Pierre Poya de L'Herbay — Wikipédia
Pierre Poya de L'Herbay, né le à Issoudun, décédé le à Saint-Florentin (Indre), est un homme politique français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Pierre Poya de L'Herbay est en 1780 procureur du roi, receveur des tailles à la suite de son beau-père pour les élections de Châteauroux, Issoudun, Le Blanc et La Châtre. Il est lieutenant particulier au bailliage d'Issoudun lorsqu'il est élu le député du tiers état aux États généraux pour la bailliage du Berry. Il prête le serment du Jeu de Paume et va à Paris le pour le rétablissement de l'ordre. Il est membre du comité des finances et du cabinet des affaires étrangères[1]. Son mandat prend fin le .
Il fait ensuite une carrière de magistrat, comme juge au tribunal de cassation pour l'Indre (an III) puis au tribunal d'appel de Bourges (an VIII). Il est maire d'Issoudun peu de temps en 1795. Il est chevalier de la Légion d'honneur (25 prairial an XX).
Œuvres
[modifier | modifier le code]- Idalie, drame en 5 actes et en vers, imité de l'Idalie, tragédie en prose (vers 1710) de Fontenelle, 91 p., imprimerie L. Delorme, Issoudun, 1811
- Zéloïde, tragédie en 5 actes et en vers, sujet emprunté de la Zéloïde (1747), tragédie en prose et 1 acte, de Saint-Foix, 76 p., imprimerie L. Delorme, Issoudun, 1812
- Les Adeptes, ou le Charlatanisme dévoyé, comédie en 5 actes et en vers, 103 p., imprimerie L. Delorme, Issoudun, 1813.
Iconographie
[modifier | modifier le code]- Portrait de Pierre Poya de L'Herbay, député du bailliage de Berri, dessin au crayon noir par Charles Labadye, Dessins originaux pour la collection de portraits de députés, éditée chez Dejabin, Bibliothèque Nationale de France
Sources
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- Ressource relative à la vie publique :
- « Pierre Poya de L'Herbay », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
- Jean Robinet, Dictionnaire historique et biographique de la Révolution et de l'Empire, 1789-1815, volume II
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Mercure de France, 5 septembre 1789, p. 311, Paris