Rimes tendres — Wikipédia
Rimes tendres op. 4 | |
Genre | Mélodies |
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Musique | Louis Aubert |
Texte | Armand Silvestre |
Langue originale | Français |
Effectif | Soprano ou ténoret piano ou orchestre |
Dates de composition | 1898 |
Création | Paris ( France) |
Interprètes | Émile Engel |
Versions successives | |
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Les Rimes tendres, op. 4 constituent un ensemble de mélodies composé par Louis Aubert en 1898.
Composition
[modifier | modifier le code]Louis Aubert compose les Rimes tendres en 1898[1], d'abord pour chant et piano. Elles sont créées en première audition par le ténor Émile Engel, le [2]. Les mélodies sont orchestrées et créées en concert par Suzanne Cesbron, le [3].
Présentation
[modifier | modifier le code]- « Quand à tes genoux, murmurant ton nom » — Assez lent, en ut dièse mineur, à
puis puis à quatre temps (noté ) ; - « Si, de mon premier rêve » — Modéré, en mi majeur, à
; - « Souvent de nos bien le meilleur » — Assez lent puis Très calme, sans lenteur, en sol majeur, à
puis à quatre temps (noté ).
Postérité
[modifier | modifier le code]Les Rimes tendres obtiennent « un succès non équivoque », selon Louis Vuillemin, lors de leurs premières auditions avec piano puis avec orchestre[4]. Ces mélodies « témoignent d'une inspiration proche de Fauré par la présence de l'arpège à l'accompagnement, une ligne mélodique très déclamée et l'usage de la forme continue[1] ».
En 1930, René Dumesnil déclare que « ces Rimes tendres méritent la faveur des cantatrices et du public[5] ». En 1960, l'historien de la musique Paul Pittion choisit la première mélodie des Rimes tendres pour illustrer la mélodie française fin de siècle[6]. En 2005, le Dictionnaire de la musique dirigé par Marc Vignal mentionne que Louis Aubert « pratiqua aussi la critique musicale et fut élu à l'Institut en 1956[7] » mais ne donne le titre d'aucune de ses œuvres[8]…
Discographie
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- Beltrando-Patier 1994, p. 12.
- Vuillemin 1921, p. 18.
- Vuillemin 1921, p. 19.
- Vuillemin 1921, p. 18-19.
- Dumesnil 1930, p. 153.
- Pittion 1960, p. 458.
- Vignal 2005, p. 40.
- Vignal 2005, p. 39.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]Ouvrages généraux
[modifier | modifier le code]- Marie-Claire Beltrando-Patier, Brigitte François-Sappey et Gilles Cantagrel (dirs.), Guide de la mélodie et du lied, Paris, Fayard, coll. « Les Indispensables de la musique », , 916 p. (ISBN 2-213-59210-1, OCLC 417117290, BNF 35723610), « Louis Aubert », p. 11–12.
- René Dumesnil, La musique contemporaine en France, t. I, Paris, Armand Colin, , 218 p., « Louis Aubert », p. 152-154.
- Paul Pittion, La musique et son histoire : de Beethoven à nos jours, t. II, Paris, Éditions Ouvrières, , 574 p. (BNF 33137562), « En France, l'inspiration littéraire — la mélodie », p. 457-469.
Monographies
[modifier | modifier le code]- Vladimir Jankélévitch, Premières et Dernières Pages : Louis Aubert, Paris, Seuil, (1re éd. 1974), 318 p. (ISBN 2-02-019943-2 et 978-2-02-019943-8), p. 290-298.
- Louis Vuillemin, Louis Aubert : Son œuvre, Paris, Éditions Durand, , 72 p.
Liens externes
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- Ressource relative à la musique :