Pierre Rinaldi — Wikipédia

Pierre Rinaldi
Illustration.
Fonctions
Député français

(7 mois et 14 jours)
Élection 28 mars 1993
Circonscription 1re des Alpes-de-Haute-Provence
Législature Xe (Cinquième République)
Groupe politique RPR
Prédécesseur François Massot
Successeur Francis Galizi
Président du conseil général des Alpes-de-Haute-Provence

(6 ans)
Prédécesseur Maurice Boniface
Successeur Jean-Louis Bianco
Vice-président du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur

(6 ans)
Président Jean-Claude Gaudin
Maire de Digne-les-Bains

(18 ans)
Prédécesseur René Villeneuve
Successeur Jean-Louis Bianco
Conseiller général des Alpes-de-Haute-Provence

(25 ans)
Circonscription Canton de Digne-les-Bains-Est
Prédécesseur Canton créé
Successeur René Massette
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Digne (Alpes-de-Haute-Provence, France)
Date de décès (à 64 ans)
Lieu de décès L'Escale (Alpes-de-Haute-Provence, France)
Nationalité Française
Parti politique RPR
Profession Instituteur, puis employé à la CPAM

Pierre Rinaldi
Maires de Digne-les-Bains

Pierre Rinaldi, né le à Digne (Alpes-de-Haute-Provence) et mort le dans un accident de voiture à L'Escale (Alpes-de-Haute-Provence), est un homme politique français, membre du RPR.

Carrière politique

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Pierre Rinaldi est élu conseiller général des Alpes-de-Haute-Provence en 1973 dans le canton de Digne-les-Bains-Est, nouvellement créé, où il sera réélu en 1976, 1982, 1988 et 1994. Il est président du conseil général des Alpes-de-Haute-Provence de 1992 à 1998, après avoir été vice-président du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur de 1986 à 1992 sous la présidence de Jean-Claude Gaudin.

Parallèlement, il est élu maire de Digne en 1977, à l'âge de 43 ans. Il est réélu en 1983 et en 1989. Sous sa mandature, le nom est officiellement changé en Digne-les-Bains en 1988. Il se présente à la députation dès 1978 dans la première circonscription des Alpes-de-Haute-Provence, sans succès.

Il est brièvement député de la première circonscription des Alpes-de-Haute-Provence du au . Cette période correspond au sommet de sa carrière politique quand il cumule les mandats de député, maire et président de conseil général. Néanmoins, il est invalidé de sa fonction de député par le Conseil constitutionnel pour violation de la loi sur les comptes de campagne. Francis Galizi (UDF) lui succède début 1994.

Il perd la mairie de Digne-les-Bains en , battu par le socialiste et ancien ministre Jean-Louis Bianco.

Par la suite, en , il est condamné à trois ans d'emprisonnement avec sursis dans une affaire où il lui est reproché d'avoir utilisé des subventions de la ville de Digne-les-Bains pour aider ses amis chrétiens du Liban.

Il est par la suite mis en examen pour « ingérence et corruption » dans le cadre d'une enquête sur la secte du Mandarom, ainsi qu'un abus de pouvoir et des abus de biens sociaux dans le financement de diverses associations qui reversaient une partie des subventions versées par le conseil général à des personnes qui lui étaient proches.

En , il est contraint de laisser à la gauche de Bianco la présidence du conseil général des Alpes-de-Haute-Provence.

Il meurt en mai 1998 dans un accident de voiture à l'âge de 64 ans[1],[2].

Notes et références

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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