Prison de Borj Erroumi — Wikipédia
Prison de Borj Erroumi | ||
Localisation | ||
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Pays | Tunisie | |
Gouvernorat | Bizerte | |
Localité | Bizerte | |
Coordonnées | 37° 18′ 28″ nord, 9° 50′ 34″ est | |
Géolocalisation sur la carte : Tunisie | ||
Installations | ||
Type | Prison | |
Capacité | 1 000 places | |
Fonctionnement | ||
Opérateur(s) | Ministère de la Justice | |
Statut actuel | En fonctionnement (d) | |
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La prison de Borj Erroumi est un établissement pénitentiaire tunisien situé dans la ville de Bizerte, dans le gouvernorat du même nom.
Description
[modifier | modifier le code]La prison de Borj Erroumi, connue aussi sous le nom prison Nadhour, est longtemps synonyme d'enfer carcéral pour les prisonniers politiques sous les régimes de Habib Bourguiba et Zine el-Abidine Ben Ali. Plusieurs militants politiques sont incarcérés et torturés dans cette prison dans des conditions jugées inhumaines[1],[2].
En 2012, au lendemain de la révolution tunisienne, il est envisagé de transformer la prison en musée[1],[2] mais le projet est abandonné à cause du nombre important des détenus[3].
Elle a une capacité de 1 000 places[3].
Détenus notables
[modifier | modifier le code]Parmi les personnalités politiques qui ont été incarcérées dans cette prison figurent :
- Sahbi Atigue
- Noureddine Ben Khedher
- Sadok Ben Mhenni
- Ali Ben Salem
- Mohamed Salah Fliss
- Gilbet Naccache
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Tunisie : Borj Erroumi, la prison synonyme d'enfer carcéral, compte ses jours », Jeune Afrique, (ISSN 1950-1285, lire en ligne, consulté le ).
- « Tunisie : Borj Erroumi, la prison synonyme d'enfer carcéral, compte ses jours », Le Point, (ISSN 1950-1285, consulté le ).
- « Aide américaine à la modernisation et l'extension de la prison de Borj Erroumi », sur kapitalis.com, (consulté le ).