Place de la Reine-Astrid — Wikipédia
![]() 8e arrt Place de la Reine-Astrid ![]() ![]() ![]() ![]() | |||
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Situation | |||
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Arrondissement | 8e | ||
Quartier | Champs-Élysées | ||
Historique | |||
Dénomination | Décret du | ||
Ancien nom | Square de l'Alma, square Jean-Goujon[1] | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 8105 | ||
DGI | 8113 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris Géolocalisation sur la carte : 8e arrondissement de Paris | |||
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La place de la Reine-Astrid est une place du 8e arrondissement de Paris, proche du pont de l’Alma.
Situation et accès
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Elle se trouve dans l’angle de l’avenue Montaigne et du cours Albert-Ier. Elle borde aussi la place de l'Alma. Au nord se situe l'esplanade d'Arménie. Au sud, elle fait face à la place Diana.
Le quartier est desservi par la ligne de métro 9 à la station Alma - Marceau.
Origine du nom
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La place porte le nom de la reine Astrid (1905-1935), épouse de Léopold III de Belgique.
Historique
[modifier | modifier le code]Le site se nomme initialement square de l'Alma.
En 1883 y est installée la statue d'Ernest-Eugène Chrétien Guerrier reforgeant son épée. En 1925, elle est transférée dans le square Galli (4e arrondissement)[2], puis elle est fondue entre 1942 et 1944 sous l'Occupation[3],[4].

Pendant l’Exposition universelle de 1900, le sculpteur Auguste Rodin y installe un pavillon, comprenant six salles, où sont exposées ses œuvres[6].
En 1910, le square est inondé lors de la crue de la Seine[3].
La place est créée et prend sa dénomination actuelle en 1936[7]. Elle est inaugurée sous son nouveau nom le [8].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
[modifier | modifier le code]- Boîte à sable[Note 1].
- Le Monument de la reconnaissance de la Belgique à la France par de Rudder, inauguré en 1923[9], se trouve sur la place.
- No 2 (également 42, cours Albert-Ier et 41, rue Jean-Goujon) : immeuble de rapport de 1907-1908 construit par les architectes Jean Naville et Henri Chauquet[10] ; construction symétrique au no 4[11]. En 1910, l'immeuble est primé par le jury du Concours de façades de la Ville de Paris[12].
- No 4 (également 2, avenue Montaigne et 46, rue Jean-Goujon) : immeuble de style néo-Louis XV construit en 1899 par Louis Chauvet et Alfred Coulomb ; immeuble symétrique au no 2[11].
- No 2.
- Monument À la France, la Belgique reconnaissante.
- Boîte à sable.
- No 4.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- ↑ Il s'agit de l'une des dernières boîtes à sable de Paris. Petits édicules en fonte, elles stockaient le sable utilisé par les cantonniers pour sabler les voies en cas de neige. Trois autres existent encore à Paris : avenue Gabriel, avenue Trudaine et place Georges-Guillaumin.
Références
[modifier | modifier le code]- ↑ Albert Dureau (Hector-Hogier), Paris à la fourchette, 1903-1919, p. 218.
- ↑ Alexandra Delrue, Balade parisienne : 4e arrondissement, 2021, p. 422.
- « La place de la Reine Astrid - le square de l'Alma », paris1900.lartnouveau.com, consulté le 26 avril 2020.
- ↑ « Guerrier reforgeant son épée – Paris, 4e arr. », e-monumen.net, 2011.
- ↑ « Paris, place de la Reine-Astrid. Cartes postales anciennes (1910) », Bibliothèque historique de la Ville de Paris.
- ↑ « Le musée Rodin », La Revue, 1er novembre 1889, sur RetroNews.
- ↑ Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris, 15 août 1936.
- ↑ « La place Reine-Astrid inaugurée », Excelsior, 22 janvier 1937, sur retronews.fr.
- ↑ Philippe Sorel, Le Guide du promeneur. 8e arrondissement, Paris, Parigramme, , 251 p. (ISBN 2-84096-028-1), p. 217.
- ↑ Archives de Paris, 11Fi391.
- Protections patrimoniales, 8e arrondissement, Ville de Paris, Règlement du PLU, tome 2, annexe VI, p. 237 à 432.
- ↑ « Le concours des façades », Le Figaro, 24 novembre 1910, sur RetroNews.