Pont Georges-Guingouin — Wikipédia

Pont Georges-Guingouin
Le pont Georges-Guingouin au-dessus de la Vienne avec les accès piétons au tablier à partir des berges.
Le pont Georges-Guingouin au-dessus de la Vienne avec les accès piétons au tablier à partir des berges.
Géographie
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Haute-Vienne
Commune Limoges
Coordonnées géographiques 45° 49′ 00″ N, 1° 15′ 10″ E
Fonction
Franchit Vienne
Caractéristiques techniques
Longueur 175 m
Matériau(x) Béton précontraint
Construction
Construction 2003-2006
Inauguration
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Pont Georges-Guingouin
Géolocalisation sur la carte : Limousin
(Voir situation sur carte : Limousin)
Pont Georges-Guingouin
Géolocalisation sur la carte : Haute-Vienne
(Voir situation sur carte : Haute-Vienne)
Pont Georges-Guingouin
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(Voir situation sur carte : Limoges)
Pont Georges-Guingouin

Le pont Georges-Guingouin est le septième et dernier pont construit à franchir la Vienne sur la commune de Limoges[1].

L’idée du projet a commencé en 2000 et prévoit la création d’une voie de contournement ouest de la ville de 4 km assurant une liaison sud avec l'autoroute A20, ainsi que la construction d'un pont enjambant la Vienne. La Communauté d'agglomération de Limoges Métropole a été le maître d'ouvrage. La conception du pont a été confiée au bureau d’étude Jean Muller International – Scetauroute – Michel VirlogeuxCharles Lavigne. Pont urbain, il assure le franchissement de la Vienne par les véhicules automobiles et les piétons. Le franchissement de la rivière se fait en une seule travée par deux arcs parallèles à deux articulations en pied.

Le pont a été inauguré en [2].

Cet ouvrage d’art de 175 m de long a nécessité l’utilisation de 7 000 tonnes de béton et de 1 000 tonnes d’acier. Il draine le flux de circulation venant de l’ouest vers l’axe nord-sud, l’A20. Le pont mis en service le et la liaison routière qui le prolonge permettent l’accès à l’A20 aux véhicules venant de la RN21 Limoges-Périgueux sans traverser la ville. Il facilite également les déplacements des habitants de l’agglomération Limoges Métropole en absorbant de 25.000 à 30.000 véhicules par jour, délestant ainsi les deux ouvrages du centre-ville et celui de l’A20[3],[4].

Description

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Le pont tire sa force de son élancement et de sa finesse par l’usage optimal du béton armé précontraint. « Les arcs sont traités en prenant soin des reprises de bétonnage et par l’emploi de coffrage fin. Les autres appuis, béquilles et pilettes, s’inscrivent dans la proportion géométrique des arcs et sont animés par un large joint creux vertical. » Son caractère est essentiellement urbain par sa forme de pont passerelle qui accueille également piétons et cyclistes[5].

Origine du nom

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Sans nom pendant presque 10 ans, les Limougeauds le nomment le plus souvent sous l’appellation de ‘nouveau pont’ ou ‘pont du Clos-Moreau‘. Par plaisanterie, le les Banturles et leur devise « jouir à perdre son temps » faisaient parler d'eux en baptisant symboliquement cette construction le Pont… Ticaud. Le , le pont fut inauguré par le maire de Limoges Émile Roger Lombertie sous l’appellation du pont Georges Guingouin, en hommage au résistant et principal acteur de la libération de Limoges[6].

Événement

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Depuis 2006, il est le départ d’une course à pied, un semi-marathon de 21,4 km, et une boucle de 10,7 km, qui se déroulent tous les ans en octobre[7].

Notes et références

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  1. « Limoges(87)- Pont-Passerelle: quand l'élégance est fille de complexité », sur www.infociments.fr (consulté le )
  2. « Les grandes réalisations | Limoges Métropole », sur www.agglo-limoges.fr (consulté le )
  3. « Limoges : un futur pont Georges Guingouin ? - France 3 Limousin », sur France 3 Limousin (consulté le )
  4. Centre France, « Que vous soyez à pied, en voiture ou en train, sept ponts vous permettent de traverser la Vienne », sur www.lepopulaire.fr (consulté le )
  5. « Un nouveau pont à Limoges - Réalisations », sur www.lemoniteur.fr (consulté le )
  6. Centre France, « Limoges va honorer ses libérateurs avec le pont Guingouin et le boulevard Maloubier », sur www.lepopulaire.fr (consulté le )
  7. « Ville de Limoges », sur www.ville-limoges.fr (consulté le )

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Articles connexes

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