Puy Violent — Wikipédia
Puy Violent | |
Vue du sommet. | |
Géographie | |
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Altitude | 1 592 m[1] |
Massif | Monts du Cantal (Massif central) |
Coordonnées | 45° 07′ 48″ nord, 2° 35′ 20″ est[1] |
Administration | |
Pays | France |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Cantal |
Ascension | |
Voie la plus facile | GR 400 |
Géologie | |
Roches | Basalte |
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Le puy Violent est un sommet des monts du Cantal (Auvergne-Rhône-Alpes) situé non loin du village de Salers. C'est le sommet de plus de 1 500 m d'altitude le plus à l'ouest non seulement du massif du Cantal mais aussi de tout le Massif central (si l'on fait exception de l'épaulement ouest de ce sommet, dénommé la Cumine qui culmine à 1 516 m).
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom en occitan de ce sommet est soit Puei d'Envialant côté nord-occitan[2], soit Puèg Bialant côté aurillacois[3],[4].
Le nom puy Violent ne fait pas référence à une difficulté particulière de son ascension ou à un climat très rude mais est la déformation de Pueg Bialant ou « puy Bêlant » en français, nom peut-être donné en raison de la présence autrefois de troupeaux de moutons en estive autour de ce sommet[réf. nécessaire].
Géographie
[modifier | modifier le code]Topographie
[modifier | modifier le code]En limite des communes de Saint-Paul-de-Salers et du Fau dans le département du Cantal, le puy Violent s'élève à 1 592 m[1]. Situé au nord-ouest du Plomb du Cantal et du puy Mary, il fait partie comme eux du stratovolcan du Cantal[5].
Géologie
[modifier | modifier le code]Le puy Violent est le point culminant d'un plateau basaltique (planèze) s'étirant en périphérie nord-ouest du massif du Cantal et datant de la fin de l'histoire du stratovolcan, c'est-à-dire il y a 3 ou 4 Ma[6].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Carte IGN classique » sur Géoportail.
- Jean Roux, L'auvergnat de poche, Chennevières-sur-Marne (Val-de-Marne), Assimil, coll. « Assimil évasion », , 246 p. (ISBN 978-2-7005-0319-7 et 2700503198).
- (oc) Terèsa Canet, De source sûre et forcément secrète. Del vent sabent e perpinson, Aurillac, Institut d'études occitanes / Ostal del Libre, :
« Endacòm entre Salern e lo puèg Marin, jos la parpèla drecha del gigant, una verrugassa : lo puèg Bialant ! Los saventasses de la toponimia son pas d’acòrdi e quò se compren. Per un còp, b-ò pòde afortir, per un cas unique, la toponimia en francés a sa rason »
- (fr + oc) « Terèsa Canet », sur ieo-cantal.com ; site officiel de l'Institut d'études occitanes du Cantal, .
- Pierre Nehlig, Pierre Boivin, Alain de Goër, Jean Mergoil, Gaëlle Prouteau, Gérard Sustrac et Denis Thiéblemont, « Le plus grand volcan d'Europe », sur geo.cybercantal.net (consulté le ).
- Pierre Nehlig et Hervé Leyrit, « Guide du Cantal », BRGM (consulté le ).