Roger Ceccaldi — Wikipédia
Roger Ceccaldi | |
Surnom | L'artilleur de Koufra |
---|---|
Nom de naissance | Roger Edmond Ceccaldi |
Naissance | Chamberet |
Décès | (à 94 ans) Toulon |
Origine | France |
Grade | Colonel |
Commandement | Commandant en second de la 10e division parachutiste (10e DP) |
Conflits | Seconde Guerre mondiale Guerre d'Indochine Guerre d'Algérie |
Faits d'armes | Koufra Bir Hakeim |
Distinctions | Grand officier de la Légion d'honneur Compagnon de la Libération Croix de guerre 1939-1945 Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs Croix de la Valeur Militaire |
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Roger Ceccaldi, né le à Chamberet et mort le à Toulon, est un officier français, compagnon de la Libération, grand officier de la Légion d'honneur[1].
Rallié dès le 18 juin 1940 à la France libre, il s'illustre au combat de Koufra, comme commandant la section d'artillerie, en février 1941, qui lui vaut le surnom d'« artilleur de Koufra », puis à Bir Hakeim en juin 1942, où il est blessé à la jambe[1]. Il participe ensuite à la campagne d'Italie, en mai-juin 1944, au sein de la 1re division française libre (1re DFL) du corps expéditionnaire français en Italie du général Juin, puis à la libération de la France et à la campagne d'Allemagne. Il combat ensuite en Indochine, où il est cité trois fois[1]. Durant la guerre d'Algérie, colonel, il est adjoint au chef de corps à la 10e division parachutiste (10e DP)[1]. Lors du putsch des généraux du 21 avril 1961 à Alger, commandant par intérim la 10e DP, il décide de suivre les putschistes ce qui lui vaut d'être condamné à cinq ans de prison avec sursis par le Haut Tribunal militaire le et rayé des cadres de l'armée[2]. Il travaille ensuite dans le secteur privé[1]. Il est élevé à la dignité de grand officier de la Légion d'honneur le , en même temps que le commandant Hélie de Saint Marc[3].
Distinctions[1]
[modifier | modifier le code]- Grand officier de la Légion d'honneur par décret du [3]
- Compagnon de la Libération par décret du
- Croix de guerre – (2 citations)
- Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs (3 citations)
- Croix de la Valeur militaire (2 citations)
- Médaille de la Résistance française par décret du 31 mars 1947[4]
- Médaille des évadés
- Croix du combattant volontaire de la guerre de –
- Médaille coloniale avec agrafes "Koufra", "Fezzan", "Bir-Hakeim", "Libye"
- Chevalier de l'Étoile noire (Bénin)
- Commandeur de l'Ordre de l'Étoile d'Anjouan (Comores)
Sources
[modifier | modifier le code]- « Roger Ceccaldi », sur Musée de l'Ordre de la Libération (consulté le )
- Le colonel Ceccaldi est condamné à cinq ans de prison avec sursis par le Haut Tribunal militaire, Le Monde, 5 juillet 1961.
- Roger Ceccaldi, grand officier de la Légion d'honneur, décret du 28 novembre 2002 publié au JORF du 30 novembre 2002
- « - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )