Quartier de haute sécurité — Wikipédia

Un quartier de haute sécurité ou QHS est un département carcéral ayant des mesures de sécurité plus poussées que dans les autres départements d'une prison, incluant l'isolement, et réservée aux prisonniers présumés ou reconnus comme dangereux ou présentant un fort risque d'évasion.

En France, les « quartiers de haute sécurité » (QHS) sont l'appellation non officielle des quartiers de sécurité renforcée (QSR pour les condamnés de centrales) et des quartiers de plus grande sécurité (QPGS dans les maisons d'arrêt) créés par le décret du dans le cadre de la réforme pénitentiaire du garde des Sceaux Jean Lecanuet[1]. Considérés comme un régime inhumain qui broie les hommes, le Garde des sceaux Robert Badinter décide, par une circulaire du [2], de les fermer ou de les transformer en quartiers d'isolement au régime moins dur dans les maisons d'arrêt[3].

Jacques Mesrine et François Besse se sont évadés de celui de la prison de la Santé[réf. nécessaire].

En Belgique

[modifier | modifier le code]

La Belgique a instauré une « section de mesures de sécurité individuelles particulières[4] ».

Aux États-Unis

[modifier | modifier le code]

La situation a beaucoup évolué jusqu'à des établissements de très haute sécurité, Supermax, comme l'unité pénitentiaire ADX Florence.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Philippe Combessie, Sociologie de la prison, La Découverte, , p. 57
  2. Jean-Paul Costa, Les libertés publiques en France et dans le monde, éditions S.T.H., , p. 77.
  3. Note : le QHS de Lisieux a fermé en 1990 au profit de l'ouverture voisine du centre de détention d'Argentan, tandis que le QHS d'Évreux est devenue une maison d'arrêt.
  4. Le Monde, « Des quartiers de haute sécurité dans les prisons font scandale en Belgique », 21 novembre 2008.

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]