Risque climatique — Wikipédia

Le risque climatique est un risque lié à la vulnérabilité accrue des entreprises par rapport aux variations des indices climatiques (température, précipitations, vent, neige...).

Dans de nombreux secteurs économiques agriculture et agroalimentaire, énergie, textile, tourisme, loisirs, construction..., le risque climatique est beaucoup plus important que le risque de marché traditionnel (taux d'intérêt, change, matières premières...) et peut expliquer à lui seul l'essentiel de la volatilité du résultat.

La prise de conscience par les entreprises du risque climatique explique l'augmentation des produits de couverture climatique qui peuvent prendre la forme d’une assurance.

Dans le secteur financier

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Dans le secteur financier, le terme « risque climatique » recouvre deux familles de risques[1] :

  1. Les risques physiques liés aux effets financiers du changement climatique. Ces effets peuvent être directs, par exemple des dommages causés aux biens immobiliers ou une baisse de productivité, ou indirects, comme la perturbation des chaînes d’approvisionnement. Les risques climatiques physiques sont qualifiés d'aigus quand ils découlent d’événements extrêmes (sécheresses, inondations, tempêtes...) et de chronique lorsqu’ils résultent de changements graduels (hausse des températures, élévation du niveau de la mer, stress, hydrique...)
  2. Les risques de transition liés aux pertes financières causées, directement ou indirectement, par la transition vers une économie sobre en carbone. Il peut provenir, par exemple, de l’adoption rapide de politiques climatiques défavorables à certains secteurs d'activités (énergies fossiles, transports...) ou de l'accélération du progrès technique.

En 2020, la Banque Centrale Européenne a publié un guide relatif aux risques liés au climat et à l’environnement[2] définissant les règles applicables aux établissements de crédit qu’elle supervise. Un premier bilan réalisé en août 2021[3] montre que le niveau de conformité reste bas : aucune banque n’est proche des objectifs définis par le régulateur et seulement un tiers disposent d’un plan d’action « globalement adéquat » pour les atteindre.

Dans le secteur des assurances

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Dans le secteur agricole

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Notes et références

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  1. (en-GB) NGFS, « Guide for Supervisors: integrating climate-related and environmental risks into prudential supervision », sur Banque de France, (consulté le )
  2. Banque Centrale Européenne, « Guide relatif aux risques liés au climat et à l’environnement »,
  3. (en) European Central Bank, « The clock is ticking for banks to manage climate and environmental risks », Supervision Newsletter,‎ (lire en ligne, consulté le )

Articles connexes

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Bibliographie

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Liens externes

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