Prudential plc — Wikipédia

Prudential plc
logo de Prudential plc
illustration de Prudential plc

Création 1848
Forme juridique Société anonyme
Action LSE : PRU, NYSE : PUK
Slogan Prudential, l'innovation en action
Siège social Laurence Pountney Hill, Londres
Drapeau de la Grande-Bretagne Royaume-Uni
Direction Mike Wells, directeur général[1]
Président Shriti Vadera (depuis )[2]Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité Assurances et services financiers
Produits Assurance vie
Effectif 23 792 fin 2018
Site web www.prudential.co.uk

Capitalisation 37 330 millions GBP en décembre 2019
Chiffre d'affaires 33 208 millions GBP en 2018
Résultat net 3 010 millions GBP en 2018[3]
Le siège historique à Londres

Prudential plc (LSE : PRU, NYSE : PUK) est une compagnie d'assurances britannique. L'entreprise a plus de 21 millions de clients à travers le monde. Le Royaume-Uni est son marché historique (24,8 % de ses nouvelles ventes en 2009), mais Prudential est également présent dans 12 pays en Asie (47 % de ses nouvelles ventes 2009) où il emploie 15 000 salariés et vend ses produits grâce à un réseau de 410 000 agents. Enfin, Prudential est actif aux États-Unis avec Jackson National Life dans l'assurance (31,5 % des nouvelles ventes 2009) et M&G dans la gestion d'actifs[4].

Le groupe est à l'origine de la création de la banque en ligne Egg (désormais Oney en France) qui a été revendue en 2007 à Citigroup. Le groupe emploie 27 000 salariés dans le monde, possédait 75 438 actionnaires au et avait 245 milliards de livres sterling sous gestion au . Il est coté au London Stock Exchange et au New York Stock Exchange et fait partie de l'indice boursier FTSE 100[5].

En 1848 Prudential Plc est fondée sous la raison sociale The Prudential Mutual Assurance Investment and Loan Association.

Dans les années 1860, après sa première acquisition, la compagnie se rebaptise The British Prudential and Consolidated Assurance Company,

En 1867, la compagnie se renomme The Prudential Assurance Company [6].

En 1880, Prudential devient une société anonyme, alors possédée par moins d'une centaine d'actionnaires.

En 1924 La société est cotée sur le London Stock Exchange.

En 1978 après une vague d'acquisitions, dont Vanbrugh Life et M&G Reinsurance la compagnie devient Prudential Corporation Plc.

En 1986, elle acquiert Jackson National Life Insurance (fondée en 1961 à Jackson, Michigan, États-Unis, qui opérait dans 45 états).

En 1999, le groupe Prudential rachète M&G (730.000 clients, 18,5 milliards d'actifs sous gestion) pour 1,9 milliard de livres. Le Esmee Fairbairn Charitable Trust, alors principal actionnaire de M&G avec 33% des parts, accepte de vendre l'intégralité de ses actions dans la transaction[7]. Prudential rachète l'action à 25 livres, 40% de plus que sa valeur au moment de l'achat[8]. Le , elle acquiert son nom actuel, et l'année suivante elle est cotée à New-York (depuis )[6].

En 2005, elle finalis le rachat de « Life Insurance Company of Georgia », ce qui la fait doubler de taille[9].

En , Prudential fusionne M&G avec Prudential UK et Prudential Europe pour former M&G Prudential qui réunit 332 milliards de livres d'actifs en gestion et 6 millions de clients[10]. En , Prudential opère la scission de M&G Prudential[11],[12] qui redevient M&G[13].

En , Prudential annonce la scission de ses activités européennes et ses activités dans le reste du monde[14].

En , Prudential annonce la scission de sa filiale américaine Jackson, pour un montant compris entre 2,5 et 3 milliards de dollars, regardant qu'une participation de 19,9 %, dans le but de concentrer ses activités sur l'Asie et l'Afrique[15].

Fraude majeure (400 000 investisseurs lésés)

[modifier | modifier le code]

Dans les années 1980 et 90, Prudential Securities Incorporated (PSI) fait l'objet d'une enquête de la Securities and Exchange Commission (SEC) pour fraude présumée[16].

Les enquêteurs concluent à une fraude ayant lésé les investisseurs d'une somme totale atteignant presque 8 milliards de dollars ; c'est la plus grande fraude découverte jusqu'alors par la SEC[17]. L'entreprise n'a pas empêché des « cadres voyous » de tromper ses clients à grande échelle. Et elle a allègrement ignoré une ordonnance de la SEC de 1986 visant à réviser son application interne des lois sur les valeurs mobilières[18]. Environ 400 000 investisseurs individuels ont été lésés[17].

L'entreprise s'en tire avec 41 millions de dollars d'amendes[17] et en remboursant 330 millions de dollars à ses investisseurs en 1993, tout en annonçant qu'elle rembourserait ses clients qui aux États-Unis ont perdu de l'argent dans les sociétés en commandite de l'entreprise dans les années 1980. Ce règlement a aussi clos les enquêtes ouvertes par l'Association nationale des courtiers en valeurs mobilières et 49 États (dont la Californie, où 52 000 investisseurs ont perdu de l'argent dans des sociétés œuvrant pour Prudential[17].

Une enquête plus approfondie a été menée par la SEC sur les dirigeants de la société afin de préciser l'étendue de la fraude et d'envisager des poursuites devant un tribunal civil[19].

Principaux actionnaires

[modifier | modifier le code]

Au [20]:

Norges Bank Investment Management 3,99%
The Vanguard Group 3,07%
Baillie Gifford & Co. 2,80%
BlackRock Investment Management 2,67%
Legal & General Investment Management 2,57%
Causeway Capital Management 2,36%
Capital Research & Management WI 2,35%
BlackRock Fund Advisors 2,28%
GIC Pte IM 2,14%
Capital Research & Management GI 1,86%

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. « Prudential : Mike Wells nommé directeur général » (consulté le )
  2. « https://www.prudentialplc.com/about-us/our-leadership/board-of-directors »
  3. « zonebourse.com/PRUDENTIAL/fond… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  4. « Prudential devient un géant de l'assurance en Asie », La Tribune, no 4419,‎ , p. 22
  5. « Prudential Plc - Our Company » (consulté le )
  6. a et b « Business Histories - Prudential Plc » (consulté le )
  7. (en) Andrew Garfield, « Pru buys M&G for agreed pounds 1.9bn », sur Independent.co.uk,
  8. (en) « The man the Pru had to buy », sur Theguardian.com,
  9. « Business Histories - Jackson National Life Insurance Company » (consulté le )
  10. (en) Dylan Lobo, « M&G and Prudential investment arms to merge », sur Citywire.co.uk,
  11. (en) Nicholas Heyett, « M&G and Prudential – life after the divorce », sur Hl.co.uk,
  12. (en) Anna Menin, « M&G makes debut as Prudential demerger completed », sur Cityam.com,
  13. (en) Amy Austin, « M&G Prudential to change name after demerger », sur Ftadviser.com,
  14. Ben Martin, Carolyn Cohn et Simon Jessop, « Prudential to split in new world order for British insurers », sur Reuters,
  15. (en) « Prudential to split off U.S. business Jackson, eyes $2.5-3 billion capital raise », sur Reuters,
  16. « Wayback Machine », sur web.archive.org, (consulté le )
  17. a b c et d (en-US) John Greenwald, « Socking the Rock », sur Time, (ISSN 0040-781X, consulté le )
  18. (en-US) Facebook et Twitter, « Prudential to Pay at Least $371 Million in Fraud Settlement : Securities: In agreeing to the accord, CEO says the brokerage 'fully recognizes the valid claims of investors.' », sur Los Angeles Times, (consulté le )
  19. (en-US) Kurt Eichenwald, « Prudential May Face Civil Suits (Published 1993) », sur The New York Times, (ISSN 0362-4331, consulté le )
  20. Zone Bourse, « PRUDENTIAL : Actionnaires », sur www.zonebourse.com (consulté le )

Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes

[modifier | modifier le code]