Questembert — Wikipédia

Questembert
Questembert
Les halles de Questembert.
Blason de Questembert
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Morbihan
Arrondissement Vannes
Intercommunalité Questembert Communauté
(siège)
Maire
Mandat
Boris Lemaire (DVG)
2020-2026
Code postal 56230
Code commune 56184
Démographie
Gentilé Questembertois
Population
municipale
8 001 hab. (2021 en évolution de +7,54 % par rapport à 2015)
Densité 121 hab./km2
Population
agglomération
16 444 hab.
Géographie
Coordonnées 47° 39′ 44″ nord, 2° 27′ 06″ ouest
Altitude Min. 27 m
Max. 128 m
Superficie 66,38 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Questembert
(ville isolée)
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Questembert
(bureau centralisateur)
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Questembert
Liens
Site web mairie-questembert.fr

Questembert [kɛstɑ̃bɛʁ] est une commune française située dans le département du Morbihan, en région Bretagne. La ville est le chef-lieu du canton de Questembert et le centre de Questembert Communauté.

Géographie

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Points de repères

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Questembert est située approximativement entre les villes de Vannes, à 30 km, et Redon, à 35 km. Les plages les plus proches se trouvent à environ 20 km (Billiers, Damgan, Ambon). Le département voisin le plus proche est la Loire-Atlantique, à 25 km.

Communes limitrophes

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Les distances entre l'hôtel de ville de Questembert et les mairies des communes les plus proches sont : Berric à 5,4 km, Larré à 6,7 km, La Vraie-Croix à 7 km, Lauzach à 7,2 km, Sulniac à 7,6 km, Noyal-Muzillac à 7,8 km, Limerzel à 8 km, Molac à 9,1 km et Le Cours à 9,3 km. Les communes en contact direct avec le territoire de Questembert sont : Larré, Pluherlin, Noyal-Muzillac, La Vraie Croix, Molac, Limerzel et Berric.

Communes limitrophes

Espaces naturels

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Questembert se situe en arrière du littoral, à 15 km de l'océan Atlantique et une vingtaine de kilomètres du golfe du Morbihan, dans un environnement alternant un paysage de bocage, agricole et naturel, fait de champs, prairies, haies, taillis, bois et landes. Son territoire est traversé par de petits cours d'eau, dont les principaux sont la rivière de Saint-Éloi et le Trévelo.

L'étang de Célac est le principal plan d'eau de la commune. Celui-ci va faire l'objet à partir de septembre 2024 d'une grande vidange, et l'actuel étang va devenir une zone humide et va permettre de restaurer le cours naturel du ruisseau le Tohon[1].

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

  • Moyenne annuelle de température : 11,6 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,9 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 12,4 °C
  • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 869 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,3 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,6 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1988 à 2020 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[8]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

Statistiques 1981-2010 et records QUESTEMBERT (56) - alt : 96 m 47° 40′ 18″ N, 2° 27′ 24″ O
Statistiques établies sur la période 1988-2010 - Records établis sur la période du 01-01-1988 au 31-12-2020
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 3 2,9 4,1 5,2 8,8 11 12,7 12,7 10,4 8,4 5 2,8 7,3
Température moyenne (°C) 6,1 6,6 8,6 10,3 14 16,7 18,4 18,7 15,9 12,6 8,7 6 11,9
Température maximale moyenne (°C) 9,2 10,3 13,1 15,4 19,3 22,4 24,1 24,7 21,4 16,8 12,4 9,2 16,6
Record de froid (°C)
date du record
−11,9
02.01.1997
−10,5
08.02.1991
−10
01.03.05
−3
05.04.12
−1,3
06.05.19
2
09.06.1989
4,8
10.07.04
4
31.08.1990
0
28.09.1990
−3,5
21.10.10
−7
21.11.1993
−9,3
26.12.10
−11,9
1997
Record de chaleur (°C)
date du record
19
27.01.03
22
27.02.19
23,8
19.03.05
29
20.04.18
31,3
26.05.17
36,2
27.06.19
36,6
23.07.19
38,5
09.08.03
32,5
07.09.16
28,6
02.10.11
21,1
01.11.15
16
24.12.1989
38,5
2003
Précipitations (mm) 129,3 88,2 82,7 75,1 87,3 51,4 58,4 49,4 81,3 119,6 112,7 134,7 1 070,1
Source : « Fiche 56184001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base


Cadre géologique

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Carte géologique du Massif armoricain.

La région de Questembert est située dans le domaine varisque sud-armoricain qui est un témoin de la tectonique tangentielle hercynienne[9], avec le cisaillement sud-armoricain constitué de deux branches. La branche sud est bordée au Nord par une bande de leucogranite (granite clair, à muscovite et biotite, semblable aux granites à deux micas qui jalonnent le cisaillement sud-armoricain)[10], épais de 2 km, issue de fondus anatectiques, daté de 329 ± 21 Ma, dont la forme, en « goutte d'eau renversée », montre une racine étroite[11]. Cette roche constitue le massif granitique de Grand-Champ/Allaire plus connu sous le nom de massif granitique de Questembert, qui forme un appendice de quelque 70 kilomètres de long pour quelque 5 kilomètres de large[12]. Ce massif est intrusif dans les schistes du briovérien (qui ne subsistent qu’à l’état de panneaux entre les lobes de ce massif dont ils forment l’encaissant) et localement paléozoïques affectées par un métamorphisme de contact ubiquiste[13].

Voies de communication

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L'ancienne route nationale 775 (aujourd'hui déclassée en route départementale) traverse d'ouest en est en passant au lieu-dit Bel-Air à 3 km au nord du centre de la ville, permettant de rejoindre la RN 166 de Rennes à Vannes. Des routes départementales orientées nord-sud (dont la D1, surnommée «Route bleue»[14]) permettent d'accéder à la RN 165 de Nantes à Brest.

La voie de chemin de fer de Paris à Quimper traverse la commune d'est en ouest. La gare de Questembert, située à Bel-Air, est le lieu d'arrêt des TER Bretagne, permettant notamment de rejoindre les gares de Vannes ou Redon pour accéder aux correspondances avec le TGV Atlantique.

L'aéroport de Vannes-Meucon, réservé aux petits avions privés, est situé à moins de 20 km. Les aéroports ouverts au trafic national et international les plus proches sont : l'aéroport de Lorient - Bretagne Sud sur la base de Lann-Bihoué à 90 km ; l'aéroport de Nantes Atlantique à 100 km et l'aéroport de Rennes - Saint-Jacques à 90 km.

La voie verte de Saint-Malo à Rhuys s'arrête provisoirement à Bel-Air en Questembert. Elle permet notamment de rejoindre le chemin de halage du canal de Nantes à Brest et la ville de Ploërmel[15].

Au , Questembert est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Questembert[Note 4], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[17],[18]. La commune est en outre hors attraction des villes[19],[20].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 5,0 % 330
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques 1,1 % 72
Équipements sportifs et de loisirs 0,7 % 47
Terres arables hors périmètres d'irrigation 35,1 % 2301
Prairies et autres surfaces toujours en herbe 15,1 % 994
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 29,6 % 1939
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 1,2 % 81
Forêts de feuillus 3,1 % 203
Forêts de conifères 4,0 % 265
Forêts mélangées 5,0 % 331
Source : Corine Land Cover[21]

Diverses appellations de la petite ville sont relevées selon les époques, notamment : Kaistemberth en 1160, Questebert et Questembert en 1164, Kestembert en 1255, Kestemberts en 1261, Questembert en 1266, Questelberz en 1387, Quinntembert en 1428, Questelbertz et Questebert en 1453, Quenstelbertz en 1482, Quitinber en 1630 et Guistemberg en 1636[22].

Le nom de la localité possède un nom en breton, Kistreberh, et un nom en gallo, Qhitembè[23] prononcé [tʃitɑ̃be][24] [citɑ̃bɛ] ou [cetɑ̃be][25].

En breton, Kistreberzh aurait pour origine « kisten berh », qui signifie « pays des châtaignes »[14].

Arthur de La Borderie, reprenant l'Histoire de la Bretagne de Pierre le Baud, indique qu'Alain le Grand, roi de Bretagne, aurait écrasé les Vikings dans les environs de Questembert. Il estime date entre le 1er aout et le 8 novembre[26]. Des 15 000 Normands, 400 ou 40, selon les sources, eurent la vie sauve en s'enfuyant vers leurs bateaux. Mais cette localisation est remise en cause par les historiens modernes qui pensent que ce combat se serait déroulé nettement plus à l'est[réf. souhaitée].

Alain le Grand est à associer à Judicaël, son rival devenu allié, tué à l'extrémité ouest du front, avant la bataille[réf. souhaitée]. Une stèle de granite de 5 m de hauteur a été érigée place Gombaud en 1907 par l’Union Régionaliste Bretonne à l’occasion du millénaire de la mort du roi Alain le Grand. Elle commémore la victoire du chef breton sur les Normands[14].

Temps modernes

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Six missions paroissiales prêchées par des Lazaristes, furent organisées à Questembert en 1724, 1737, 1749, 1763, 1775 et 1787[27].

Combat de Coëtbihan

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En 1793, Questembert est le théâtre d'affrontements entre Républicains et Chouans. Le combat de Coëtbihan en est l'épisode le plus sanglant.

Le XXe siècle

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La Belle Époque

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En application de la loi sur les congrégations du , l'école congréganiste tenue par les Frères des écoles chrétiennes dût fermer à partir du [28].

La Première Guerre mondiale

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Le monument aux morts de Questembert porte les noms de 192 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale[29].

La Seconde Guerre mondiale

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Le monument aux morts de Questembert porte les noms de 32 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale[29]. Sept résistants ont été fusillés ou sont morts en déportation : parmi eux Albert le Brun[30] et Gabriel Malard[31], tous deux le à la caserne du Colombier à Rennes.

La gare de Bel-Air, à la jonction entre la ligne ferroviaire Paris-Quimper et de celle qui venait de Malestroit, vit transiter (les transits étaient organisés par un hôtelier-restaurateur de Bel-Air) de nombreux aviateurs alliés cherchant à gagner des ports des Côtes-du-Nord afin de regagner l'Angleterre[32]. Un cheminot, Stanislas Pivaut, mourut en déportation le au stalag II-D de Stargard[33].

Des résistants FFI de Questembert furent tués lors de combats contre les Allemands : Christophe Flatrès[34] le à Questembert et René Daniel[35] le à Nostang.

L'après Seconde Guerre mondiale

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Un soldat originaire de Questembert est mort pour la France pendant la Guerre d'Indochine et un autre pendant la Guerre d'Algérie[29].

Le XXIe siècle

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La centrale solaire de l’Épine est inaugurée le  ; ses 5 000 panneaux photovoltaïques produisent 3 100 MWh ; elle est installée sur une ancienne décharge à cheval sur les communes de Limerzel et Questembert[36].

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[38].

En 2021, la commune comptait 8 001 habitants[Note 5], en évolution de +7,54 % par rapport à 2015 (Morbihan : +3,21 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
3 4682 7892 7153 4883 5613 7553 5903 8363 803
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 8443 9404 0494 0214 1134 1554 1314 1024 152
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
4 0764 1194 3574 0714 2064 2294 1874 1984 062
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
4 0684 2094 6614 9615 0765 7276 2726 5857 021
2014 2019 2021 - - - - - -
7 3997 8628 001------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee à partir de 2006[40].)
Histogramme de l'évolution démographique

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Élections municipales 2014

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1907 1913
(décès)
Hippolyte Guillemin   Officier à la retraite
Conseiller général (1910-1913)
1913 1946 Jules Pabois   Chevalier de la Légion d'honneur
1946 1959 Louis Herrou   Greffier
mars 1959 mars 1977 Jean Grimaud RI puis PR Commerçant
Député de la 1re circonscription du Morbihan (1963-1978)
mars 1977 mars 1989 Jean de Kerangat DVD Expert forestier
mars 1989 juin 1995 Bernard Thomyre SE-DVG Ancien responsable administratif
Médaille militaire
juin 1995 mars 2014 Paul Paboeuf PS Enseignant en IUT retraité
Président de la CC du pays de Questembert (1997-2014)
mars 2014 25 mai 2020 Marie-Annick Martin DVD[45]
(UDC)
Retraitée
Conseillère départementale (2015-2021)
25 mai 2020 En cours Boris Lemaire[46] DVG Cadre Yves Rocher
Conseiller départemental (depuis 2021)
Vice-président de Questembert Communauté (depuis 2020)

Politique environnementale

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Questembert se caractérise par la mise en place de[47] :

  • système d'autostop participatif, entre le centre-ville et la gare, appelé Questen'pouce[48] ;
  • système de collecte des déchets triés par traction hippomobile[49] ;
  • « pédibus » pour deux écoles maternelles/primaires ;
  • « coulée verte » périurbaine ;
  • minimum de 20 % de produits alimentaires biologiques et locaux servis dans la restauration scolaire ;
  • filière bois-énergie locale et réseau de chaleur bois pour le chauffage de la piscine communautaire et le centre de loisirs ;
  • « zéro phyto » depuis 2013.
Ramassage des déchets à Questembert par les chevaux.

Enseignement

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La commune abrite un lycée (Marcelin-Berthelot), deux collèges (Saint-Joseph, Jean-Loup Chrétien), deux écoles maternelles et primaires (école Beau Soleil, école Notre-Dame), une maison familiale rurale et une antenne du lycée agricole ISSAT Saint-Jacut. En 2008, l'institut de Questembert a procédé à un échange avec le Cinco Villas constaté de Ejea de los Caballeros, Saragosse, Espagne.

Bilingue : français breton

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À la rentrée 2018, 87 élèves étaient scolarisés à l’école Diwan et dans les écoles bilingues (soit 10,6 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire)[réf. nécessaire][50]. Cependant cette école ferme en 2020[51].

Culture et patrimoine

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Histoire linguistique

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En 1806, Questembert est noté par l'enquête impériale menée par Charles Coquebert de Montbret comme bretonnante. En 1843, dans l'enquête mené par M. Ogée[52], on y indique qu'on y parle le français. Le pays de Questembert avec celui de Muzillac appartient au « pays d'A-Bas », qui a fait l'objet d'un travail de collectage coordonné par Philippe Blouët, réalisé notamment dans les années 1980 par le cercle celtique-bagad de Questembert. Plusieurs publications sont à signaler (cahier de pays avec disque « Dastum numéro 6-chants traditionnels du bas pays- Muzillac Questembert » en 1982, « Sonneneù bro Gwened ihuel 1 et 2 » par le cercle celtique de Questembert, puis un CD avec livret trilingue breton gallo français « chants du pays de Questembert » édité par l'association locale Andon et les éditions Alain Pennec en 2002, composé de chants collectés et réinterprétés, en français, gallo et en breton).

Si aucun locuteur natif du breton n'a été répertorié sur la commune de Questembert depuis le XIXe siècle, l'usage du gallo y est très largement répandu jusque dans la seconde moitié du XXe siècle et compte encore de nombreux locuteurs au début du XXIe siècle[53]. Le parler gallo de Questembert possède quelques particularités phonétiques, notamment la prononciation ([mɛ]) pour «moi» ou la finale des verbes en -er qui se prononce [e] et non [ə] comme dans le bassin rennais. L'influence du breton s'y fait aussi sentir, quoique de façon marginale, sur certains mots, comme youtes (bouillie) qui est issu du breton yod, ou pobran (bouton d'or) dérivé du breton pav-bran[54].

Patrimoine architectural

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Animation culturelle

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Questembert bénéficie d'une riche animation culturelle.

Infrastructures

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Événements culturels

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  • Festival de théâtre jeune public Festi'Mômes[55], fondé en 2005, annuel jusqu'en 2015, puis biennal ;
  • Festival des arts de la rue Festives Halles[56], annuel de 1997 à 2016 ;
  • Salon du livre jeunesse[57], fondé en 2000, annuel jusqu'en 2015, puis biennal.

Tradition : le chêne guérisseur du Hulo

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« À Questembert, au lieu-dit "Le Hulo", on peut voir une niche contenant une statue de la Vierge Marie, l'ensemble étant fixé au tronc d'un vieux chêne tout au bord de la route. Des petits vêtements y sont souvent accrochés, car Notre-Dame-du-Hulo est invoquée pour guérir les maladies infantiles comme la rache, la gourme ou l'impétigo. En accrochant un linge ayant été porté par le petit malade, on obtenait la guérison par transfert. Cette même Vierge pouvait, paraît-il, aider les jeunes femmes à trouver un époux. Cette tradition était encore bien vivante avant la Seconde Guerre mondiale »[58].

Héraldique

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Les armoiries de Questembert se blasonnent ainsi :

D'or à un châtaignier arraché de sinople.

Sports et loisirs

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  • Hippodrome du Resto.
  • La Bogue d'Or de Questembert : club omnisports fondé le regroupant actuellement six sports dont le football, le tennis de table, la gymnastique, le GRS Twirling, la marche randonnée et la pétanque. La section football évolue en DSR. Tandis que celle du tennis de table évolue en D2 du comité du Morbihan de la FFTT. Le nom du club fait référence à la signification du nom de la commune en breton ("pays de la châtaigne").
  • Les Avettes de Questembert : club de basket évoluant dans les championnats départementaux de la FFBB.
  • Le HBCRK Handball Questembert : club de handball créé en 1991 dont l'équipe masculine évolue en Pré-Régionale (haut niveau départemental) et l'équipe féminime évolue elle aussi dans les championnats départementaux de la Fédération française de handball.
  • Le CARQ : club d'athlétisme, running et cross-country crée en 1993 affiliée à la Fédération française d'athlétisme113 licenciés en 2022 .
  • Questembert a accueilli le Tour de France 1997 le .

Personnalités liées à la commune

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Notes et références

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  1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
  2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
  4. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

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  1. infosgallo, « Questembert. La vidange de l'étang de Célac va commencer », sur Les Infos du Pays Gallo, (consulté le )
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
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Bibliographie

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  • Jacques André, Joël Lecornec, La ferme gallo-romaine de Bodan en Questembert, Annales de Bretagne, no 69, 1, 1962, p. 75–92.
  • Amaury Lepart, Découverte de l'âge du Fer à la Grée Minguet en Questembert, Annales de Bretagne, no 69, 1, 1962, p. 37–42.
  • Joël Lecornec, Un site pré et protohistorique Le Bodan, Questembert, Annales de Bretagne, no 74, 1, 1967, p. 71–79.
  • Bleiguen et Erlannig (François Marquer), Au cœur du haut-Vannetais, Questembert, Simon Rennes, 1958, 399 p.
  • Stéphane Batigne, Les rues de Questembert, Stéphane Batigne Éditeur, 2016, (ISBN 979-10-90887-46-6).

Articles connexes

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Liens externes

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