Renée de France — Wikipédia

Renée de France
Illustration.
Renée de France par Corneille de Lyon, années 1530.
Titre
Duchesse de Ferrare et de Modène

(24 ans, 11 mois et 2 jours)
Prédécesseur Lucrèce Borgia
Successeur Lucrèce de Médicis
Comtesse puis duchesse de Chartres

(63 ans, 7 mois et 18 jours)
Prédécesseur Charles II d'Alençon
Successeur Alphonse II d'Este
Biographie
Dynastie Maison de Valois-Orléans
Date de naissance
Lieu de naissance Blois
Date de décès (à 63 ans)
Lieu de décès Montargis
Sépulture Château de Montargis
Père Louis XII
Mère Anne de Bretagne
Conjoint Hercule II d'Este
Enfants Anne d'Este
Alphonse II d'Este
Lucrèce d'Este
Éléonore d'Este
Luigi d'Este
Religion catholicisme, puis protestantisme

Renée de France

Renée de France, comtesse puis duchesse de Chartres, comtesse de Gisors et dame de Montargis, née à Blois le et morte à Montargis le , est la fille cadette de Louis XII, roi de France, et d'Anne de Bretagne.

Belle-sœur de François Ier, tante d'Henri II et grand-tante de trois rois François II, Charles IX et Henri III, elle fut mariée à l'âge de 18 ans au duc Hercule II d'Este et passa trente-deux ans de sa vie en Italie à Ferrare.

Comme sa sœur aînée, Claude de France, fut mariée à François d'Angoulême, futur François Ier, elle aurait pu prétendre au trône ducal de Bretagne. Alors, tout fut fait pour l'éloigner, en la mariant au duc de Ferrare. La cour de Ferrare était alors l'une des plus brillantes d'Italie. Mais, si elle y attira beaucoup de Français, elle ne fit aucun effort pour apprendre l'italien.

Princesse acquise à la réforme protestante dès les années 1530, en dépit de l'hostilité de son mari le duc de Ferrare et de Modène, elle reçut en 1536 Jean Calvin, chef de la République théocratique de Genève, avec lequel elle entretint une correspondance. Lorsque son époux interdit en 1554 le calvinisme dans ses États, elle subit de fortes pressions pour l'abandon de ses opinions religieuses. Après la mort de son époux en 1559, elle s'installa en France à Montargis où elle fonda une église réformée. Elle y accueillit nombre de réfugiés protestants durant les guerres de Religion. Princesse éclairée de la Renaissance et femme de tempérance, elle s'opposa à la passion et l'intransigeance de ses coreligionnaires.

Sa fille Anne d'Este, grande dame de la cour de France, fut l'épouse du duc François de Guise, chef charismatique du parti catholique au moment des guerres de Religion, puis, devenue veuve, l'épouse du duc de Nemours. Un autre de ses enfants, Luigi d'Este, devint cardinal.

De la France à l'Italie

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Jeunesse et mariage

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Renée perdit sa mère à quatre ans, son père à cinq et sa sœur à quatorze ans. En effet, sa sœur aînée Claude de France, qui avait épousé en 1514 François de Valois-Angoulême, mourut reine de France en 1524.

Elle fut confiée par sa mère à Michelle de Saubonne, mais la Cour écarta celle-ci car elle défendait trop les intérêts de sa pupille et professait déjà des idées proches de la réforme[1]. L'esprit singulièrement vif de Renée l'avait ouvert aux langues anciennes, celle d'Homère et de Virgile, à l'histoire, aux mathématiques, à la philosophie et la théologie, étonnant la cour par ses connaissances d'astronomie et d'alchimie, sciences qu'elle partageait avec son amie Marguerite de Navarre, enseignements qui furent donnés par Lefèvre d'Etaples[2]. La jeune princesse était un peu plus âgée que les enfants royaux dont l'humaniste supervisait l'éducation vers 1525. De même il ne reste que quelques lettres de Renée à Marguerite de Valois-Angoulême, duchesse d'Alençon puis reine de Navarre. Il est difficile d'en déduire qu'à son départ pour Ferrare, Renée était proche du cénacle de Meaux et de sa protectrice, sœur de François Ier.

Elle épousa le , à Paris, Hercule II d'Este (1508-1559), duc de Ferrare, de Modène et de Reggio, et lui apporta en dot le duché de Chartres, le comté de Gisors et le domaine de Montargis. Le tout se montait à 12 500 écus de rente, soit 25 000 livres tournois, à l'époque du mariage[Note 1].

Cette somme était extrêmement modeste pour une princesse du sang qui aurait pu hériter du duché de Bretagne, et ce d'autant plus que la Couronne, dès 1530, avait pris du retard dans le paiement de la pension. En effet, dans le contrat de mariage de ses parents Louis XII et Anne de Bretagne, il était spécifie que le couronne de France revenant à l'aîné, le duché de Bretagne devait revenir au deuxième enfant, mâle ou femelle, donc en l'occurrence à Renée[3]. Mais - subterfuge pour éviter une "récupération" du riche duché ? - c'est la sœur aînée de Renée, Claude qui hérita du duché de sa mère, mais l'apportant de fait à la couronne de France puisque Claude épousera François de Valois-Angoulême devenu François 1er, roi de France. Bien plus tard, Renée intentera (en vain) un procès contre le roi Charles IX afin de récupérer ce qu'elle estimait (à raison) être son héritage[4].

Descendance

Persécutions en Italie

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À Ferrare, elle réunit autour d'elle une foule d'hommes doctes, dont de nombreux protestants, venus d'Italie, d'Allemagne, de France, de Genève. Elle employa comme secrétaires Lyon Jamet et Clément Marot, protégea de nombreux coreligionnaires poursuivis pour leurs idées religieuses : Camillo Renato, Lodovico Domenichi, Isabelle Bressegna, etc. Elle rassembla autour d'elle, dans les années cinquante, des réfugiés venus de l'Europe entière, sans manifester pour autant le désir de structurer ce mouvement à la manière des calvinistes de Genève.

L'année-charnière de son séjour italien, celle où se déploie son engagement politique et religieux est 1536 : elle reçut au printemps Jean Calvin qui s'arrêta à Ferrare. Elle défendit avec succès un chantre arrêté pour ses propos blasphématoires au sortir de la messe, le jeudi de la Cène. Enfin, elle fit libérer son secrétaire, Jean Cornillau, emprisonné pour n'avoir pas répondu à la convocation ducale. François Ier, par le biais de ses ambassadeurs à Venise Georges de Selve, évêque de Lavaur, et Georges d'Armagnac, futur cardinal, intervint en sa faveur et Marguerite de Navarre relaya le bruit, que propageaient Michelle de Saubonne, et Anne de Parthenay, ses dames de compagnie, selon lequel Hercule II cherchait à faire mourir de désespoir et de honte sa femme. Dès 1537, semble-t-il, elle commença à correspondre avec le chef de la République théocratique de Genève, Jean Calvin, qui signait « Charles d'Espeville » : les derniers éditeurs des œuvres de Calvin (Droz, ) ont revu la datation de la première lettre du réformateur que l'on plaçait jusque-là en 1541. Ses livres de comptes, conservés à Turin, témoignent de son engagement calviniste, et de l'achat de nombreux ouvrages réformés.

Alors que le Duc d'Este et de Modène avait, jusque-là, fait montre d’une grande tolérance vis-à-vis de la Réforme, l’université de Modène était devenue un foyer de subversion politique au point d'être surnommée la « seconde Genève », il décide le , d'interdire le calvinisme dans ses États. En 1554, la duchesse avait un secrétaire Jean Guesfier qui demeurait dans une maison dite la Porte-Dorée, rue du Faubourg-Saint-Jacques à Paris[5].

Cette année 1554 représente une cassure dans son engagement pour la cause calviniste : admonestée par Matthieu Ory, grand inquisiteur de France envoyé par Henri II, elle fut contrainte par son mari de rencontrer le jésuite Jean Pelletier (c.1520-1564), fondateur et recteur du collège de Ferrare depuis 1551. Isolée au Castello, elle accepta d'assister à la messe, de communier et de se confesser, revenant ainsi en apparence à sa religion. Mais recouvrant sa liberté, elle poursuivit son œuvre plus discrètement, à la déception de Calvin qui aurait voulu en faire « l'héroïne » du parti. La correspondance de Calvin témoigne de sa déception à l'égard de celle qui refusait ainsi de devenir la « vitrine » du parti réformé, à l'époque où sont publiés les premiers martyrologes calvinistes.

Clément Marot lui dédia ce sonnet qui fait clairement allusion à ses démêlés de nature religieuse avec son époux Hercule d'Este :

Me souvenant de tes bontés divines

Suis en douleur, princesse, à ton absence ;

Et si languis quant suis en ta présence,

Voyant ce lys au milieu des épines.

Ô la douceur des douceurs féminines,

Ô cœur sans fiel, ô race d'excellence,

Ô dur mary rempli de violence,        

Qui s'endurcît prés des choses bénignes.

Si seras tu de la main soutenue

De l’éternel, comme sa chère tenue ;

Et tes nuisants auront honte et reproche.

Courage, dame, en l'air je voie la nue

Qui çà et là s'écarte et diminue,

Pour faire place au beau temps qui s'approche.

De l'Italie à la France

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Au milieu des guerres de religion

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De retour en France en , après la mort de son époux (), elle s'installa à Montargis. Elle y accueillit les réformés qui voulaient s'y réfugier, malgré les menaces de son gendre, le duc de Guise, et de la Couronne. Théodore Agrippa d'Aubigné évoqua le refuge de Montargis où lui-même fut accueilli alors qu'il était en fuite, avec son précepteur. Durant les trois premières guerres de religion, elle sut préserver Montargis grâce à d'habiles négociations avec les armées protestantes et l'armée royale commandée à partir de par le duc d'Anjou, futur Henri III. Elle imposa l'idée que cette ville, située sur un axe fluvial stratégique, pouvait rester une poche de neutralité n'accueillant ni un parti ni l'autre. L'amitié qu'elle entretenait avec ses voisins les Coligny, ainsi que la proximité de sang avec la famille royale, lui permirent, malgré quelques révoltes des habitants, de conserver cette place.

Proche de son plus jeune fils, le cardinal Louis d'Este, et de sa fille aînée Anne d'Este, Renée ne manifesta pas de désaccord apparent au remariage de ladite fille, en 1566, avec le duc de Nemours. Certaines familles influentes à la Cour manifestèrent au contraire leur mécontentement, parmi lesquelles la famille du précédent époux, le duc François de Guise assassiné en 1563, et la reine de Navarre, Jeanne d'Albret, favorable au mariage de sa cousine Françoise de Rohan avec le duc de Nemours[6]. On voit donc que les relations mère-fille ne peuvent s'évaluer à l'aune des différences confessionnelles : Renée était protestante, Anne avait épousé à la suite deux fervents catholiques. Pourtant, Renée manifesta toujours la plus grande solidarité avec sa fille aînée. Au contraire, Renée critique, dans l'une de ses lettres, la reine de Navarre dont elle conteste le fanatisme, dangereux pour le pays, et immoral : elle affirme que Jeanne d'Albret se plaît à répandre des rumeurs, des mensonges, par prosélytisme religieux. Elle critique ainsi un pilier du parti protestant, manifestant son esprit d'indépendance. De la même manière, il nous reste des missives où elle critique Calvin, et en particulier toute tendance à mettre un pays à feu et à sang par conviction religieuse. On peut ranger Renée de France, semble-t-il, dans le parti des moyenneurs, c'est-à-dire de ceux qui voulaient la paix à tout prix, la concorde, au prix de quelques concessions religieuses et politiques à leurs yeux nécessaires. Les relations avec ses enfants furent contrastées durant ce séjour français : un grand amour la liait à Anne et Louis, son cadet, cardinal d'Este, qui lui aussi faisait carrière à la cour de France. La méfiance et la déception caractérisaient ses relations épistolaires avec son fils aîné, Alphonse. Enfin, elle ne semble pas avoir été très proche de ses filles cadettes, Éléonore et Lucrèce.

Une fin de vie discrète, dans la pratique réformée

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Présente aux noces de Henri de Navarre et de la princesse Marguerite de France en 1572, son hôtel fut, semble-t-il, protégé par les gardes de son beau-fils le duc de Nemours lors du massacre de la Saint-Barthélemy. Silencieuse, la duchesse quitta Paris sous la protection d'une escorte royale et guisarde, sans doute parce qu'elle est la grand-mère du duc de Guise Henri. Suivit une période de relative discrétion (épistolaire tout du moins) jusqu'à son décès, deux ans plus tard. Il semble que jusqu'à la fin elle ait poursuivi son travail de protection des réformés, recueillant les ministres persécutés, les errants, dans son château de Montargis, « jusqu'à entretenir, dit Brantôme, plusieurs centaines de réfugiés à la fois ».

À la fin de sa vie elle se préoccupa de la succession du duché de Ferrare, cherchant à persuader son fils cadet, Louis, cardinal d'Este, d'abandonner l'état ecclésiastique pour prendre la suite de son frère Alphonse II, qui mourut sans descendance. En vain. À sa demande, sa fille aînée, accourue à sa mort, la fit enterrer sans pompe dans l'enceinte du château, on ne sait où. C'est d'ailleurs Anne d'Este qui reçut Montargis que, depuis son procès avec la Couronne, réglé en 1571, Renée tenait en usufruit.

Recherches sur Renée de France

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Bibliographie commentée

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Érudits du XIXe siècle

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  • Initié par les travaux de Jules Bonnet, secrétaire de la SHPF, Emmanuel Rodocanachi, Renée de France, une protectrice de la Réforme en Italie et en France, 3 vol., Paris, Paul Ollendorff, 1896. Réédité en 1 volume chez Slatkine Reprints à Genève, 1970. La Bibliothèque de la Société de l'Histoire du Protestantisme Français (BSHPF), à Paris, conserve les notes manuscrites de cet auteur.
  • Bartolomeo Fontana, Renata di Francia, duchessa di Ferrara, enrichi de transcriptions de nombreux manuscrits (Rome, 1889-1899) en trois volumes.

Historiens-biographes contemporains

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  • Anne Puaux, La huguenote : Renée de France, Paris, Hermann, , 327 p. (ISBN 978-2-7056-6323-0, OCLC 246205845, présentation en ligne)
  • Elena Taddei, Zwischen Katholizismus und Calvinismus: Herzogin Renata d'Este. Eine Eklektikerin der Reformationszeit (= Studien zur Geschichtsforschung der Neuzeit 36), Verlag Dr. Kovac, Hamburg 2004, (ISBN 3-8300-1246-2).
  • Christiane Gil, Renée de France "Ce lys au milieu des épines", Paris, Perrin, collection Présence de l'histoire, 1990, 287 p. (ISBN 2-262-00614-8).

Historiens d'art

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  • Le portrait de Renée de France jeune par Jean Clouet, peint vers 1524, est présent dans Les Clouet de Catherine de Médicis, chefs-d'œuvre graphiques du musée Condé, catalogue d'exposition préparé par Alexandra Svereva, Somogy, éd. d'art, Paris, 2002, p. 63.

État des recherches

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Le personnage fait l'objet de nouvelles recherches depuis quelques années.

Une thèse récente, Renée de France, duchesse de Ferrare, témoin de son temps, d'Odette Turias (Tours, 2004), a présenté l'édition des lettres de la duchesse, princesse du sang poussée par un puissant désir de réforme, et qui, vers 1540 ou même avant, se dirige vers la protestante, plus précisément vers le calvinisme. Renée de France suit néanmoins plusieurs chemins à la fois puisque sa correspondance et sa vie montrent une pratique pleine de croyances « hétéro-calviniennes » en Italie, et une « position » moyenne, entre parti protestant et catholique, durant les guerres de religion.

L'école anglo-saxonne, avec les travaux de Charmarie Jenkins Webb, la considère comme définitivement calviniste, calvinisme déchirant qui l'aurait mené à un conflit de loyauté avec la Couronne[7].

L'école italienne s'intéresse à la civilisation matérielle des cours ferraraises, et de la cour de Renée de France, à travers les travaux de Rosanna Gorris Camos et Chiara Franceschini.

Documents épistolaires

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Renée de France dans le texte : ses lettres sont principalement conservées à la Bibliothèque nationale de France et aux Archives d'État de Modène (Italie). On retrouve à la Bibliothèque de Genève (anciennement Bibliothèque Publique et Universitaire) quelques lettres de Calvin à la duchesse, et une lettre (au moins) de Renée à Calvin.

À son chevalier d'honneur, Antoine de Pons,  :

« Voyant que Nostre Seigneur conduit touttes choses si tant felicement pour vous, et fera encore pour l'avenir, loué soict-il eternellement. Cant il fait plus de graces aulx siens, c'est à l'eure qui ce faut plus humilier, et le prier que nous ne perdons sa grace. Et que ce dous visage de pere begnin qui vous a montré ne tourne en fureur. »

Au même, sur le nouveau-né d'Antoine de Pons :

« Mais je vous assure qui resamble tout à fait principalement de la bouche et du manton tout comme vous. Je l'en ay baisé deulx ou trois bonne fois mais il a de plus unne douceur au visage et à ce manton si grande que chescun preant plaisir à le regarder. Y ne mine point comme faisaient les aultres, il a plicé aucune fois sa bouche qui samble qui ni entroit pas un gren de coriandre, mais c'est tant doucetement comme le petit cagnol[Note 2]. »

À Marguerite de Navarre, , évoquant l'inquisiteur de Ferrare qui a arrêté ses serviteurs :

« N'a gardé auculne forme de justice en sa façon de proceder, n'ayant regard ne à Dieu ne au devoir, mais à l'appetit seullement de ceulx à qui il a voulu complaire. De sorte que tant que telle auctorité demourera entre mains d'ung si dengereulx homme, beaucoup de gens de bien sur qui il a la dent ne pourront vivre en paix. »

À Calvin,  :

« Monsieur Calvin, je suis marrye que vous ne sçavez pas comme la moitié du monde se gouverne en ce royaulme, et les adullations, envyes qui y regnent, et jusques à exorter les simples femmellettes dire que de leurs mains elles voudroient tuer et estrangler. Ce n'est poinct la reigle que Jesus Christ et ses apostres nous ont baillee, et je le diz avec tout le grant regret de mon cueur, pour l'affection que je porte à la Religion et à ceux qui en portent le nom, dont je ne parle pas de tout mais d'une grande partye de ceux que je y congnoys. »

Notes et références

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  1. La valeur de la livre varia au long du siècle, le poids des monnaies aussi, mais de manière infime. La monnaie de compte, la livre tournois, valait vers 1570 trois écus d'or soleil, mais la rente de Renée n'augmenta pas en conséquence : on considéra toujours que c'était le libellé le plus favorable au roi qui devait être pris en compte. Soit, ici, la somme en écus mentionnée sur le contrat de mariage.
  2. « Cagnol » désigne un petit chien.

Références

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  1. Geneviève-Morgane Tanguy : Les jardins secrets d'Anne de Bretagne.
  2. Geneviève-Morgane Tanguy, Les jardins secrets d'Anne de Bretagne, Paris, Editions F. Lanore, , 346 p., p. 131
  3. Contrat de mariage entre Anne de Bretagne et Louis XII - Wikisource.
  4. Procès de Renée de France, dame de Montargis, contre Charles IX, par le Bon de Girardot.
  5. AN.S//4769 dossier no 3
  6. Henri Pigaillem, Les Guises, Pygmalion, (lire en ligne), p. 211.
  7. Royalty and Reform : the predicament of Renee de France, thèse dactylographiée, 1969

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Articles connexes

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Liens externes

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  • Sur le site des archives départementales du Loiret: [1]