Pyramide de Juvisy-sur-Orge — Wikipédia
Destination initiale | Monument commémoratif |
---|---|
Destination actuelle | Monument commémoratif |
Construction | 1756 |
Propriétaire | Commune de Juvisy-sur-Orge |
Patrimonialité |
Pays | |
---|---|
Département | |
Commune |
Coordonnées |
---|
La pyramide est un monument commémoratif érigé à Juvisy-sur-Orge, en France.
Généralités
[modifier | modifier le code]La pyramide est érigée dans le centre de Juvisy-sur-Orge, dans l'Essonne, au niveau du 68 avenue de la Cour-de-France, à l'intersection avec l'avenue Jules-Vallès.
Il s'agit d'un obélisque en pierre calcaire, posé sur un socle parallélépipédique. Une plaque porte l'inscription suivante : « Pyramide de Juvisy. Extrémité sud de la base géodésique de Villejuif à Juvisy. 1670. Picard. 1740. J. Cassini et Lacaille. Propriété de l'Académie des sciences »[1]. Une première plaque avait été posée en 1788 mais a disparu[1].
Historique
[modifier | modifier le code]À la fin des années 1660, l'astronome Jean Picard mesure l'arc de méridien entre Paris et Amiens, avec une précision inégalée à l'époque. Pour ses mesures, il utilise la route de Villejuif à Juvisy, rectiligne et parallèle au méridien[1],[2]. Afin de commémorer ses travaux, un obélisque est érigé en 1756 à Juvisy-sur-Orge, à l'extrémité sud de l'arc de méridien qu'il a mesuré[3],[1]. La première pierre a été posée le en présence de Le Monnier, de d'Alembert et de Trudaine de Montigny[4].
L'obélisque est classé monument historique le [3]. Dans les années 1970, la route nationale 7 est élargie, ce qui conduit au déplacement de l'obélisque[1].
Annexes
[modifier | modifier le code]Liens internes
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- Philippe Ayrault, « Obélisque ; monument dits pyramide de Juvisy », pour l'Inventaire général du patrimoine culturel, 2003, dans la base Mérimée, ministère de la Culture, notice no IA91000714.
- « Pyramide - Juvisy-sur-Orge », Topic-Topos.
- « Pyramide », notice no PA00087930, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Louis Brunel, Juvisy au XVIIIe siècle : Le détournement du pavé royal de Lyon, ses conséquences économiques et humaines, Corbeil-Essonnes, Société historique et archéologique de Corbeil, d'Étampes et du Hurepoix, coll. « Mémoires et documents de la Société historique et archéologique de Corbeil, d'Étampes et du Hurepoix » (no 11), , 178 p. (BNF 34556719), p. 136–137.