Ricardo López (homme politique) — Wikipédia

Ricardo López
Fonctions
Député à la Chambre des communes

(9 ans, 1 mois et 21 jours)
Élection 4 septembre 1984
Réélection 21 novembre 1988
Circonscription Châteauguay
Législature 33e, 34e
Groupe politique Progressiste-conservateur
Prédécesseur Ian Watson
Successeur Maurice Godin
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Madrid (Espagne)
Date de décès (à 86 ans)
Lieu de décès Saint-Constant (Québec, Canada)
Nationalité Canadienne
Parti politique Parti libéral du Canada (2008)
Alliance canadienne (2000)
Parti progressiste-conservateur du Canada (1984-1993)
Profession Homme d'affaires

Ricardo López, né le à Madrid, Espagne et mort le à Saint-Constant, est un homme d'affaires et homme politique canadien, député à la Chambre des communes de Châteauguay de 1984 à 1993 sous la bannière du Parti progressiste-conservateur du Canada.

Né le à Madrid en Espagne[1], Ricardo López immigre au Canada en avec son épouse et leurs deux fils aînés[2].

Homme d'affaires de carrière, il se présente pour la première fois à l'élection fédérale canadienne de 1984 dans la circonscription de Châteauguay au Québec oû il est élu député à la Chambre des communes sous la bannière du Parti progressiste-conservateur. López fait partie des 33e et 34e législatures du Canada puisqu'il est réélu à l'élection de 1988.

À l'élection générale de 1993, il est défait par Maurice Godin du Bloc québécois. Il est également battu à l'élection fédérale de 2000, alors qu'il se présente pour l'Alliance canadienne.

En tant que député, Lopez tient parfois des propos controversés. Il embarrasse le Parti progressiste-conservateur de Brian Mulroney en 1990 pendant la crise d'Oka, en déclarant qu'il vaut mieux déporter les autochtones au Labrador. Lopez vote également en faveur de l'interdiction de l'avortement[3] et suggère d'abolir l'aide sociale aux personnes aptes au travail[4].

Ricardo López tente d'être candidat pour le Parti libéral du Canada dans la circonscription de Beauharnois—Salaberry à l'élection fédérale de 2008, mais un article du quotidien La Presse rappelant les déclarations controversées faites par López dans le passé amène le PLC à retirer son candidat et à le remplacer par sa fille, Maria López[5].

Ricardo López meurt le à Saint-Constant à l'âge de 86 ans[2].

Références

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  1. « Profil - Ricardo Lopez, député », sur lop.parl.ca (consulté le )
  2. a et b « Ricardo Lopez : avis de décès et nécrologie sur InMemoriam », sur www.inmemoriam.ca (consulté le )
  3. Not quite like father, this daughter, Elizabeth Thompson, The Gazette, 25 septembre 2008.
  4. Vincent Marissal, « Un autre libéral indésirable », La Presse,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. Vincent Marissal, « Ratatouille électorale », La Presse,‎ (lire en ligne, consulté le )

Liens externes

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