Pyramide de Kukulcán — Wikipédia
Type | |
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Partie de | |
Matériau | Calcaire |
Hauteur | 30 m |
Largeur | 55,5 m |
Patrimonialité |
Nom du Bien | Pre-Hispanic City of Chichen-Itza |
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Année d'inscription | |
Critères |
Localisation |
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Coordonnées |
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La pyramide de Kukulcán, également appelée El Castillo, est un monument précolombien situé dans l'État de Yucatán au Mexique à Chichén Itzá, un site archéologique classé au patrimoine mondial de l'UNESCO.
Cette pyramide à degrés est un temple construit par les Mayas Itzá, en plusieurs étapes, de l'époque classique pour les substructures (entre 550 et 800) à l'époque postclassique pour la partie actuellement visible (entre 1 050 et 1 300)[1], en l'honneur de Kukulkan, le dieu serpent à plumes d'origine toltèque. C'est l'un des monuments mexicains précolombiens les plus connus[2].
Description
[modifier | modifier le code]D'une hauteur de 30 mètres (à peine 8 mètres de plus que la pyramide du Louvre), elle est d'une taille modeste par rapport aux grandes constructions mésoaméricaines comme la pyramide de Tikal (47 m) ou la pyramide du Soleil de Teotihuacán (65 m). Elle possède toutefois des propriétés architecturales distinctives : son style synthétisant l'architecture toltèque et maya[3] ; un écho déformant l'applaudissement en un son similaire au battement des ailes du quetzal, dans l'alignement de l'escalier nord-nord-est ; des alignements astronomiques produisant des jeux d'ombre (notamment aux équinoxes et au solstice d'été) évoquant l'ondulation du corps d'un serpent descendant le long des marches de l'escalier nord[4] ; le symbolisme numérique de sa composition architecturale lié aux différentes périodes du calendrier maya ; le nombre total de marches sur les quatre côtés s'élève à 365, ce qui indique le lien avec le calendrier solaire.
Cénotes
[modifier | modifier le code]La pyramide de Kukulcán est construite sur un cénote[5], lui-même au centre approximatif[6] d'un quadrilatère[7] de quatre cénotes situés aux points cardinaux : au nord le cénote Sacré (en), à l'ouest le cénote Holtun[8], au sud le cénote Xtolok[9] et à l'est le cénote Kanjuyum.
Explorations 2016-2019
[modifier | modifier le code]Les deux pyramides intérieures emboîtées donnent de premiers résultats en 2019[10],[11].
Culture populaire
[modifier | modifier le code]Le dessinateur Hergé s'est inspiré de la pyramide de Kukulcán pour dessiner sa pyramide « paztèque » au pays fictif du San Theodoros, apparaissant dans Tintin et les Picaros et notamment sur la couverture de l'album[12].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- INAH, « Hallan especialistas una segunda subestructura en la Pirámide de Kukulcán, en Chichén Itzá », 16 novembre 2016 : el Instituto Nacional de Antropología e Historia (INAH), ha confirmado la existencia de una segunda subestructura en dicho monumento, edificada entre los años 550 y 800 d.C., la etapa más temprana y menos conocida de este asentamiento maya. [...] la pirámide original y otras construcciones de la urbe, fueron cubiertas durante una segunda etapa habitacional, entre los años 800 y 1,000 d.C., y nuevamente por la tercera y actualmente visible etapa, desarrollada entre los años 1,050 y 1,300 d.C.
- Micheal D. Coe, The Maya (Sixth edition ed.), New York, Thames & Hudson, (ISBN 0-500-28066-5), p. 176
- (es) César Sondereguer, Pirámides y templos: de Egipto y América : fundamentos ideológicos, morfoproporcionalidad, crítica estética, p.39
- « MayAzteque », sur MayAzteque (consulté le ).
- « MayAzteque », sur MayAzteque (consulté le ).
- http://3.bp.blogspot.com/-QLPdG1LgKRA/Uypt7pNXPHI/AAAAAAAAXic/d5H1TeWf_vE/s1600/arte_chichen_4sep_13.jpg
- (en) « Cenote Holtun - Jason Richards Christina Richards Cartographers Explorers », sur Jason Richards Christina Richards… (consulté le ).
- « Cénothe Xtoloc », sur BaladoDécouverte (consulté le ).
- Florence Evin, « D’étranges pyramides emboîtées à Chichen Itza », Le Monde, (lire en ligne).
- « Mexique : Une grotte enfin explorée à Chichén Itzá révèle un trésor maya / Actu Latino », sur Actu Latino, (consulté le ).
- « Tintin et les Picaros », sur www.tintin.com (consulté le )
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :