René Jetté — Wikipédia

René Jetté
Description de cette image, également commentée ci-après
Le jour de son mariage.
Naissance le ,
à Saint-Hyacinthe (Canada)
Décès le (à 59 ans)
à Belœil
Diplôme
Profession
Conjoint
Louise Dion
Descendants
François-Xavier Jetté et
Marie-Catherine Jetté

Compléments

Principaux travaux :

  • plusieurs répertoires de naissances, mariages ou décès québécois,
    d'abord avec son oncle Irénée Jetté (1912-1971)
    (ouvrages parus entre 1956 et 1974)
  • 1983 : Dictionnaire généalogique des familles du Québec, des origines jusqu'en 1730
  • Compilation des mariages du Québec, série « Histor » (jusqu'en 1825)
  • 1988 : Répertoire des noms de famille du Québec (jusqu'en 1825)
  • 1991 : Traité de généalogie

René Jetté (né Joseph Jean-Pierre Marcel René Jetté le à Saint-Hyacinthe[1], Québec, Canada, et mort le [2] à Belœil[3], Québec, Canada) est un professeur, historien, démographe et l'un des plus réputés généalogistes québécois, surtout connu comme auteur dans ce domaine[4].

Né aîné de sa famille à Saint-Hyacinthe le , René Jetté prend goût (et méthode), dès avant l'adolescence, aux recherches généalogiques et à l'histoire (à commencer par celle des familles), en accompagnant d'abord un oncle prêtre qui s'y adonne avec passion : Irénée Jetté (1912-1971).

Il apprend très tôt, avec fierté, que son ancêtre patronymique, le maçon et scieur de long Urbain Jetté (1627-1684), originaire de La Flèche (en Anjou, aujourd'hui dans le département français de la Sarthe dans les Pays de la Loire)[5] est l'un des rares pionniers de Ville-Marie (Montréal), arrivé célibataire en 1653 avec la première grande recrue, du temps de Jeanne Mance (1606-1673), Marguerite Bourgeois (1620-1700), Lambert Closse (1618-1662), Paul de Chomedey de Maisonneuve (1612-1676), … « quand tous les arbres de cette île se devraient changer en autant d’Iroquois », parole de ce Chomedey de Maisonneuve, le gouverneur de cette colonie qu'il a mission de fonder avec peu de participants en un lieu isolé très précis, malgré tous les dangers : sur la grande île portant la colline nommée Mont Royal par Jacques Cartier en 1534 et entourée de rapides infranchissables, que sont le Sault Saint-Louis et le Sault-au-Récollet.

Tout en continuant de consacrer une grande partie de ses loisirs aux recherches généalogiques, René Jetté enseigne l'Histoire au collège de Saint-Hyacinthe, de 1967 à 1999[6].

Il obtient une Maîtrise ès arts en Histoire, en 1970, de l'Université de Montréal. Le mémoire de 130 pages qu'il y soumet a pour titre : « Les structures sociales de la Nouvelle-France : une direction de recherche »[7],[8].

À l'âge de 30 ans, le jeudi , en la paroisse Notre-Dame à Granby, il épouse Louise Dion[9]. Deux enfants leur naissent : François-Xavier (1976) et Marie-Catherine (1978)[10].

Apprenant que le Département de démographie de l'Université de Montréal met en marche un programme de recherche en démographie historique (PRDH)[11], René Jetté y souscrit et participe[4], tout en y préparant ensuite un Doctorat (Ph.D.) en démographie, qu'il obtient en 1980[4].

Depuis 1984, René Jetté participe aussi aux travaux de l'Institut interuniversitaire de recherches sur les populations (IREP), dirigé par Gérard Bouchard, et il est aussi un chercheur rattaché au projet Balsac de l’Université du Québec à Chicoutimi[4].

Son emploi du temps

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Ses principales activités par périodes :

  • de 1956 à 1967 : initiation à la généalogie et à l'histoire ;
  • de 1967 à 1999 (sauf de 1978 à 1980) : professeur d'histoire au collège de Saint-Hyacinthe ;
    • de 1968 à 1970 : spécialisation en Histoire — M. A. (Hist., 1970 ; U. de M.) ;
    • de 1970 à 1974 : production de plus de 12 répertoires de mariages ;
    • de 1974 à 1978 : préparation de son mariage et naissance de ses 2 enfants ;
    • de 1976 à 1980 : spécialisation en démographie historique informatisée — Ph.D. (Dém., 1980 ; U. de M.);
    • 1983 : parution de son Dictionnaire généalogique des familles du Québec (…) — de concert avec le PRDH[11] —, aux Presses de l'Université de Montréal ;
    • 1988 : parution de son Répertoire des noms de famille du Québec (…) — de concert avec Micheline Lécuyer —, Institut généalogique J. L. et associés[12] ;
    • 1991 : parution de son "Traité de généalogie", aux Presses de l'Université de Montréal[13] ;
  • de 1984 à 2002 : participation aux travaux de l'Institut interuniversitaire de recherches sur les populations, ainsi qu'au projet Balsac de l’Université du Québec à Chicoutimi, et participation à la résolution d'énigmes en généalogie et à leur publication dans les revues spécialisées.
Au piano.[Quand ?]

Œuvres généalogiques

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Répertoires de mariages

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Son oncle Irénée Jetté, seul ou de concert avec d'autres dont René (qui prend ensuite la relève, en 1971), produit plusieurs répertoires de mariages (parfois aussi de baptêmes ou de sépultures), célébrés dans la vallée du Richelieu, ou tout près en Montérégie, pour des lieux tels que :

Dictionnaire généalogique

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La première œuvre majeure de René Jetté est son Dictionnaire généalogique des familles du Québec (DGFQ, 1200 p.)[14], qui a amené de grands progrès dans le domaine de la recherche généalogique au Québec. Commencé en 1960 et paru en 1983, le Dictionnaire est devenu une référence incontournable pour les historiens. L'éditeur limitant le nombre de pages du DGFQ, Jetté ajoute néanmoins souvent plusieurs générations européennes antérieures, références incluses. — Jean Cournoyer utilise notamment le Dictionnaire Jetté pour élaborer son encyclopédie La Mémoire du Québec.

Voyant que la maladie contrecarre la poursuite de ses projets, René Jetté lègue une partie de ses dossiers à Denis Beauregard[15], auteur d'un Complément au Dictionnaire Jetté. Et il invite les personnes proposant des corrections à les transmettre à ce dernier.

Fichier « Histor »

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René Jetté avait également compilé les mariages de toute allégeance religieuse, du Québec, des Forts de l'Ouest (Grands-Lacs et Mississippi) et de l'Acadie, jusqu'en 1825, sur fiches, dans une série encore manuscrite, appelée le fichier « Histor »[16], en vue d'une suite à son dictionnaire, mais il n'a pu compléter ce projet. — Des copies de cette série sont disponibles en consultation dans quelques bibliothèques spécialisées.

Répertoire des noms de familles

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René Jetté en tire cependant un Répertoire des noms de famille du Québec, des origines à 1825 (201 p.)[12], qu'il publie en 1988 : tous les patronymes (après actualisation orthographique) avec, s'il y a lieu, les principales autres variantes orthographiques utiles ou les surnoms rattachés, ainsi que l'année de première occurrence masculine dans les mariages — en deux listes : l'une triée par patronyme actualisé, l'autre par forme équivalente ou surnom.

Cet ouvrage québécois, dès lors le plus complet sur le sujet, et systématique, s'avère fort utile, car plusieurs noms de famille européens ont subi au Québec une transformation substantielle.

Plusieurs patronymes, en effet, y furent modifiés ou remplacés. Ainsi (présumément) :

  • tous les actuels Bellemare y étaient des Gélinas, qui eux-mêmes étaient des Gélineau… ;
  • certains Couture (ou Cousture) sont devenus des Bellerive, des Lafresnaye ou Lafrenaie ; d'autres (tous les descendants du « grand voyageur » et « coureur des bois », Jean-Baptiste Couture, conséquemment dit « Lamonde ») des Lamonde… ;
  • les Delugré sont devenus des Dugré ;
  • les actuels Dénommé étaient les Delomay ;
  • les Dabonville étaient des Palin;
  • les Denonville étaient des Dehornay ;
  • les De Nevers sont devenus des Boisvert ou des Boisclair… ;
  • les Fasche ou Fâche sont tous devenus des Robert (prénom du seul fils ayant postérité) ;
  • les Farnsworth sont devenus les Phaneuf[17] ;
  • les actuels Gadbois (pas les Gadouas) sont des Vandandaigue (van dan dyke : « de la digue ») — l'ancêtre était un menuisier dit « gâte-bois » ;
  • les Gerbert sont devenus les Jalbert ;
  • les Héritier se sont tous ajoutés aux Éthier ;
  • certains Houde sont devenus des Houle, ou des Bellefeuille, Clairhoude ou Clair, DesRochers[18], Desruisseaux, Lafrenière ou Lafresnière… ;
  • les Hus se sont ajoutés aux Beauchemin, aux Lemoine, aux Millette (ou Myette), aux Paul (prénom de l'ancêtre), aux Paulet …ou sont devenus les Capistran, les Cournoyer, les Latraverse, ou …les Paulhus ;
  • certains Jetté sont aujourd'hui des Durivage ;
  • les actuels Labaume ou Labeaume étaient tous des Tailhandier ;
  • les actuels Lamonde (à ne pas confondre avec les Lemonde) étaient tous des Couture (ou Cousture) ;
  • les actuels Rochon étaient des Rocheron; et les Rocheleau étaient des Rochereau; les Éricher se sont ajoutés aux Richer ;
  • aucun homme n'est arrivé d'Europe portant les patronymes Bellemare, Bellerose, Belzile, Boisvert, Boisclair, …Brindamour, …Capistran, Cournoyer, Dénommé, Dontigny, …Jalbert, Jolicœur, Labaume ou Labeaume, Lacerte, Lacharité, Lachaussée, Lafantaisie, Laframboise, Lafrance, Lajeunesse, Laliberté, Lamonde, Landreville, Lapointe, Latraverse, Latulippe, Lespérance, …Litalien, Morency, Paulhus, Phaneuf, Pomerleau, Portugais, Saint-Gelais, Saint-Cerny, Saint-Germain, Saint-Jacques, Tourangeau, …Traversy, …Vadeboncœur, …Veilleux, …Versailles, … ; devenus des noms de famille, au Québec ;

Traité de généalogie

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En 1991, René Jetté publie, aux Presses de l'Université de Montréal, un imposant Traité de généalogie (718 pages)[13].

Cas ponctuels fouillés

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En plus de participer à des travaux démographiques ou interdisciplinaires[19], René Jetté s'amuse aussi à résoudre des énigmes généalogiques ponctuelles exigeant une étude très attentive de données, seul ou avec d'autres, et à publier le résultat dans la revue d'une Société généalogique - telle, à Montréal, les Mémoires de la Société généalogique canadienne-française (MSGCF) -, ou dans un nouveau livre.

Ainsi :

  • René Jetté et Danielle Gauvreau,
    • Preuve de l'identité des quatre couples homonymes Louis Tremblay et Ursule Simard, MSGCF no 40, cahier 179 (1-Printemps 1989) : p. 18-33[20],[21]
  • (en) Gail F. Moreau, trans. and ed., and John P. DuLong, ed., in collaboration with René Jetté,
    • The de Marle Livre de Raison: Gateway Document to a Royal Lineage, The American-Canadian Genealogist, 4-part series:
      • Part I: The Louviers Manuscript as a Key to a Royal Pedigree, 10:4 (Winter 1993):4-8.
      • Part II: The Louviers Manuscript, 19:2 (Spring 1993):42-45.
      • Part III: Translation of the Louviers Manuscript, 19:3 (Summer 1993):116-125.
      • Part IV: Evaluating the Manuscript, 19:4 (Fall 1993):153-158.
  • René Jetté,
    • (en) Is the Mystery of the Origins of Agatha, Wife of Edward the Exile, Finally Solved?, New England Historical and Genealogical Register 150 (October 1996):417-432
  • René Jetté, John P. DuLong, Roland-Yves Gagné et Gail F. Moreau,
    • De Catherine Baillon à Charlemagne, MSGCF no 48, cahier 213 (3-Automne 1997) : p. 190-216
      • (en) From Catherine Baillon to Charlemagne, American-Canadian Genealogist 25, no 4 (Fall) 1999:170-200
  • René Jetté, Roland-Yves Gagné, John Patrick DuLong et Paul Leportier,
    • Les Le Neuf : état des connaissances, MSGCF no 51, cahier 225 (3-Automne 2000) : p. 209-227
    • Parenté entre Elisabeth, impératrice d'Autriche et Céline Dion, MSGCF no 51, cahier 225 (3-Automne 2000) : p. ___
      • (en) The Le Neuf Family: State of Knowledge[22], Michigan’s Habitant Heritage, 3-part series:
        • Part I, 23:4 (October 2002): 149-159
        • Part II, 24:1 (January 2003): 1-9
        • Part III, 24:2 (April 2003): 49-55
  • René Jetté, John Patrick DuLong, Roland-Yves Gagné, Gail F. Moreau et Joseph A. Dubé,
    • Table d’ascendance de Catherine Baillon (12 générations), Montréal, Société généalogique canadienne-française, 2001, 206 p., illustré, 28 cm (ISBN 2-9207-6182-X)[23]
  • Denis Bachand et René Jetté,
    • L'origine des Claing de la région de Saint-Hyacinthe, MSGCF no 52, cahier 229 (3-Automne 2001) : p. 209-227
  • René Jetté,
    • Du neuf sur les Le Neuf, MSGCF no 53, cahier 232 (2-Été 2002) : p. 143-144
    • Avis généalogique, MSGCF no 53, cahier 232 (2-Été 2002) : p, ___

Bibliographie

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Données extraites (pour la plupart) de la Bibliographie publiée par le « Projet Balsac », en [24]
  • JETTÉ René (1972). La stratification sociale : une direction de recherche. (Résumé, en 20 pages, des 130 pages de son mémoire de maîtrise ès arts en histoire, déposé à l'U de M, 1970, Les structures sociales de la Nouvelle-France : une direction de recherche), Revue d'histoire de l'Amérique française, vol. 26, no 1, 1972, p. 33-52[8].
  • JETTÉ, René, avec la collaboration du Programme de recherche en démographie historique. Dictionnaire généalogique des familles du Québec - des origines à 1730. Montréal, Les Presses de l'Université de Montréal, 1983, préface puis 1180 p.
  • GAUVREAU Danielle, JETTÉ René, ROY Raymond (1986). Peuplement et mouvements migratoires dans Charlevoix, des origines jusqu'au XXe siècle. (Exposé d'un projet de recherche). Octobre, 7 pages[24].
  • JETTÉ René et GAUVREAU Danielle (1986). Le processus de validation du mode de prolongation dans l'étude des migrations: le jumelage des recensements et des familles reconstituées. Septembre, 7 pages[24].
  • JETTÉ René, GAUVREAU Danielle (1986). En marge de l'élaboration d'une méthode de mesure des migrations à partir de fiches de familles reconstituées. Septembre, 15 pages[24].
  • JETTÉ René (1987). La formation de la population de Charlevoix. Données préliminaires. Mars, 64 pages[24].
  • JETTÉ René, GAUVREAU Danielle (1987). « Des fiches de famille à la mesure des migrations: une méthode élaborée à partir des données du Saguenay au XIXe siècle », Cahiers québécois de démographie, Vol. 16, no. 1 (avril), p. 37-65.
  • (en) GAUVREAU Danielle, JETTÉ René, BOURQUE Mario (1987). « Migration in the Saguenay region: evidence from reconstituted families, 1838-1911, Historical Methods, Vol. 20, no. 4 (Fall/automne), p. 143-154.
  • GAUVREAU Danielle, BOILARD Louise, GUÉRIN Michel, HAMEL Martine, JETTÉ René (1988). Peuplement et mouvements migratoires dans Charlevoix des origines jusqu'au XXe siècle : aspects méthodologiques. Août, 13 pages[24].
  • JETTÉ René (1988). « La formation de la population de Charlevoix: données préliminaires », dans De la dynamique de la population à l'épidémiologie génétique, Actes du Symposium international SOREP tenu à Chicoutimi du 23 au , sous la direction de Gérard Bouchard, Chicoutimi, Centre interuniversitaire de recherches sur les populations (SOREP), p. 61-64.
  • JETTÉ René, GAUVREAU Danielle (1989). « Preuve de l'identité des quatre couples homonymes Louis Tremblay et Ursule Simard ». Mémoires de la Société généalogique Canadienne-française, Vol. 40, no. 1 (printemps), p. 18-33.
  • BÉLANGER, Pauline et Yves LANDRY, avec la collaboration de René JETTÉ. Inventaire des registres paroissiaux catholiques du Québec 1621-1876. Montréal, Les Presses de l'Université de Montréal, 1990, xxii - 354 p.
  • JETTÉ René, GAUVREAU Danielle (1991). Fondateurs et descendants de Charlevoix du XVIIe siècle au milieu du XIXe siècle. Juin, 37 pages.
  • JETTÉ René, GAUVREAU Danielle, GUÉRIN Michel (1991). « Aux origines d'une région: le peuplement fondateur de Charlevoix avant 1850 », dans G. Bouchard, M. De Braekeleer et alii, Histoire d'un génôme. Population et génétique dans l'est du Québec. Québec, Presses de l'Université du Québec, p. 75-106.
  • JETTÉ René (1991). « Les recherches généalogiques au Québec », dans Joseph Yalynseele (dir.), La généalogie, Paris, Larousse, p. 229-234.
  • JETTÉ René (1991). Traité de généalogie. Montréal, Les Presses de l'Université de Montréal, 720 pages.
  • GAUVREAU Danielle, JETTÉ René (1992). « Histoire démographique et génétique humaine dans une région du Québec avant 1850 », Annales de démographie historique, p. 245-267.
  • JETTÉ René (1992). Les migrations au Québec. Juin, 28 pages[24].
  • JETTÉ René (1993). « Les pionniers de la généalogie au Québec », Cap-aux-Diamants, no. 34 (été), p. 14-17.
  • JETTÉ René (1993). Réduction du nombre des fils et filles de cultivateurs saguenayens au destin inconnu. Mai, 38 pages[24].
  • JETTÉ René (1993). Réduction du nombre des destins inconnus (version mise à jour). Mai, 36 pages[24].
  • (en) JETTÉ René (1995). « Researching Ancestors in French Québec », Lifelines: Journal of the Northern New York American-Canadian Genealogical Society, Vol. 12, no. 1, Whole no. 22, p. 25-31.
  • 2003 :
    • (en) The 2003 AFGS Award for Special Achievement in Genealogical Research[6] ;
    • (en) Member of the AFGS French-Canadian Hall of Fame, Class of 2003[6].
Honneurs posthumes
  • 2005 : dénomination de la bibliothèque du Cégep de Saint-Hyacinthe au nom de Bibliothèque René Jetté.
  • 2009 : Prix René-Jetté, créé en 2009 par la Fédération québécoise des sociétés de généalogie (FQSG)[25].
  • 2010 : rue René-Jetté à Saint-Hyacinthe[26].

Notes et références

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  1. Jetté 1991, p. 98.
  2. « Courriel de José E. Igartua, du Département d'Histoire de l'Université du Québec à Montréal, apprenant la mort de René Jetté », transmis par le Consortium interuniversitaire mondial « H-Net », du site de l'Université de l'État du Michigan, USA, (consulté le ).
  3. « La Maison Victor-Gadbois [de soins palliatifs] », La Maison Victor-Gadbois, Belœil (maisonvictor-gadbois.com) (consulté le ).
  4. a b c et d Bertrand Desjardins, Département de démographie, « Décès de René Jetté (notice biographique) », Université de Montréal (www.iforum.umontreal.ca), (consulté le ).
  5. Jean-Marie Germe, Bulletin des Amitiés Généalogiques Canadiennes-Françaises N° 29 (2009).
  6. a b et c (en) « AFGS French Canadian Hall of Fame (with a Short Biography of René Jetté, and the e-mail he sent the AFGS on April 24, 2003) », American-French Genealogical Society (AFGS : www.afgs.org), Woonsocket, Rhode Island, USA. — Page last reached on September 13, 2010.
  7. « Bibliographie d’histoire de l’Amérique française », par le Consortium Érudit (erudit.org), copie de l'article : Revue d'histoire de l'Amérique française, vol. 24, no 4, 1971, p. 617 : II, 1- T 10. (consulté le ).
  8. a et b Résumé de son mémoire de maîtrise en histoire (130 p.) à l'Université de Montréal, 1970 : René Jetté, « La stratification sociale : une direction de recherche », Revue d'histoire de l'Amérique française, vol. 26, n° 1, 1972, p. 33-52; rediffusion (format pdf) sur « id.erudit.org » (consulté le ).
  9. Jetté 1991, p. 594 (notamment).
  10. Jetté 1991, p. 593-594 (notamment).
  11. a et b « Programme de recherche en démographie historique (PRDH) », Université de Montréal (consulté le ).
  12. a et b René Jetté et Micheline Lécuyer, « Répertoire des noms de famille du Québec, des origines à 1825 », Montréal, Institut généalogique J. L. et associés, 201 p. (ISBN 2-9801-2400-1), (consulté le ).
  13. a et b René Jetté, « Traité de généalogie », Les Presses de l'Université de Montréal (PUM), 718 p., 18 cm x 23 cm (ISBN 2-7606-1552-9), (consulté le ).
  14. René Jetté, « Dictionnaire généalogique des familles du Québec : des origines à 1730 », (1983, Les Presses de l'Université de Montréal) Gaëtan Morin Éditeur, 1176 p. (ISBN 2-8910-5815-1 et 978-2-89105-815-5), (consulté le ).
  15. Denis Beauregard, « Généalogie des Français d'Amérique du Nord », Site FrancoGène (francogene.com) (consulté le ).
  16. « Fichier Histor (présentation, particularités) », Denis Beauregard (francogene.com) (consulté le ).
  17. Jean-Marc Phaneuf, « Claude-Mathias Fanef, né Matthias Farnsworth, ancêtre de tous les PHANEUF », (consulté le ).
  18. Par exemple, le patronyme Houde fut remplacé par le surnom DesRochers dans la lignée patronymique du poète Alfred DesRochers, père de Clémence — voir :
    • Tableau de 4 lignées parallèles dans la descendance masculine de Louis Houde et Madeleine Boucher, celles de :
      • Réjean Houle, ancien hockeyeur des Canadiens de Montréal ;
      • Camilien Houde, ancien maire de Montréal ;
      • Alfred DesRochers, poète, père de Clémence ; et de
      • Michel Clair, ancien ministre du Revenu québécois,
    p. 60 de : Roland Jacob, « Votre nom et son histoire », Montréal, Les éditions de l’homme, 2006, 430 p. (ISBN 978-2-7619-2262-3), (consulté le ) ;
  19. Par exemple,
  20. « Mémoires de la SGCF, rubriques du vol. 40 », Société généalogique canadienne-française, Montréal (consulté le ).
  21. Deux ans plus tard, paraît le Traité de généalogie de René Jetté, dans lequel il inclut cette preuve : p. 517-541, section 12.2.2.
    Cette habile méthode de résolution est citée en exemple dans :
    (en) Eli Fure, « Interactive Record Linkage: The Cumulative Construction of Life Courses », The Max Planck Institute for Demographic Research (Max-Planck-Gesellschaft), Rostock, Germany: Demographic Research, volume 3, article 11, 20 pages (www.demographic-research.org/volumes/vol3/11/), (consulté le ).
  22. (en) R.-Yves Gagné, « Le Neuf Family Research Project », John P. DuLong and associates (habitant.org), 2009, october 10 (consulté le ).
  23. René Jetté, John Patrick DuLong, Roland-Yves Gagné, Gail F. Moreau et Joseph A. Dubé, « Table d'ascendance de Catherine Baillon (12 générations) : p. 1 (illustration) et 4 (texte) de couverture », (consulté le ).
  24. a b c d e f g h et i « Bibliographie (Document I-C-210) », Projet Balsac, UQAC, (consulté le ).
  25. « Prix René-Jetté (créé en 2009) », par la Fédération québécoise des sociétés de généalogie (FQSG) (consulté le ).
  26. Rue René-Jetté, à Saint-Hyacinthe (sa ville natale), Résolution 10-114, p. 21 sur 23, du : « Procès-verbal de la séance ordinaire du Conseil de la Ville de Saint-Hyacinthe (…) », Saint-Hyacinthe (www.st-hyacinthe.qc.ca), (consulté le ).

Liens externes

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