Pons de Toulouse — Wikipédia

Pons de Toulouse
Titre de noblesse
Comte de Toulouse
-
Prédécesseur
Successeur
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom dans la langue maternelle
Ponç de TolosaVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Famille
Père
Mère
Fratrie
Conjoints
Almodis de la Marche (après )
Mayor Sánchez of Navarra (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants

Pons Guillaume de Toulouse († 1060), également nommé Pons II[1] est un comte de Toulouse, d’Albi, d’Agen et du Quercy de 1037 à 1060. Il était fils de Guillaume III, comte de Toulouse, et d’Emma, comtesse de Provence.

Il succède à son père en 1037, et hérite de la totalité de ses biens. Son frère Bertrand n’héritera de la Provence que bien plus tard, vers 1062, après la mort d’Emma. Sa première épouse, Majore, lui apporte des biens et des droits sur l’Albigeois et le Nîmois. En 1038, il partage l’évêché d’Albi avec Bernard Aton Trencavel. Sa politique d’acquisition est à l’origine de la puissance de la maison de Toulouse qui connaîtra un plein épanouissement avec le règne de son fils cadet Raymond de Saint-Gilles[2].

Il apparaît ensuite dans une charte de donation de 1040 en faveur de Cluny, puis une charte de Moissac de 1047 le qualifie de comte palatin. Il meurt en 1063 à Toulouse et est inhumé dans l’église Saint-Sernin. Son testament lègue toutes ses possessions à son fils Guillaume, en précisant que s'il venait à mourir sans fils, le tout reviendrait à son dernier fils Raymond.

Mariages et enfants

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Il épouse en premières noces une Marjorie († 1044) dont on ne sait pas grand-chose, si ce n’est qu’elle lui apporte en dot des droits sur l’Albigeois et le Nîmois. Pérez de Urbel propose de l’identifier à Major de Navarre, fille de Sanche III, roi de Navarre et de Munia Major, comtesse de Castille, mais le silence des sources contemporaines rend peu probable cette hypothèse d’une origine royale. De ce mariage est né :

  • Pons le jeune († 1063). L'existence de ce fils et surtout sa date de décès (deux ans après la mort de son père) posent problème. En effet, on ne comprend pas pourquoi son père ne le mentionne pas dans son testament, qui pourtant voit à long terme, car il prépare la succession du premier fils de son second mariage. Aucun document contemporain ne mentionne Pons le Jeune, dont l'existence apparaît dans les Europäische Stammtafeln[3] mais n'est pas mentionné par Magné et Dizel[4].

Veuf, il se remarie avec Almodis de la Marche († 1071), épouse d'Hugues V, seigneur de Lusignan, (dont le mariage est annulé pour cause de consanguinité) , et fille de Bernard Ier, comte de la Marche, et d'Amélie. De ce mariage sont nés :

Bibliographie

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Notes et références

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  1. un de ses prédécesseurs, le comte Raymond III Pons, est aussi nommé Raymond Pons Ier.
  2. (Déjean 1979, p. 23 et 24).
  3. D. Schwennicke, Europäische Stammtafeln, vol. III, Marbourg, 1984-2002, p. 768.
  4. J-R. Magné & J-R. Dizel, Les Comtes de Toulouse, Paris, Christian, .
  5. Certaines sources le qualifient d'abbé de Saint-Gilles, puis de Cluny, mais cette affirmation est sans fondement (voir en page de discussion).
  6. Brian Golding, « Robert, count of Mortain (d. 1095) », Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, 2004.