Pouilly-lès-Feurs — Wikipédia

Pouilly-lès-Feurs
Pouilly-lès-Feurs
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Loire
Arrondissement Montbrison
Intercommunalité Communauté de communes de Forez-Est
Maire
Mandat
Jean-Yves Duron
2020-2026
Code postal 42110
Code commune 42175
Démographie
Gentilé Pouillerots, Pouillerottes[1]
Population
municipale
1 206 hab. (2021 en évolution de −3,83 % par rapport à 2015)
Densité 93 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 47′ 57″ nord, 4° 13′ 57″ est
Altitude Min. 338 m
Max. 526 m
Superficie 13,03 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Feurs
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Feurs
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Pouilly-lès-Feurs

Pouilly-lès-Feurs est une commune française située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie

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Pouilly-lès-Feurs fait partie du Forez, situé a 5 km de Feurs et 35 km de Saint-Étienne et 80 km de Lyon.

Communes limitrophes de Pouilly-lès-Feurs
Balbigny Néronde Bussières
Épercieux-Saint-Paul Pouilly-lès-Feurs Rozier-en-Donzy
Civens

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 736 mm, avec 8,7 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Feurs », sur la commune de Feurs à 6 km à vol d'oiseau[4], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 650,3 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Au , Pouilly-lès-Feurs est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Feurs, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[9]. Cette aire, qui regroupe 16 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (76,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (52,8 %), forêts (20,3 %), zones agricoles hétérogènes (13,5 %), terres arables (7,4 %), zones urbanisées (6 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le toponyme "Pouilly" fait référence à l'une des tribus rustiques de Rome Pollia à laquelle les enfants de légionnaires, nés dans les provinces de l’Empire, appartenaient par le droit du sol[13].

Vestiges ségusiaves..[réf. nécessaire]

À partir de 1945, M. Tissot a trouvé près de la chapelle Saint-Benoit sept pièces romaines assez bien conservées, à environ 30 à 35 cm de profondeur[14] : un as d'Auguste daté entre 2 av. J.C. et 14 ou 15 après J.C., atelier de Nîmes ; un as d'Auguste, posthume car daté entre 22 ou 23 et 30 ap. J.C.[15] ; un as de Claude daté 41 ap. J.C., atelier de Rome ; un as de Vespasien[16] daté ente 70 et 76 ap. J.C., atelier de Rome ; une sesterce de Trajan datée entre 103 et 111 ap. J.C., atelier de Rome ; une sesterce de Sabile (la femme d'Hadrien, morte en 138)[17] datée entre 128 et 136 ap. J.C., atelier de Rome ; et une sesterce de Lucilla (fille de Marc Aurèle et femme de Lucius Verus) datée 161 et 164 ap. J.C., atelier de Rome[18].

B. Rémy mentionne aussi plusieurs endroits de la commune ayant livré des vestiges gallo-romains : dans le village même (substructions en petit appareil, canalisations d'eau en céramique, sol dallé), près du ruisseau de Sault (tuiles, briques, céramique) et au moulin Robert (imbrex, tuiles, briques, tuyauterie ; une partie de ces trouvailles est au musée de Feurs)[14].

Selon Rémy, la chapelle Saint-Benoit (sur la D10 au sud-est du bourg[19]) n'apparaît qu'au XVIII, sur la carte de Cassini[14],[20] ; mais Thiollier la date du XVIIe siècle[21].

Blasonnement

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Les armoiries de Pouilly-lès-Feurs se blasonnent ainsi :

Coupé: au 1er parti au I de gueules au dauphin d’or, au II de gueules à la crosse d’or mouvant de la partition, au 2e de sinople à la porte de ville adextrée d’une tour, le tout crénelé d’argent, ouvert et ajouré du champ ; aux deux filets ondés brochant sur la partition.

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1956 1972 Paul Villié    
1972 1983 Jean Garel    
Mars 1983 Novembre 2006 Jean-Claude Frécon PS Conseiller général (1979-2003), Sénateur (2001-2016)
Novembre 2006 Avril 2020 Brigitte Bratko[22] DVD  

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[24].

En 2021, la commune comptait 1 206 habitants[Note 2], en évolution de −3,83 % par rapport à 2015 (Loire : +1,27 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
9001 0069681 1271 1401 1521 1841 2201 147
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 1771 2001 2331 2051 2451 1431 1571 1591 125
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 1001 055974801805788772695715
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
7198428429531 0219891 0101 0311 150
2014 2019 2021 - - - - - -
1 2391 2021 206------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

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Architecture civile

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Quai de la Vesne, un tour des remparts et au fond le prieuré.
Monument aux morts.
  • Remparts du XVe siècle
    • 9 tours
    • 2 portes
  • Prieuré clunisien fondé en 966 et dont l'architecture actuelle a été réalisée entre le XIIe et le XVe siècle
    • rempart
    • tour attenante
    • salle de la justice
    • cachots
    • 3 salles avec grandes cheminées de pierre
  • Ancien château de Pravieux du XVIe siècle (Renaissance)
    • pavillon du XVIIe siècle
    • porte armoriée du XVe siècle
    • fresques galantes du XVIe siècle
  • Château de Pravieux du XVIe siècle
  • Maison de Villié
  • Château de La Boérie du XVIIIe siècle
  • Manoir du XVIe siècle à La Thuilière
  • Château des Chassaings

Architecture religieuse

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Tous les ans, s'y tient le Festival du Rempart qui a vu passer des artistes comme Amélie les crayons ou encore Pierpoljak.

En parallèle, les Tremplins du Rempart mettent en avant les groupes phares de la scène régionale.

En 2006 c'est le groupe rock Jack Sparrow qui remporte le tremplin et se voit donc offrir une place lors de l'édition 2007 du festival.

Personnalités liées à la commune

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. https://www.habitants.fr/loire-42
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Pouilly-lès-Feurs et Feurs », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Feurs », sur la commune de Feurs - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Feurs », sur la commune de Feurs - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  9. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Pouilly-lès-Feurs ».
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Feurs », sur insee.fr (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. [Gouvert 2008] Xavier Gouvert, Problème et méthodes en toponymie française : essais de linguistique historique sur les noms de lieux du Roannais (thèse, dir. Jean-Pierre Chambon), Paris 4, , 996 p. (résumé), p. 837.
  14. a b et c [Rémy 1973] Bertrand Rémy, « Trouvailles monétaires à Pouilly-lès-Feurs (Loire) », Bulletin de la Diana, t. 43, no 3,‎ , p. 137-142 (voir p. 137) (lire en ligne [sur gallica]).
  15. Rémy 1973, p. 138.
  16. Rémy 1973, p. 139.
  17. Rémy 1973, p. 140.
  18. Rémy 1973, p. 141.
  19. « Pouilly-lès-Feurs, carte IGN interactive » sur Géoportail.
  20. « Pouilly-lès-Feurs sur la carte de Cassini » sur Géoportail.
  21. [Thiollier 1889] Félix Thiollier, « Canton de Feurs », dans Félix Thiollier, Le Forez pittoresque et monumental, Lyon, La Diana / impr. A. Waltener & Cie, , 451 p., sur archive.org (lire en ligne), p. 332-339 (Pouilly-lès-Feurs : voir p. 335-337).
  22. « POUILLY-LES-FEURS », sur le site de l'association des maires de France (consulté le ).
  23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  27. « Eglise », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).

Liens externes

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