Rebecca Ruiz — Wikipédia
Rebecca Ruiz | |
Fonctions | |
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Conseillère d'État du canton de Vaud | |
En fonction depuis le | |
Élection | 17 mars 2019 |
Réélection | 10 avril 2022 |
Législature | 2017-2022 |
Département | santé et action sociale |
Prédécesseur | Pierre-Yves Maillard |
Conseillère nationale | |
– | |
Législature | 49e et 50e |
Prédécesseur | Josiane Aubert |
Successeur | Nicolas Rochat Fernandez |
Députée au Grand Conseil du Canton de Vaud | |
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Législature | 2012-2017 |
Présidente du PS lausannois | |
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Conseillère communale à Lausanne | |
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Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Lausanne |
Nationalité | suisse espagnole |
Parti politique | Parti socialiste |
Profession | Criminologue |
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Rebecca Ana Ruiz, née le à Lausanne (originaire du même lieu et d'Ardon (VS), double nationale hispano-suisse), est une personnalité politique suisse, membre du parti socialiste.
Après avoir été députée du canton de Vaud au Conseil national de 2014 à 2019, elle est élue conseillère d'État du canton de Vaud en 2019.
Biographie
[modifier | modifier le code]Fille de militants socialistes espagnols, Rebecca Ruiz effectue sa scolarité à Lausanne, puis étudie à l'Université de Lausanne, où elle obtient une licence en sciences sociales[1], puis en 2007 un master en criminologie et sécurité[2]. Elle se fait naturaliser suisse à l'âge de 17 ans[3].
Elle est mariée à une autre personnalité politique romande, le socialiste Benoît Gaillard[4], avec qui elle a deux enfants[5].
Parcours politique
[modifier | modifier le code]Entrée au parti socialiste pendant ses études, elle est élue une première fois au Conseil communal de Lausanne en 2006, avant de présider la section lausannoise du parti (2008-2013). Réélue en 2011, elle quitte le législatif communal en 2012 pour siéger au Grand Conseil du canton de Vaud.
Conseillère nationale
[modifier | modifier le code]En , elle devient conseillère nationale après la démission de la socialiste vaudoise Josiane Aubert[1]. Elle siège à la Commission des affaires juridiques du mois de au mois de , puis à la Commission de la sécurité sociale et de la santé publique[6].
Elle préside par ailleurs le Service aux patients de Suisse occidentale et l'Association romande et tessinoise des institutions d'action sociale[réf. nécessaire]. Elle est aussi membre de nombreux comités d'associations et de conseils de fondations actives dans les domaines de la culture, du social, du logement, de la famille et de la protection de l'enfance[réf. nécessaire].
En 2017, elle fait partie du projet engage.ch, plateforme visant à impliquer les jeunes dans la politique suisse[7],[8].
Conseillère d'État
[modifier | modifier le code]En , Pierre-Yves Maillard est élu à la présidence de l'Union syndicale suisse et annonce qu'il va quitter le Conseil d'État vaudois. Rebecca Ruiz se porte candidate à sa succession[9].
Le , le journal Le Temps révèle que « La conseillère nationale socialiste a bénéficié entre 2013 et 2014 d’un contrat de maîtresse secondaire, alors qu’elle n’a jamais enseigné, auprès du Département de la formation, dirigé alors par sa camarade de parti Anne-Catherine Lyon[10] ». Rebecca Ruiz a répondu qu'elle avait toutes les compétences requises pour obtenir ce mandat et assuré qu'elle avait tout de suite alerté la direction lors de la réception de ce contrat ; elle s'est alors entendue dire qu'il s'agissait « juste d'un procédé administratif[11] ».
Le , Rebecca Ruiz obtient 47 % des voix lors du premier tour de l'élection complémentaire au Conseil d'État. Le candidat de l'UDC Pascal Dessauges en recueille 38 %[12]. Le , elle est élue tacitement, car les autres candidats qui ont obtenu au moins 5 % des voix au premier tour (l'UDC Pascal Dessauges et le PDC Axel Marion) ne se présentent pas au second tour[13]. Elle prend ses fonctions à la tête du Département de la santé et de l’action sociale le [5]. Elle est réélue en deuxième position des candidats au second tour le [14],[15].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Parcours », sur rebeccaruiz.ch (consulté le )
- Yan Pauchard, « Rebecca Ruiz: «Ces tensions autour du vaccin m’inquiètent particulièrement» », Le Temps, , p. 10 et 11 (ISSN 1423-3967, lire en ligne , consulté le )
- « 19h30 - Candidats au Conseil fédéral: la bi-nationalité fait débat - Play RTS » (consulté le )
- Yelmarc Roulet, « Benoît Gaillard, urbain intense », Le Temps, (lire en ligne, consulté le )
- « Cheffe du Département de la santé et de l'action sociale », sur Canton de Vaud (consulté le )
- « Biographie de Rebecca Ruiz », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
- « Vidéo: L'entretien de la rédaction : Rebecca Ruiz », sur Play RTS (consulté le )
- « Rebecca Ana Ruiz », engage.ch, (lire en ligne, consulté le )
- Yan Pauchard, « Rebecca Ruiz en favorite pour le Conseil d’État vaudois », Le Temps, (consulté le )
- Yan Pauchard, « Le drôle de contrat de travail de Rebecca Ruiz au sein de l’école publique », Le Temps, (consulté le )
- ATS, « Vaud: des élus s'interrogent sur les contrats de travail de R. Ruiz », La Liberté, (consulté le )
- sda-ats, « Rebecca Ruiz devance très nettement son rival UDC », swissinfo.ch, (consulté le )
- frb/rmf/ats, « L'UDC abandonne, Rebecca Ruiz élue sans combattre », 20 minutes, (consulté le )
- « Le Conseil d'État vaudois bascule à droite, Valérie Dittli élue au détriment de Cesla Amarelle », sur rts.ch, (consulté le )
- Annick Chevillot et Yan Pauchard, « Rebecca Ruiz et la direction de la Santé du canton de Vaud dans la tourmente », Le Temps, (lire en ligne, consulté le )
Liens externes
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- Site officiel
- Ressource relative à la vie publique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :