , il devient lieutenant colonel au 91e régiment pour devenir colonel le de la même année.
Le général du Merbion
[modifier | modifier le code]Le , Pierre Jadart du Merbion est élevé au grade de général de brigade puis de général de division le , sous les ordres du général en chef Biron. Il est nommé général en chef de l’armée d’Italie le de la même année, commandement qu’il conservera jusqu’au . Pendant cette période, son armée affronte l’armée austro-sarde aux combats de Gilette et Oneille, et remporte la victoire lors de la bataille de Saorgio, qui se déroule du 24 au . Cependant la santé de Du Merbion l’empêche de diriger les combats, et ce sont des généraux plus jeunes tels Dugommier ou Masséna qui mènent effectivement les opérations.
Fin de vie
[modifier | modifier le code]Du Merbion prend sa retraite le avec trente-cinq ans de service, il est relevé par le général Schérer. La Convention nationale dit de lui : « Dumerbion était non seulement un général républicain, mais encore un des généraux les plus instruits de France »[2]. Il part vivre chez sa sœur à Montmeillant où il meurt. Napoléon dira de lui à Sainte-Hélène : « C'était un homme d'un esprit droit, brave de sa personne, mais rongé de goutte et qui restait constamment au lit, où il se trouvait retenu des mois entiers »[3].
Hommages
[modifier | modifier le code]- Une rue de Charleville-Mézières porte le nom du général.
- La caserne du 3e régiment du génie située à Charleville-Mézières porte le nom de Pierre Jadart du Merbion.
- Le nom du général est gravé sur l’Arc de triomphe de l'Étoile.
- Une rue et un monument ont été inaugurés en l’honneur de Du Merbion en 1899 à Montmeillant.
Source
[modifier | modifier le code]- « Pierre Jadart du Merbion », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, [détail de l’édition].
- Gilles Candela, L’armée d’Italie : Nice 1792-1796, Serre, 2000.
- Alain Chapellier, Des hommes aux racines d’Ardennes, Les Éditions du Plateau de Rocroi, 2003, et [1].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Alain Chapellier, Des hommes aux racines d'Ardennes, Les Éditions du Plateau de Rocroi, 2003.
- Jean Chrétien Ferdinand Hoefer, Nouvelle biographie générale depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, Paris, 1858, p. 179.
- Désiré Lacroix, Mémoires pour servir à l'histoire de France sous le règne de Napoléon, Paris, 1830, p. 60.