République (métro de Rennes) — Wikipédia

République
Une entrée de la station.
Une entrée de la station.
Localisation
Pays France
Ville Rennes
Quartier Centre-ville
Adresse 10 rue de Pré Botté
35000 Rennes[1]
Coordonnées
géographiques
48° 06′ 35″ nord, 1° 40′ 45″ ouest

Carte

Caractéristiques
Position par
rapport au sol
Souterraine
Voies 2
Quais 2
Longueur 26 m[2]
Nombre d'accès 2
Accessibilité Oui
Historique
Construction 1997-2002
Mise en service
Architecte(s) Pierre et Pascal Prunet
Gestion et exploitation
Propriétaire Rennes Métropole
Exploitant Keolis Rennes (STAR)
Code(s) de la station REP
Ligne(s) (Logo du métro de Rennes) (Logo de la ligne a du métro de Rennes)
Correspondances
Métro (Logo du métro de Rennes) (Logo de la ligne b du métro de Rennes) (Saint-Germain, à 200 m)
Lignes urbaines (Logo des autobus de Rennes)C1C2C3C4C5C611Navette centre-ville
Lignes métropolitaines (Logo des autobus de Rennes)5354555667153ex154ex155ex156ex167ex
STAR de Nuit
et ligne saisonnière
(Logo des autobus de Rennes)N1N2N3N4N5Api'bus
Cars BreizhGo 7, 8a, 12, 19
(Logo de la ligne a du métro de Rennes)

République est une station de la ligne A du métro de Rennes, située dans le centre-ville de Rennes dans le département français d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne.

Mise en service en 2002, elle a été conçue par les architectes Pierre et Pascal Prunet.

C'est une station, équipée d'ascenseurs, qui est accessible aux personnes à mobilité réduite.

Situation sur le réseau

[modifier | modifier le code]

Établie en souterrain (tunnel profond) sous la place de la République, la station République est située sur la ligne A, entre les stations Sainte-Anne (en direction de Kennedy) et Charles de Gaulle (en direction de La Poterie)[3] tout en étant très proche géographiquement de la station Saint-Germain de la ligne B.

La station République est mise en service le , lors de l'ouverture à l'exploitation de la ligne A[3]. Son nom a pour origine la place de la République, sous laquelle elle se situe. La station est implantée devant la façade nord du palais du Commerce, face au quai Lamartine. Cet espace était auparavant réservé à des arrêts de bus STAR, désormais situés à proximité de la chaussée voisine, ainsi que sur les rues avoisinantes. Elle est réalisée par les architectes Pierre et Pascal Prunet[4], qui ont dessiné une station sur deux niveaux : une salle des billets au niveau -1 et les quais au niveau -2. La salle des billets, au niveau -1, dispose d'une surface de 570 m2, et est éclairée par la lumière naturelle via les baies vitrées encadrant les accès.

La construction de la station débute en 1997[5].

Elle a été la quatrième station atteinte par le tunnelier « Perceval » le soit 203 jours après son départ de la station Charles de Gaulle[6]. Cette section a été l'une des plus complexes à creuser en raison de nombreux affaissements et arrêts prolongés du tunnelier, le premier 11 jours seulement après son départ de Charles de Gaulle, provoquant l'effondrement de la chaussée du boulevard de la Liberté puis cinq jours plus tard place Honoré-Commereuc à seulement 120 mètres de la station République[6]. Ce second arrêt sera bien plus long puisque le tunnelier ne repartira que le [6]. Mais le , et après seulement 20 mètres de creusés, il provoque un nouveau trou rue Jules-Simon qui provoquera la colère des riverains[6]. Après un renforcement du sol et plusieurs échecs de redémarrage (de nouveaux trous se formant alors), le tunnelier ne repart que le 1er juillet[6]. Il quittera la station République le , en direction la station Sainte-Anne, et son passage sous la Vilaine nécessitera de fermer les quais durant quatre jours[6].

Le gros œuvre est terminé en  ; le second œuvre (sols, plafonds, garde-corps, portes palières, etc.) débute dans la foulée et s'achève en , en même temps que les aménagements de surface[5],[7].

Elle est la station la plus fréquentée de la ligne A, avec un trafic journalier cumulé de près de 97 480 montées et descentes en 2009[8].

Avec l'ouverture de la ligne B, la station se retrouve à seulement 200 m de Saint-Germain sur cette dernière ; cette situation réside de la volonté de faire desservir les principaux points d'intérêts du centre-ville par les deux lignes afin d'éviter de saturer le tronçon central de la ligne A dont les marges d'augmentation de capacité sont très limitées en raison de l'impossibilité de rallonger les stations sans engager de coûteux et lourds travaux[9].

Service des voyageurs

[modifier | modifier le code]

Accès et accueil

[modifier | modifier le code]

La station dispose de deux accès, répartis sur la partie sud de la place de chaque côté du passage piétonnier sous le palais du commerce :

  • Sortie no 1 « rue de Nemours » : côté ouest, comportant un ascenseur et un escalier mécanique en sens montant encadrant le grand escalier central, donnant accès à la salle des billets ;
  • Sortie no 2 « rue Maréchal Joffre » : côté est, symétrique au premier.

Toutefois, les ascenseurs desservent l'ensemble des niveaux de la station. La salle des billets est reliée aux quais par deux escalators par quais et par sens, complétant les escaliers.

La station est équipée de distribteurs automatiques de titres de transport et de portillons d'accès couplés à la validation d'un titre de transport, opérationnels à partir du concomitamment au nouveau système billettique, afin de limiter la fraude[10]. La décision de modification a été confirmée lors du conseil du de Rennes Métropole[11].

République est desservie par les rames qui circulent quotidiennement sur la ligne A, avec une première desserte à h 21 (h 31 les dimanches et fêtes) et la dernière desserte à h 39 (h plus tard les nuits des jeudis aux vendredis, vendredis aux samedis et des samedis aux dimanches).

Intermodalité

[modifier | modifier le code]

Des stations STAR, le vélo et Citiz Rennes Métropole existent à proximité de la station[12],[13]. La station est située à 200 mètres à l'ouest de la station Saint-Germain de la ligne B.

La station étant le point central du réseau, elle est desservie par de très nombreuses lignes de bus, près de 2871 bus et cars transitent chaque jour ici, en 2017[14] :

La nuit, la station est le point de départ des lignes N1, N2, N3, N4 et N5 ; en outre, les lignes 7, 8a, 12 et 19 des cars régionaux BreizhGo y transitent. Le nombre de bus transitant quotidiennement par la station devrait diminuer à 2247 d'ici à la mise en service de la 2e ligne de métro en 2022 et au rabattement de lignes métropolitaines en périphérie[14]. D'ici 2024, plus aucune ligne ne marquerait son terminus sur la place, voir la traverserait en raison de la piétonnisation du site[15].

D'ici 2030, la station sera desservie par les lignes T1, T2 et T3 du futur « trambus » de Rennes[16].

Archéologie

[modifier | modifier le code]

La station est construite sur l'emplacement exact de l'ancienne cale de Nemours, ou cale du Pré-Botté, construite vers le milieu du XIXe siècle lors de la canalisation de la Vilaine, elle-même à l'emplacement de l'ancien Pont-Neuf datant du XVIIIe siècle[17]. La cale disparaît lors des travaux de couverture de la Vilaine entrepris au cours des années 1910[18],[19]. Les fouilles réalisées entre fin 1997 et ont permis de mettre au jour les pieux de fondation de la culée nord et de la pile de l'ancien pont, les restes d'une partie de l'ancienne cale ainsi que les fondations de l'ancienne statue Le Bastard qui ornait la place de la fin du XIXe siècle jusqu'à la seconde Guerre mondiale[20].

À proximité

[modifier | modifier le code]

La station dessert notamment :

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. « Topologie des stations de métro du réseau STAR » Accès libre, sur data.explore.star.fr (consulté le ).
  2. Longueur d'une rame VAL 208, les stations de la ligne sont calibrées pour une rame en unité simple.
  3. a et b (en) Robert Schwandl, « Rennes », sur urbanrail.net (consulté le ).
  4. « République »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur metro-rennes-metropole.fr (consulté le ).
  5. a et b Nathalie Bougeard, « RENNES Inauguration du VAL le 15 mars », sur lemoniteur.fr, (consulté le ).
  6. a b c d e et f « La saga du tunnelier », sur ouestfrance-ecole.com, (consulté le ).
  7. « L'avancement du tronçon central », sur val.insa-rennes.fr (version du sur Internet Archive).
  8. « Dossier d'enquête publique préalable à la DUP »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur metropole.rennes.fr, (consulté le ).
  9. « A Rennes, le salut passe par le métro » Accès limité, sur railpassion.fr, (consulté le ).
  10. Jérôme Gicquel, « Rennes : Portillons, fin du ticket papier, tarifs… Ce qui va changer dans les transports », sur 20minutes.fr, (consulté le ).
  11. « Fraude à Rennes : à quoi vont ressembler les portillons du métro ?. Info - Rennes.maville.com », sur rennes.maville.com (consulté le ).
  12. Keolis Rennes, « Topologie des stations LE vélo STAR », sur data.explore.star.fr, (consulté le ).
  13. Keolis Rennes, « Topologie des stations City Roul' »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur data.rennesmetropole.fr, (consulté le ).
  14. a et b Laurent Le Goff, « Rennes. Keolis conserve le réseau Star jusqu’en 2024 », sur ouest-france.fr, (consulté le ).
  15. Camille Allain, « Rennes : Pas d’extension et plus de végétation… La ville revoit la transformation du palais du commerce », sur 20minutes.fr, (consulté le ).
  16. « Quatre lignes de trambus à l'horizon 2030 » Accès libre, sur metropole.rennes.fr (consulté le ).
  17. Service régional de l'archéologie, « Rapport des fouilles archéologiques préventives de 1992 », sur bibliotheque.numerique.sra-bretagne.fr, (consulté le ).
  18. Carte postale d'avant les travaux (1912) page 112, dans Retour à Rennes, Patrick Fournial, Les Beaux Jours, Compagnie parisienne du Livre, Paris, 2008.
  19. Voir la photo de la visite de chantier du 24 septembre 1912 par Jean Janvier, maire. Jean-Yves Éveillard, Rennes naguère 1850-1939, Éditions Payot, Paris, p. 134.
  20. Service régional de l'archéologie, « Fouilles archéologiques de 1997/1998 », sur bibliotheque.numerique.sra-bretagne.fr (consulté le ).

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]