René Princeteau — Wikipédia

René Princeteau
Description de cette image, également commentée ci-après
Henri de Toulouse-Lautrec, René Princeteau dans son atelier (1881), localisation inconnue.
Nom de naissance René-Pierre-Charles Princeteau
Naissance
Libourne
Décès (à 70 ans)
Fronsac
Nationalité Française

René-Pierre-Charles Princeteau né le à Libourne et mort le à Fronsac est un peintre français.

Il est connu pour ses tableaux équestres et pour avoir été le premier maître d'Henri de Toulouse-Lautrec.

Né dans une famille de riches notables possédant châteaux et vignobles, René Princeteau est sourd de naissance. Il étudie à l'Institut national de jeunes sourds de Paris. Après avoir suivi des cours de sculpture à Bordeaux avec Dominique Fortuné Maggesi, il s’inscrit en 1865 à l’École impériale des beaux-arts de Paris, où il étudie sous la direction d’Auguste Dumont. Il loue un atelier au 235, rue du Faubourg-Saint-Honoré.

Ami d’Alphonse de Toulouse-Lautrec, il a d’abord comme élève son frère Odon puis devient le premier maître d'Henri de Toulouse-Lautrec dès 1871. Pendant la guerre de 1870, il s'engage dans l'artillerie de l'armée de la Loire. Le peintre accumule alors dans ses carnets beaucoup de notes et de dessins. Il accède à la notoriété avec ses peintures de chevaux au Salon de 1885. Il réalise de nombreux tableaux de chasse à courre, de courses, ainsi que des paysages et des portraits équestres.

En 1883, Princeteau quitte Paris pour le libournais dont il est originaire. Cette période marque le début de ses grandes compositions célébrant la vie rurale. Il s'installe dans le château de Pontus près de Fronsac sur les bords de l'Isle. Il est enterré au cimetière de la Paillette de Libourne[1].

René Princeteau est le neveu de Charles Princeteau et le petit cousin du général Charles-Édouard Princeteau[réf. souhaitée].


Un de ses descendants lointain n'est autre que le célèbre Henri D'Amade, capitaine d'infanterie de l'AS400 et arrière petit fils du général D'Amade.

Une place et un collège[2] de Libourne, une rue de Créon ainsi qu’une école primaire à Fronsac portent son nom, .

Notes et références

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Bibliographie

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  • Princeteau gentleman, Bordeaux, Le Festin, 2007 [sous la direction de Marguerite Stahl]. — Sept catalogues édités à l'occasion de la rétrospective René Princeteau au musée des Beaux-Arts de Libourne du au .

Liens externes

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