Quatuor à cordes no 6 de Beethoven — Wikipédia
Op. 18 : no 6
Quatuor à cordes no 6 en si bémol majeur Opus 18 no 6 | |
Portrait de C.T. Riedel, 1801. | |
Genre | Quatuor à cordes |
---|---|
Nb. de mouvements | 4 |
Musique | Ludwig van Beethoven |
Effectif | 2 Violons, 1 Alto, 1 Violoncelle |
Durée approximative | environ 24 minutes |
Dates de composition | entre 1799 et 1800 |
Dédicataire | prince Joseph Franz von Lobkowitz |
Partition autographe | publié en 1801 |
Fichiers audio | |
I. Allegro con brio (4:41) | |
II. Adagio ma non troppo (7:02) | |
III. Scherzo: Allegro (4:13) | |
IV. La Malinconia: Adagio - Allegretto quasi Allegro (8:13) | |
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Le Quatuor à cordes en si bémol majeur, opus 18 no 6, est le sixième des seize quatuors à cordes de Ludwig van Beethoven. Il fut composé entre 1799 et 1800[1], publié en 1801 et dédié avec les cinq autres quatuors de l'opus 18 au prince Joseph Franz von Lobkowitz.
Présentation de l'œuvre
[modifier | modifier le code]Il est chronologiquement le dernier des six premiers quatuors de Beethoven, écrits sur deux ans. L'ordre de composition de ces quatuors étant no 3, no 1, no 2, no 5, no 4, no 6[2],[3]. L'ordre de publication a été voulu par Beethoven[4].
L'adagio pathétique du finale porte le titre « la Malinconia ». Vincent d'Indy souligna l'influence de Friedrich Rust dans ce quatuor à cordes[1].
L'édition originale des six quatuors de l'opus 18 fut assurée à Vienne par Tranquillo Mollo, en deux livraisons, juin et octobre 1801[5]. Le titre est en français : « Six Quatuors pour deux violons, Alto et Violoncelle composés et dédiés a son Altesse Monseigneur le prince régnant de Lobkowitz par Louis van Beethoven »[6].
Il comporte quatre mouvements :
- Allegro con brio, à , en si bémol majeur
- Adagio, ma non troppo, à
, en mi bémol majeur - Scherzo. Allegro, à
, en si bémol majeur - Adagio « la Malinconia », à
— Allegretto quasi Allegro, à
, en si bémol majeur
Sa durée d’exécution est d'environ 24 minutes[7].
Repères discographiques
[modifier | modifier le code]- Quatuor Busch, 1942 (Sony)[8]
- Quatuor Hongrois, 1953 (EMI)[9]
- Quatuor Végh, 1974 (Auvidis-Valois)[10]
- Quatuor Alban Berg, 1979 (EMI)[11],[12]
- Quatuor Belcea, 2004 (Decca)[13]
- Quatuor de Tokyo, 2009 (Harmonia Mundi)
- Quatuor Artemis, 2011 (Virgin Classics)[14]
- Quatuor Belcea, 2012 (Zig-Zag Territoires)[15]
- Quatuor Terpsycordes, 2013 (Ambronay)[16]
- Quatuor Ébène, 2020 (Erato), enregistrement en concert à São Paulo(18 septembre 2019)
Évocations
[modifier | modifier le code]Dans le sketch "Les forçats de la nuit"[17] diffusé dans l'émission Un égal trois (1964), Jean Yanne et Paul Mercey interprètent deux camionneurs qui dissertent savamment sur le quatuor après avoir entendu l'allegro diffusé à la radio, ils poursuivent en comparant les interprétations de différents organistes sur les Motets de Bach et de lire un passage de Clio de Charles Péguy.
Références
[modifier | modifier le code]- Jean Massin et Brigitte Massin, Ludwig van Beethoven, Fayard, , 845 p. (ISBN 978-2-213-00348-1), p. 615
- Élisabeth Brisson, Ludwig van Beethoven, Paris, Fayard, , 239 p. (ISBN 2-213-62257-4), p. 65
- Barry Cooper (trad. de l'anglais), Dictionnaire Beethoven [« Beethoven compendium »], J.C.Lattès, coll. « Musiques et musiciens », , 613 p. (ISBN 978-2-7096-1081-0), p. 394
- Elisabeth Brisson, Guide de la musique de Beethoven, Fayard, coll. « Les Indispensables de la musique », , 878 p. (ISBN 978-2-213-62434-1), p. 187
- Elisabeth Brisson, Guide de la musique de Beethoven, Fayard, coll. « Les Indispensables de la musique », , 878 p. (ISBN 978-2-213-62434-1), p. 194
- L'édition originale est visible sur Beethoven-Hauss Bonn, consulté le 21 janvier 2013
- Durée moyenne basée sur les enregistrements discographiques cités
- Enregistrement salué par un Diapason d'or dans la revue Diapason n°379 du mois de février 1992
- « Une des grandes interprétations de l'histoire du disque ». Le guide 1996 du CD : Tome 1, Répertoire Classique, Marabout, (ISBN 978-2-501-02361-0), p. 69
- « L'intégrale des Végh constitue la référence absolue pour les quatuors de Beethoven ». Le guide 1996 du CD : Tome 1, Répertoire Classique, Marabout, (ISBN 978-2-501-02361-0), p. 69
- « Le Quatuor Alban Berg a réussi comme nul autre l'ascension de cet Himalaya de la production beethovénienne : clarté, intensité, expressivité, sens aigu de l'architecture caractérisent cette version ». La Discothèque idéale : sous la direction de Bertrand Dermoncourt, Arles/Paris, Actes Sud, , 280 p. (ISBN 978-2-330-00216-9), p. 37
- Enregistrement salué par un Diapason d'or dans la revue Diapason du mois de décembre 2012, p. 74
- Enregistrement salué par un Gramophone Editor's Choice dans la revue Gramophone du mois d'avril 2004
- Enregistrement salué par un Diapason d'or dans la revue Diapason du mois de décembre 2011, p. 73
- Enregistrement salué par une note de 5 diapasons dans la revue Diapason du mois de décembre 2012, p. 81
- Enregistré sur instruments du XIXe siècle, avec cordes en boyau, du luthier Jean-Baptiste Vuillaume
- « Les Routiers - Paul Mercey & Jean Yanne », (consulté le )
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Bernard Fournier, Histoire du quatuor à cordes, vol. 1, Paris, Fayard, , 1206 p. (ISBN 978-2-213-60758-0, OCLC 938047617), p. 370 à 382
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la musique :