Riyad — Wikipédia

Riyad
(ar) الرياض
Riyad
Panorama de Riyad.
Administration
Pays Drapeau de l'Arabie saoudite Arabie saoudite
Province Riyad
Maire Tariq bin Abdul Aziz Al-Faris
Démographie
Population 6 152 180 hab. (2015)
Densité 3 959 hab./km2
Géographie
Coordonnées 24° 40′ 57″ nord, 46° 44′ 16″ est
Superficie 155 400 ha = 1 554 km2
Localisation
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Riyad
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Riyad
Liens
Site web www.arriyadh.com

Riyad (en arabe : الرياض, ar-riyāḍ, signifiant littéralement « les jardins » ou « les oasis ») est la capitale du royaume d’Arabie saoudite et de la province de Riyad. Elle s’étend sur 1 554 km2, et comptait officiellement plus de six millions d'habitants lors du recensement en 2017, ce qui en fait la ville la plus peuplée d'Arabie saoudite et de la péninsule Arabique.

La capitale saoudienne se trouve au centre de la péninsule arabique sur un large plateau, le Nejd.

Elle forme avec Buraydah et Al Khardj, le « couloir central » de développement. Deux autres zones de population du pays se situent d'une part, autour de Djeddah et la Mecque sur la mer Rouge, et d'autre part, autour d’Al-Hufuf et Dhahran sur le golfe Persique.

Aux temps préislamiques, le site est occupé par des villages se trouvant au confluent de plusieurs oueds, où l’eau souterraine est facilement accessible, près de Hajr al-Yamâma, autrefois centre important de Al-Yamâma, antique région centrale du royaume. Le site est connu pour ses dattes et ses vergers[1].

Blason de Riyadh.

Le nom de la ville (Riyad, parfois transcrit Ryad ou Riyadh), comme celui du riad marocain, dérive du pluriel de rawdhah (روضة, jardin en arabe) qui est apparu au XVIIIe siècle[1]. Il concerne d’abord des parties du campement où les vergers prédominent, puis est utilisé graduellement pour l’ensemble du site.

Premier État saoudien

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À la fin du XVIIIe siècle, Riyad fait partie du premier État saoudien, né de l'alliance entre Ibn Abdelwahhab, un imam fondamentaliste prônant le retour à un « islam pur », et de Ibn Saoud, émir de Dariya, située aujourd'hui dans la banlieue nord-ouest de Riyad et qui fut capitale de ce royaume. Durant cette période, Riyad subit de la part des Saoudiens — rassemblant des tribus du Nejd — 35 raids en l'espace de 28 ans avant d’être occupée par ces derniers en 1773[2].

Ce fondamentalisme islamiste se propage alors et les tribus du Nejd détruisent les sépultures d'imams chiites en Irak, puis mettent à sac La Mecque en 1806, jusqu'alors ottomane de rite musulman sunnite.

Période ottomane

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L’Empire ottoman ne tarde pas à réagir par le biais de leur vassal, le vice-roi d'Égypte Méhémet Ali, dont le fils Ibrahim Pacha mettra à sac et détruira Dariya en 1818, provoquant l'effondrement de l'État saoudien. George Forster Sadleir (1789–1859), officier et explorateur britannique de passage dans la région quelque temps plus tard, décrit le village de Riyad, dont les remparts ont été rasés, comme étant entouré de vastes palmeraies, mais dont la guerre contre les Ottomans a rendu les habitants misérables[2].

Le petit-fils de Mohammed ben Abdelwahhab est fusillé par ses propres troupes. L'imam Abdallah ben Saoud ben Abdelaziz est décapité à Constantinople et sa tête jetée dans le Bosphore.

Deuxième État saoudien

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Tourki ben Abdallah Al Saoud (en), le fils du dernier souverain, parvient à se réfugier auprès des bédouins dans le désert et à échapper à la déportation. En 1821, il mène une révolte contre les troupes occupantes, établit sa tribu à Riyad, qui devient la capitale du deuxième royaume saoudien en 1824, et regagne les territoires perdus, à l'exception du Hedjaz et de l'Émirat de Haïl, où le clan Al Rachid prend le pouvoir en 1835. La ville d'Haïl, leur capitale, située 600 km au nord-ouest de Riyad contestera la primauté de la capitale des Al Saoud durant tout le XIXe siècle[2].

En 1871, à la suite d'une querelle de succession, Saoud ben Fayçal ben Tourki Al Saoud prend le contrôle du pouvoir sur son frère Abdallah. Après la mort de Saoud, Abderrahmane, son autre frère, lui succède, mais Abdallah revient un an plus tard en le forçant à abdiquer.

En représailles, les enfants de Saoud décident en 1887 de capturer Abdallah. En échange de la libération d'Abdallah, l'émir d'Haïl, Mohammed ben Abdallah Al Rachid, devient gouverneur de Riyad alors que les Ottomans occupent de nouveau le Hasa, à l'est de la péninsule.

Période Al Rachid

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L'émir décide alors de mettre fin au royaume saoudien. En 1891, à la bataille de Mulayda dans la région de Qassim, la Maison des Al Saoud est défaite par les Al Rachid, soutenus par les Ottomans qui restent ennemis des Saoud. Ces derniers sont obligés de s'exiler au Koweït, alors protégé par la Grande-Bretagne, ennemie de l'Empire ottoman.

Troisième État saoudien

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La rue Thumairià Riyadh en 1938.

Profitant d'un voyage à Bagdad d'Abdelaziz ben Moutaïb Al Rachid, avec l'aval de son père Abderrahmane mais seulement accompagné d'une soixantaine de fidèles compagnons, le jeune Abdelaziz ben Abderrahmane Al Saoud entreprend de reconquérir Riyad.

La nuit du , six d'entre eux escaladent les remparts de la cité et obtiennent des renseignements d'un ancien serviteur d'Abderrahmane, du temps où les Al Saoud régnaient encore sur Riyad. Ils pénètrent par les terrasses dans la résidence de l'émir de Riyad, Ajlan, et le tuent à son retour de la mosquée, provoquant la reddition de toute la garnison.

Ibn Séoud étend progressivement son pouvoir et crée finalement le nouveau royaume d’Arabie saoudite en 1932, dont Riyad est la capitale. Le wahhabisme est de nouveau imposé à l'ensemble du territoire et Riyad en est le centre. Pour cette raison, les représentations diplomatiques des autres pays restent à Djedda, ville plus ouverte, jusqu'en 1982. Pour sa part, la cour royale réside au palais d'Al-Yamamah, dans la banlieue ouest de la ville.

Riyad connaît un climat désertique avec des précipitations annuelles de 114 mm concentrées en mars-avril. La saison sèche, qui s'étend de juin à septembre, est marquée par des températures estivales dépassant très souvent 45 °C. Les tempêtes de sable sont surtout violentes en hiver. La ville reçoit quelques précipitations quelques jours par an. Pour garantir son alimentation en eau, la ville a créé des barrages pour garder le trop plein, et près d’une centaine de puits. La ville est alimentée à 50 % par de l'eau désalinisée en provenance du golfe Persique, notamment par l'usine de Jubail située à plus de 400 km[3].

Riyad
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température moyenne (°C) 14 16 21 26 32 34 36 35 32 27 21 16 26
Précipitations (mm) 10 10 30 30 10 0 0 0 0 0 0 10 100
Source : Weatherbase


Qualité de vie

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D'après une étude de Mercer sur l'année 2019, Riyad est classé à la 164e place sur 2030 des villes à la meilleure qualité de vie, essentiellement pénalisé par le mode de vie très strictement islamique qui y règne[4].

À Riyad, l'alcool est interdit et les règles de tenue vestimentaire sont strictes, tandis que les lieux de divertissements étaient quasiment inexistants. Depuis 2017, l'un des volets du plan de développement saoudien Vision 2030 prévoit des mesures visant le développement culturel du royaume, qui viennent faire évoluer ces interdictions, bien que Riyad demeure une ville plus conservatrice que Djeddah. De ces réformes découle notamment l'autorisation de l'ouverture de salles de cinéma après 35 ans d'interdiction. Ainsi, le une salle de 500 places initialement destinée à être une salle de concert symphonique a été inaugurée dans le quartier financier « King Abdallah »[5]. À l'occasion de la fête nationale le , le stade international du Roi-Fahd situé à Riyad a été autorisé à accueillir des femmes pour la première fois[6]. En , le centre culturel Roi-Fadh de Riyad a accueilli son premier concert réservé aux femmes produit par la chanteuse libanaise Hiba Tawaji[7]. En , la ville lance la construction de son premier opéra[8].

Riyad se positionne à la 112e place dans le classement des villes les plus chères au monde, ce qui en fait une ville où le coût de la vie est modéré[9].

Riyad est la ville la plus peuplée d'Arabie saoudite. Depuis les années 1980, Riyad connaît un essor très rapide grâce à la rente pétrolière, ce qui a conduit à un développement démographique tout aussi important. Entre 1974 et 1992, la population de Riyad croît de 8,2 % par an en moyenne. En 2013, la croissance démographique annuelle est de 4 %[10].

Depuis 1918, l'évolution de la population de Riyad a été :

1918 1924 1944 1952 1960
18 00030 00050 00080 000150 000
1972 1978 1987 1992 1997
500 000760 0001 389 0002 776 0003 100 000
2009 2013 2022 - -
4 873 7235 899 5286 924 566--
Source : [11],[12],[13],[14]

Administration

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La ville est divisée en quinze districts, auxquels est adjoint un quartier diplomatique, placées sous le contrôle de la municipalité centrale dirigée par Abdallah ben Abdelrahman ben Mohammed al-Mogbel et de l’autorité de développement de Riyad présidée par le gouverneur de la province, qui est depuis 2015 le prince Fayçal ben Bandar Al Saoud.

Ces districts sont aujourd'hui :

Districts Quartiers, villes, villages Réf.
Al-Bat'ha
  • Al-Deerah
  • Mi'kal
  • Manfuha
  • Manfuha Al-Jadidah
  • Al-'Oud
  • Al-Mansorah
  • Al-Margab
  • Salam
  • Jabrah
  • Al-Yamamah
  • Otayyigah
[15],[16]
Al-Olayya
  • Al-'Olayya
  • Al-Sulaymaniyyah
  • Al Izdihar
  • King Fahd District
  • Al-Masif
  • Al-Murooj
  • Al-Mugharrazat
  • Al-Wurood
[17]
Nemar
  • Nemar
  • Dharat Nemar
  • Tuwaiq
  • Hazm
  • Deerab
[16]
Irqah
[18]
Al-Shemaysi
  • Al-Shemaysi
  • Eleyshah
  • Al-Badi'ah
  • Syah
  • Al-Nasriyyah
  • Umm Sleym
  • Al-Ma'athar
  • Umm Al-Hamam (Est)
Al-Ma'athar
  • Al-Olayya
  • Al-Nakheel
  • Université du Roi-Saoud
  • Umm Al-Hamam (East)
  • Umm Al-Hamam (West)
  • Al-Ma'athar Al-Shimali
  • Al-Rahmaniyya
  • Al-Muhammadiyya
  • Al-Ra'id
[19]
Al-Ha'ir
[18]
Al-Aziziyya
[20]
Al-Malaz [21]
Al-Shifa
  • Al-Masani'
  • Al-Shifa
  • Al-Mansuriyya
  • Al-Marwah
[22]
Al-'Urayja
  • Al-Urayja
  • Al-Urayja Al-Wusta ("Mid-Urayja")
  • Al-Urayja (Ouest)
  • Shubra
  • Dharat Laban
  • Hijrat Laban
  • As-Suwaidi
  • As-Suwaidi (Ouest)
  • Dahrat Al-Badi'ah
  • Sultanah
Al-Shimal
[23]
Al-Neseem
  • Al-Naseem (Est)
  • Al-Naseem (Ouest)
  • As-Salam
  • Al-Manar
  • Al-Rimayah
  • Al-Nadheem
[24]
Al-Rawdha
  • Al-Rawdhah
  • Al-Qadisiyah
  • Al-M'aizliyyah
  • Al-Nahdhah
  • Gharnatah (Granada)
  • Qortubah (Cordoba)
  • Al-Andalus (Andalusia)
  • Al-Hamra
  • Al-Qouds
[18]
Al-Selayy
  • Al-Selayy
  • Ad Difa'
  • Al Iskan
  • Khashm Al-'Aan
  • Al-Sa'adah
  • Al-Fayha
  • Al-Manakh
[25]
Quartier diplomatique [26]
Quartier financier du roi Abdallah
Diriyah

Batha (Al Bathaa et Al-Dirah)

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Ce quartier correspond au centre historique de Riyad, profondément rénové et réhabilité pour perpétuer la mémoire de la famille régnante Al Saoud. Le quartier est très prisé des expatriés pour ses prix plus bas que dans le centre-ville[27].

Parmi les lieux d'intérêt :

Tahlia signifie en arabe la désalinisation, car dans cette rue se trouve le siège de la société de désalinisation de l'eau. Tahlia Street est toutes proportions gardées « les Champs-Élysées de Riyad ». Dotée de grands trottoirs facilitant un accès piétons, la rue est bordée de boutiques et de restaurants ouverts la nuit, et souvent animée le soir et les week-ends. Dans cette rue, il est possible d'observer l’évolution des mœurs saoudiennes et la libéralisation des habitudes quotidiennes[28].

Hai Al Safarat (quartier diplomatique)

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Le D. Q. (pour Diplomatic Quarter) est le quartier diplomatique situé à l'ouest de la ville (24° 40′ 45″ N, 46° 37′ 19″ E), sur la route de Jeddah et de La Mecque. Il est clôturé par une enceinte et on y accède par trois checkpoints, mis en place pour protéger les différentes ambassades, ainsi que les diplomates y résidant, des attaques terroristes. Le quartier diplomatique sert principalement à loger les ambassades étrangères et les ressortissants diplomatiques. Le quartier est pensé pour une utilisation pédestre contrairement à la majorité de la ville de Riyad[29].

Olaya est un quartier du nord de la ville en développement notamment au niveau des infrastructures hôtelières qui s'y développent dans les années 2010. Le quartier est considéré comme le centre de Riyad et contient de nombreux hôtels, restaurants, centres commerciaux. Les tours Kingdom Centre et Al Faisaliah se trouvent à Olaya, ainsi que Al Tahlya Street.

Quartier financier du roi Abdallah

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Le quartier financier du roi Abdallah (KAFD) fait partie des quartiers récents (première pierre en 2006) et en expansion de Riyad. Le quartier est pensé pour une utilisation pédestre contrairement à la majorité de la ville de Riyad. L’ambition du King Abdullah Financial District est de faire de la capitale un hub financier important[30],[31].

Architecture et monuments

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Fort Masmak

De nombreux sites historiques peuvent être visités à Riyad. Ces sites historiques côtoient des constructions modernes datant du boom économique saoudien des années 1970.

Monuments historiques

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  • Fort Masmak, Sahah Al Hukom, Qasr-al-Hukm
  • National Museum of Saudi Arabia situé à al Murabba, à côté du King Abdul Aziz Historical Center

Architecture moderne

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Kingdom Centre.
  • Tour Al Faisaliah de 267 m de hauteur, conçue par l'architecte britannique Norman Foster. Elle a une forme pyramidale bien particulière avec un globe de verre à son sommet dans lequel se trouve un restaurant avec une vue panoramique sur la ville. Un centre commercial se trouve au pied de la tour. La construction a démarré en 1998 et elle fut inaugurée deux ans plus tard, en 2000.
  • Kingdom Centre (Al Mamlaka en arabe) culmine à 302 m, et dispose d'une ouverture triangulaire enjambée par un pont panoramique de 56 mètres avec une plate-forme d'observation publique. La tour est alignée avec la Tour Al Faisaliah[32].
  • Autres tours : Burj Rafal (le plus haut gratte-ciel d'Arabie saoudite et l’un des plus hauts hôtels du monde)[33], Tour Riyadh TV (en) (qui héberge les locaux du Ministère saoudien de l'Information), et l'Al-Obeikan Hilton Tower Hotel.
  • Grande Mosquée du quartier King Abdullah : mosquée en forme de rectangle et entourée de bassins d'eau. Elle est pensée et bâtie comme une interprétation symbolique de l'Islam moderne[34].
  • Centre international de conférence du roi Abdelaziz : palais en style néo-classique arabisant avec un dôme similaire au Panthéon et des toits rappelant ceux de l'Opéra Garnier de Paris.
  • Le Mukaab : un gigantesque bâtiment cubique de 400 mètres de hauteur[35], rappelant la Kaaba, pensé pour être l'oeuvre majeure d'un nouveau quartier nommé « New Murabba », et où seraient construits jusqu'à 100 000 logements. Présenté en février 2023, les travaux de construction du Mukaab étaient engagés à l'automne 2024[36], mais la date d'achèvement n'est pas connue.

Le football est le sport le plus populaire en Arabie saoudite. La ville comprend 4 clubs majeurs de football. Al Hilal a été créé en 1957 et est le club le plus titré Championnat d'Arabie saoudite[37]. Ses matchs à domicile sont joués au stade international du Roi-Fahd. Al-Nasr est un autre club du championnat, créé en 1955, qui a de nombreux supporters dans le royaume[38]. Un autre club connu, Al-Shabab, a été créé en 1947. La ville comprend également le club Al-Riyadh, créé en 1954, ainsi que de nombreux autres clubs mineurs[39].

  • Espaces verts et parcs : King Abdullah Park, Salam Park
  • Les commerces sont organisés autour des malls et autres grands centres commerciaux

Riyad a entrepris la construction d’un réseau de métro souterrain dont la construction a débuté en 2014. Son ouverture est prévue pour 2023 et prévoit un réseau de six lignes (bleue, verte, rouge, orange, jaune et pourpre) totalisant 85 stations avec air conditionné. Les principales stations du centre ville (Qasr Al Hokm) Olaya et King Abdullah Financial District seront le nœud des intersections. Les marchés ont été remportés par Siemens, Bombardier et Alstom qui se sont réparti les lignes à équiper[40]. Il y aura également quatre autres stations de transfert et cinq parkings relais principaux.

Les projets d'architecture retenus pour les stations principales sont ceux des architectes Zaha Hadid, Snohetta et Gerber Architekten[41].

Le métro est complété par 24 lignes d'autobus couvrant plus de 2 000 km de route[42].

L'aéroport international du roi Khaled, situé à 35 kilomètres au nord de Riyad, accueille près de 17 millions de voyageurs par an. Des travaux sont entamés en 2013 pour accroître sa capacité d’accueil de 12 millions à 35 millions de passagers[43].

Hébergement

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À partir des années 1930, Riyad s'agrandit en dehors de ses remparts historiques. Dans les années 1950, des routes droites commencent à faire leur apparition et la priorité est donnée à la construction de bureaux. L'ordre est donné en 1953 de transférer les ministères de Djeddah à Riyad. Dans les années 1970, le développement des résidences et immeubles d'hébergement se fait surtout le long des quatre principaux axes routiers : Khurays, Dir'îya, Kharj et Hijâz. Avec l’augmentation du prix du pétrole, Riyad se développe et plusieurs universités, sièges administratifs et hôpitaux font leur apparition.

L'hôtellerie se développe depuis les années 1980, un secteur massivement investi par les Saoudiens. Les hôtels emblématiques de la ville se situent généralement dans les tours qui parsèment la ville[44],[45]: Four Seasons dans la Kingdom Centre, Hôtel Kempinski dans la Burj Rafal, Ritz-Carlton, Riyadh Palace Hotel, 2Al Faisaliah Hotel dans la tour Al Faisaliah, Hyatt Regency, InterContinental...

Liste des grandes universités de Riyad :

École internationale

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L'École française internationale de Riyad enseigne de la maternelle au lycée.

Vues satellite

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Notes et références

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  1. a et b Bonnenfant 1982, p. 656
  2. a b et c Bonnenfant 1982, p. 657
  3. Grégoire Pinson, « Privatisation du secteur de l'eau en Arabie saoudite : une aubaine pour les entreprises françaises ? », Challenges,‎ (lire en ligne)
  4. « 28ème enquête internationale Mercer 2022 sur le coût de la vie et du logement pour les expatriés », sur www.mercer.com (consulté le )
  5. « Arabie saoudite : première projection cinéma depuis trente-cinq ans à Riyad - France 24 », France 24,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. « Arabie saoudite : des femmes autorisées dans un stade pour la première fois », France 24,‎ (lire en ligne)
  7. Chloé Friedmann, « Pour la première fois, l’Arabie saoudite autorise une femme à se produire en concert », Le Figaro Madame,‎ (lire en ligne)
  8. « L’Arabie Saoudite lance la construction de son premier opéra à Riyad », African Manager,‎ (lire en ligne)
  9. (en) « Measuring the cost of living worldwide », The Economist,‎ (lire en ligne)
  10. Louis Boisgibault et Fahad Al Kabbani, Transition énergétique dans les métropoles, la ruralité et le désert, Londres, ISTE Éditions, coll. « Energie », , 238 p. (ISBN 978-1-78405-602-5, lire en ligne)
  11. Elsheshtawy 2008, p. 122.
  12. « Riyadh City » [archive du ], Saudi Arabia- Ministry of Interior (consulté le )
  13. (en) « Riyadh Population » (consulté le )
  14. (en) « Riyadh Population », sur stats.gov.sa (consulté le )
  15. Batha (Al Bathaa et Al-Dirah)
  16. a et b (en) « Al-Bat'ha », Riyadh Municipal Government
  17. (en) « Nemar », Riyadh Municipal Government
  18. a b et c (ar) « Interactive Map of Riyadh's branch municipalities », Riyadh Municipal Government
  19. « Al-Ma'athar », Riyadh Municipal Government (consulté le )
  20. « Al-Aziziyya », Riyadh Municipal Government (consulté le )
  21. (en) « Al-Malaz », Riyadh Municipal Government
  22. « Al-Shifa », Riyadh Municipal Government (consulté le )
  23. « Al-Shemal », Riyadh Municipal Government (consulté le )
  24. « Al-Naseem », Riyadh Municipal Government
  25. « Al-Selayy », Riyadh Municipal Government (consulté le )
  26. quartier diplomatique
  27. (en) Rodolfo C. Estimo Jr, « Batha ‘home’ to expat workers in Riyadh », Arab News,‎ (lire en ligne)
  28. (en) Richard Spencer, « Riyadh’s bars and gigs are buzzing with young women as Saudi Arabia embraces a fashion for change », The Times,‎ (lire en ligne)
  29. (en) Lara Webster, « Things to Do in the Riyadh Diplomatic Quarter », USA Today,‎ (lire en ligne)
  30. (en) Katie Paul et Andrew Torchia, « Riyadh's new financial hub struggles with ownership uncertainty », Reuters,‎ (lire en ligne)
  31. (en) Heather Timmons, « Saudis Plan Middle East Financial Center », New York Times,‎ (lire en ligne)
  32. (en) « Kingdom Centre », sur Emporis
  33. (en) « Burj Rafal », sur The Skyscraper Center
  34. (en) « King Abdullah Financial District Mosque », sur Architizer
  35. Victor Lafosse-Barthès, « Le Mukaab : Un cube de 400m de haut au centre de Riyad », sur Ariel World, (consulté le )
  36. (en) « Construction starts on world's largest building in Saudi Arabia », sur Dezeen, (consulté le )
  37. « Al Hilal (Riyadh) », Soccerway.com (consulté le )
  38. (en-US) « Al-Nassr Football Club », sur eyeofriyadh.com (consulté le )
  39. « Sports », Riyadh.com (consulté le )
  40. (en) « Riyadh takes delivery of Alstom metro train », Metro Report,‎ (lire en ligne)
  41. Le projet sur le site Snohetta et Gerber Architekten
  42. Bruno Bisson, « Arabie saoudite: un métro de 176 km construit en cinq ans », La Presse,‎ (lire en ligne)
  43. (en) Abdul Gafour, « Expansion to up Riyadh airport capacity to 35 m », Arab News,‎ (lire en ligne)
  44. Bonnenfant 1982, p. 152
  45. Sophie Amsili, « Le méga-projet de l'Arabie Saoudite pour attirer les touristes », Les Échos,‎ (lire en ligne)

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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