Pierre du Colombier — Wikipédia

Pierre du Colombier
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Pierre Louis Poinçon de La Blanchardière
Pseudonyme
Pierre du ColombierVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Parentèle
Autres informations
Grade militaire
Conflit
Distinction

Pierre du Colombier, nom de plume de Pierre Poinçon de la Blanchardière, né à Coulommiers le et mort à Ballainvilliers le [1], est un ingénieur agronome, érudit et historien de l'art français.

D'une ancienne famille d'officiers originaire de Dol-de-Bretagne, les Poinçon de la Blanchardière [2], Pierre de La Blanchardière suit ses études au collège Stanislas de Paris, puis à École militaire de Saint-Cyr. Par manque d'affinités, il renonce à la carrière des armes.

Il entre alors à l'Institut national agronomique, puis dans le corps des eaux et forêts afin de mener des expériences de chimie organique.

Après la Première Guerre mondiale, capitaine, il devient ingénieur conseil, puis par la suite directeur technique d'un cabinet de brevets d'invention en matière de chimie et d'industrie dans lequel il restera près de quarante années.

Entre 1927 et la fin des années 1960, parallèlement à ses activités professionnelles, il publie sous le pseudonyme de Pierre du Colombier, inspiré du nom de parents éloignés, de nombreux ouvrages consacrés à l'histoire de l'art en France et en Europe. On lui doit notamment des ouvrages sur la Renaissance en France, l'architecture française en Allemagne au XVIIIe siècle, l'enfant au Moyen Âge, la Renaissance, l'Italie, etc. Il est l'auteur de monographies sur Albrecht Dürer, Jean Goujon, Nicolas Poussin, Henri de Toulouse-Lautrec, Yves Brayer, Saint-Louis des Invalides, etc.

Il collabore à différentes revues, dont La Revue française. De 1941 à 1944, il assure la chronique artistique dans le journal Comœdia, qui cessera de paraître, bien qu'ayant bénéficié d'un non lieu à l'issue d'une enquête judiciaire.

Pierre du Colombier est également l'un des traducteurs de Goethe.

Publications

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ouvrage et article

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  • Albert Durer, Albin Michel, 1927.
  • Decamps, Reider, 1928.
  • L'Art français dans les cours rhénanes, La Renaissance du Livre, 1930.
  • Tableau du XXe siècle. Les Arts, en collaboration avec Roland-Manuel, Denœl et Steele, 1933.
  • Le style Henri IV, Louis XIII, Larousse, 1941.
  • Histoire de l'Art, collection Les grandes études historiques, Arthème Fayard, 1945.
  • L'art de la Renaissance en France, Le Prat, 1946.
  • Yves Brayer, Mélot, 1948.
  • De Venise à Rome, Arthaud, 1953 (illustrations d'Yves Brayer).
  • Sienne, Arthaud, 1955.
  • Enchantement de Rome, Arthaud, 1969.
  • Le Château de France : Son histoire, sa vie, ses habitants, Arthème Fayard, 1960.

Notes et références

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  1. Archives de la Seine-et-Marne, commune de Coulommiers, acte de naissance no 151, année 1889 (avec mention marginale de décès) (pages 225/436).
  2. André Borel d'Hauterive, Annuaire de la noblesse de France et d'Europe, 1908 ; Pierre Poinçon de la Blanchardière est l'arrière petit-cousin de l'ingénieur forestier Hippolyte de La Hamelinaye.

Bibliographie

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  • Michel Fleury, Geneviève Dormann, « Si le roi m'avait donné Paris sa grand'ville… » : travaux et veilles de Michel Fleury, Maisonneuve et Larose, 1994, (ISBN 2-7068-1141-2), pages 415-417.
  • Jean-Claude Polet, Patrimoine littéraire européen, De Boeck Université.

Liens externes

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