Pseudo-épillet — Wikipédia
Un pseudo-épillet est un type d'inflorescence indéterminée caractéristique de certaines espèces de bambous. Ce sont des épillets qui se distinguent de l'épillet normal des Poaceae par la présence de bourgeons végétatifs à l'aisselle des glumes extérieures, qui peuvent donner naissance à de nouveaux épillets ou à des ramifications latérales[1]. Ce terme a été employé pour la première fois par le botaniste américain, McClure, en 1966 (The bamboos, a fresh perspective, Harvard University Press)[2].
Le pseudo-épillet est l'unité de base de l'inflorescence chez plusieurs genres de bambous du Sud-Est asiatique : Bambusa, Dendrocalamus, Dinochloa, Fimbribambusa, Gigantochloa, Holttumochloa, Kinabaluchloa, Maclurochloa, Melocanna, Phyllostachys, Schizostachyum, Soejatmia, Sphaerobambos et Thyrsostachys[3].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) « Glossary of botanical terms used in the Poaceae », sur efloras.org (consulté le ).
- (en) Geoffrey Peter Chapman, Reproductive Versatility in the Grasses, Cambridge University Press, , 296 p. (ISBN 978-0-521-38060-7, lire en ligne), p. 48.
- (en) KM Wong, Bamboo – The Amazing Grass. A guide to the diversity and study of bamboos in Southeast Asia, International Plant Genetic Resources Institute & Université de Malaya (Malaisie), , 80 p. (lire en ligne [PDF]), p. 30-32.