Raimundo Ongaro — Wikipédia

Raimundo Ongaro
Illustration.
Raimundo Ongaro en 1968.
Fonctions
Secrétaire général du syndicat des travailleurs argentins

(4 ans)
Prédécesseur Création
Successeur Dissolution
Biographie
Nom de naissance Raimundo José Ongaro
Date de naissance
Lieu de naissance Mar del Plata (Argentine)
Date de décès (à 92 ans)
Lieu de décès Los Polvorines (Argentine)
Nationalité Drapeau de l'Argentine Argentine
Profession Activisme populaire
Dirigeant syndical
Religion Athée

Raimundo Ongaro (né le à Mar del Plata et mort le à Los Polvorines (Grand Buenos Aires)[1]) est un dirigeant syndical argentin, Secrétaire général du syndicat des travailleurs graphiques.

Militantisme sous la dictature de Juan Carlos Onganía

[modifier | modifier le code]
Raimundo Ongaro dans la revue Cristianismo y Revolución (es) en 1969.

Fondé en 1968, durant la dictature de Juan Carlos Onganía, la Confederación general del Trabajo de los Argentinos (CGTA), présentée comme une alternative aux factions participatives – à la tête desquelles se trouvait Augusto Timoteo Vandor, qui était disposé à négocier avec le gouvernement même après la répression violente de la grève générale de et les 62 organizaciones, à la tête desquels se trouvait José Ignacio Rucci. La CGTA adopta un profil plus radical, dénonçant la bureaucratisation qui empêche la réalisation des objectifs syndicaux.

Même si plusieurs adeptes du péronisme, en particulier Rucci, ont accusé Ongaro de trotskisme, son action au sein de la CGTA fut représentative de la révolution du péronisme, dans la ligne inaugurée par John William Cooke.

Ongaro soutint le mouvement du Cordobazo, entre le 28 et le . Le 30 juin de la même année, peu après la mort de Vandor, il fut incarcéré par le gouvernement militaire au même titre que Agustín Tosco et Elpidio Torres, principales figures du Cordobazo. À sa sortie, il fonda le mouvement Peronismo de Base.

Apparition de la Triple A

[modifier | modifier le code]

Les 15 et , s'est déroulée la dernière réunion de la CGTA. L'opposition à la ligne droite du péronisme, représentée par José López Rega, envoyèrent de nouveau Raimundo Ongaro en prison en 1975. En détention, il reçut une nouvelle lui indiquant que sont fils Alfredo Máximo avait été assassiné par la Triple A.

À la suite d'autres actions ratées contre des membres de sa famille, il partit en exil jusqu'au retour de la démocratie.

Retour de la démocratie

[modifier | modifier le code]

Avec le retour de la démocratie en 1983, il reprit son activité syndicale.

Il reçut des critiques sévères pour son soutien à Carlos Saúl Menem lors des élections présidentielles de 1989. La même année, il s'est prononcé contre la « marche contre le pardon à la junte militaire », ce qui entraîna des critiques des organismes de droits de l'homme.

Références

[modifier | modifier le code]
  1. (es) « Murió Raimundo Ongaro, último referente del sindicalismo peronista combativo », sur EL PAÍS, (consulté le ).

Compléments

[modifier | modifier le code]

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • (es) Carlos Arbelos et Alfredo Roca, EVITA. No me llaméis fascista derecho de réplica, Buenos Aires, El Cid Editor. SAE, , 158 p. (ISBN 978-84-85745-33-3)
  • (es) Martín Caparrós, La voluntad. Una historia de la militancia revolucionaria en la Argentina 1966-1978, Buenos Aires, Ediciones Booket, (ISBN 978-987-580-071-7)
  • (es) Daniel de Santis, Entre tupas y perros, Buenos Aires, R y R, , 159 p. (ISBN 987-22222-7-4)

Lien externe

[modifier | modifier le code]